Elodie se désaltère dun verre de lait et grignote un biscuit. Personne ne vient. Christophe a trouvé plus intéressant à faire! A la fin, elle simpatiente et décide de les rejoindre. Elle colle loreille à la porte de la chambre de Lisette. Ils sont là! Elle entrouvre le battant. Le quatuor est trop occupé pour prendre garde à elle. Dun simple coup dil elle embrasse la scène, Luc baisant Lisette et Christophe enc Oui! Oui! Il encule Fabienne! Et qui aime cela! Ses mouvements, son rictus ne trompent pas. Cest même plus que du plaisir! Elle est déchaînée la petite Fabienne. Elle se démène comme une diablesse sur la queue que lon voit apparaître et disparaître dans son cul. Elodie referme la porte sans bruit, prévoyant la sortie imminente de la jeune fille.

Fabienne saffaisse sur le tapis. Christophe décroché na pas eu le temps de jouir. Comme il est sur le point de décharger, il termine à la main. Quelques coups de piston manuel et sa semence, peu abondante, jaillit sur les fesses de la jeune fille. Il saccroupit épuisé. Quatre coups dans un après-midi, cela ne lui était jamais arrivé!

Après quelques secondes dinconscience, la jeune fille se relève brusquement. Elle a repris ses esprits et sa colère. Elle est furieuse! Furieuse contre Luc, auteur du guet-apens, furieuse contre Lisette qui la fouettée, contre Christophe qui a lâchement profité de sa faiblesse, et surtout contre elle qui a joui sans retenue dans cette étreinte bestiale. Elle jaillit de la chambre laissant robe et culotte, claque la porte et tombe dans les bras dElodie.

— Allez! Calme-toi! Calme-toi! Cest fini.

La jeune fille sanglote sur son épaule. Elodie cajole le dos, les fesses. Sa main senglue dans une glaire poisseuse quelle identifie facilement:

— Quel est le cochon qui a déchargé sur toi? Viens dans la salle de bain, tu me raconteras ton gros chagrin pendant que je te nettoie.

En hoquetant Fabienne la suit

Après la fuite de Fabienne, lénormité de son acte apparaît brusquement à Christophe. Il vient de lenculer sans son consentement, et ce nest pas la jouissance affichée par la jeune fille qui changera grand chose. Comment osera-t-il la regarder en face? Combien de temps lui en voudra-t-elle?

Luc ne sest pas détaché de Lisette qui semble apprécier le rythme étrange donné à létreinte. Il fait signe au garçon de sapprocher.

— Viens ici, toi.

Christophe sassied sur le lit à coté de la bonne.

— Avoue que tu tes vengé de Fabienne, hein?

— Oui, un peu. Elle avait tendance à me mésestimer et me traiter en petit garçon.

— Il faudra tous se faire pardonner, car je ne veux pas que cela ternisse nos relations. Je compte sur vous.

Christophe joue distraitement avec un sein de Lisette.

— Tu mécoutes?

— Oui, oui, je suis daccord. Je ne tiens pas à me fâcher avec elle.

— Et toi Lisette?

— Oui jirai me faire pardonner. Moi non plus je ne veux pas que Fabienne nous quitte fâchée.

— Cest très bien mes enfants, mais ce nest pas tout ça.

— Quest-ce quil a encore?

— Il y a que je ne tai pas encore fait jouir ma petite Lisette.

— Cest vrai ça!

— Eh bien! Allons-y!

Il redouble dardeur. Quelle santé! se dit Christophe avec une pointe de jalousie. Il est vrai que lui-même ne sest pas mal défendu cet après-midi! Il participe à la joute en caressant les seins de Lisette qui semble apprécier. Elle se raidit, pousse des sons inarticulés. Elle lance les jambes sur le coté, manquant dun rien jeter le garçon en bas du lit. Luc grimace. Lui aussi jouit. Son éjaculation fait bramer la jeune bonne. En garçon attentionné, Christophe prend Lisette dans ses bras. Elle se calme. Luc se rhabille et sort de la chambre en lançant:

— Reposez-vous et reprenez des forces, à tout à lheure.

Christophe berce Lisette tout en repensant à Fabienne.

— Tu parles dune aventure! Dire que je navais jamais osé la sodomiser. Je regrette quand même les conditions qui nétaient pas idéales pour elle. Quest-ce quelle vous avait donc fait?

La jeune fille est vexée! Ce garçon la tient nue dans ses bras et il pense à une autre fille! Elle nen laisse rien voir.

— Oh rien! Elle nen a pas eu le temps. Elle voulait, je pense, me faire goûter du martinet, mais nous lavons devancée.

— Enfin jespère quelle ne nous en voudra pas trop.

Il semble découvrir ce quil serre contre lui. Il regarde le corps étendu à ses cotés et trouve la jeune fille adorable. Il en perd la tête et se jette dessus.

— Tu sais, jai envie de toi, de te posséder. Je ne pense quà ça depuis ma dernière visite.

— Je te remercie, mais je nen crois rien à la façon dont tu as agi avec Fabienne.

Elle regarde la braguette déboutonnée dun air moqueur.

— Et dans ta condition actuelle, je crois que tu te fais des illusions.

Cest vrai, son désir est plus spirituel que physique.

— Bon disons que je ny ai pas pensé tout le temps depuis mon arrivée, mais je tassure jai une furieuse envie de toi. Laisse-moi quelques minutes pour me reprendre et tu verras.

— Et parce que tu tappelles Christophe tu crois que tout test dû! Tu ne demandes pas si moi, jai envie de toi.

Il sagenouille au pied du lit:

— Mademoiselle Lisette acceptez-vous que je vous baise céans?

— Cest mieux ainsi. Allez, monte gros bêta. Évidement que moi aussi jai envie de toi! Mais avant, déshabille-toi. Je préfère sentir ta peau sur la mienne plutôt que tes vêtements.

Elle a raison, pense-t-il, je suis pareil. Il se déshabille. Cela fait combien de fois depuis son arrivée? Il nen a pas tenu le compte! Il grimpe à nouveau sur le lit et essaye denlacer Lisette. La jeune fille se dérobe et lattrape par la queue toute ramollie.

— Jeune présomptueux! Ce nest pas avec un tel engin que tu risques darriver à tes fins. Je vais taider à retrouver la forme qui a fait ta réputation en cette maison. Dis après ça que je ne suis pas gentille!

Lisette se penche sur le sexe déficient. Elle arrive à force de caresses à lui redonner de la raideur. Elle se jette dans ses bras. Ils roulent sur la couverture en sembrassant et sétreignant, mais Christophe a présumé de ses forces. Honteux et déconfit, il veut se redresser. Lisette le maintient serré contre elle et le console.

— Ce nest pas grave, tu sais. Tu mas déjà montré ce que tu savais faire. Que veux-tu! Tu tes trop dépensé cet après-midi. Reposons-nous, tu verras que bientôt ça ira mieux.

— Merci. Tu as raison, jai eu un après-midi chargé!

Il sallonge sur le dos. Elle sétend à ses cotés le tenant par la main

Elodie hésite entre la cabine de douche, plus pratique et la baignoire. Vu létat de la jeune fille, elle opte pour la baignoire et la fait asseoir dedans.

— Permets-moi de me déshabiller. Je ne veux pas tremper mes vêtements. Au fait où sont les tiens?

Elle nobtient que des larmes. Elle frictionne tendrement le dos avec une éponge:

— Raconte-moi ce qui sest passé. Jai simplement vu Christophe qui te prenait par larrière. Il te sodomisait?

— Ou Oui.

Un hoquet secoue les épaules de la jeune fille.

— Cest ça qui te fait pleurer?

— Oui.

Elodie ne comprend plus. Elle bramait son plaisir et voilà quelle pleure!

— Tu pleures parce que Christophe tenculait?

— Oui.

— Cest toi qui lui a demandé?

— Oh! Non!

— Ben dis donc! Je ne pensais pas quil en aurait le courage! Ne lui aurais-tu pas fait des avances, même inconscientes?

— Non, non, mais

— Mais? Allez dis-moi tout. Je suis ton amie.

Elodie passe léponge sur son corps. Fabienne éclate en gros sanglots:

— Cest cest Luc.

— Quoi Luc?

— Ben Luc a mis le manche du martinet dans mon derrière après que lui et Lisette mont donné la fessée.

— Le manche du

Elle se retient déclater de rire. Ce nest pas le moment.

— Et bien! Cest nouveau ça! Qui a pris le martinet? Luc ou Lisette?

Pas de réponse. Elodie insiste.

— Alors?

— Cest moi au début.

Elodie commence à entrevoir une explication.

– Et que viens faire Christophe là dedans?

De nouveau les pleurs.

— Il il ma enc enc

— Enculé, jai compris.

Elle lâche léponge et joue avec la poitrine. Les tétins répondent à ses sollicitations. Elle enjambe la baignoire. Elle embrasse la figure, lèche les larmes qui coulent sur les joues. Tout en la caressant, elle récapitule:

— Reprends-moi si je me trompe. Tu prends le martinet et tu entres chez Lisette histoire de discuter, nest-ce pas?

Ses mains glissent sur les fesses.

— Tu ne veux pas répondre. Cest donc que tu voulais tamuser un peu à ses dépens.

— Aïe!

— Quoi aïe?

— Tu mas fait mal.

Elodie a touché lanus. Lendroit est fragile après le traitement subit.

– Excuse-moi. Je disais que tu voulais tamuser aux dépens de Lisette, mais cela na pas tourné en ta faveur. Luc sen est mêlé.

— Ou ou oui.

Gros sanglot étouffé dun baiser. La jeune fille laisse la langue explorer sa bouche. Ses mains tentent de timides caresses, elle va mieux.

— Cest là que tu tes retrouvé avec le martinet dans le cul.

— Cest Ils ils mont fessé dabord puis cétait horrible.

— Dis, tu nexagères pas un peu?

Le doigt dElodie explore le sexe. Fabienne ouvre la bouche puis la referme. Au lieu de répliquer, ses cuisses sécartent, soffrant à la visite digitale. Cela vaut toutes les dénégations.

— Cest alors que Christophe qui passait par là

Les cuisses se referment sur la main quelles gardent prisonnière.

— Ou oui

— a profité des circonstances favorables.

— Je Je ne voulais pas.

— Je te crois, mais cela ne ta pas empêché de jouir Ne mens pas, je tai vue!

— Oh, jai honte!

— Mais non, mais non.

— Je men veux davoir joui.

Voilà ce qui la tracasse, davoir joui dune étreinte non désirée, honte davoir pris du plaisir malgré les circonstances, et peut être pire, à cause des circonstances. Elodie accentue la pression sur le clitoris.

— Caresse-moi aussi, cela te fera du bien.

Pour oublier ses déboires, Fabienne se jette à corps perdu dans les caresses. Jamais elle na autant eu besoin des baisers dElodie

Les deux femmes sont encore dans la baignoire.

— Tu vas mieux?

La jeune fille cache sa figure dans la pliure du cou.

— Oui, bien mieux.

— Tout est oublié alors?

— Oh non! Jai encore le fondement douloureux.

— Fais voir.

Elle hésite à montrer son cul.

— Naie aucune crainte, je vais te passer de la crème.

Fabienne accepte de se mettre à quatre pattes et présente ses fesses. Lanus est congestionné. Pas étonnant après la sarabande menée par la jeune fille! Elodie ouvre un pot sur létagère, y prélève une noisette de crème quelle étend sur le trouffignon rougi.

— Et comme ça, ça va ?

— Ou oui.

— Il ta fait mal, Christophe?

— Non, mais

— Mais, tu es vexée quil se soit pour ainsi dire, servi avant que tu lui donnes la permission, nest-ce pas?

— Oui. Oh je lui en veux! Et pourtant

Elle suspend sa phrase. Son amie lencourage à poursuivre.

— Oui? Que veux-tu dire?

— Je me demande Est-ce que jaurais autant joui si cest moi qui le lui avais demandé?

Elodie pense la même chose mais nose pas lexprimer. Elle sait par expérience que le plaisir résulte dune alchimie complexe. Elle est persuadée que la jouissance de la jeune fille provient en partie de la correction subie et de la brutalité de Christophe. Cela ne veut pas dire que Fabienne soit une adepte de la fessée, mais aujourdhui, les circonstances

— Si tu veux, je le gronderai.

— Non, pas la peine. Je me rends compte à présent que jen avais envie. Tout compte fait, il a eu raison den profiter.

— Jaime te voir dans cet état desprit.

— Mais quil ne croit pas être quitte à si bon compte!

— Je te fais confiance pour concocter une petite vengeance.

Elodie frisonne. Le soir tombe, il fait plus frais même à lintérieur.

— Si on sortait?

— Je veux bien, mais où sont mes affaires?

— Je nen sais rien, je tai récupérée nue à la porte de la chambre de Lisette.

— Ma robe et mon slip doivent sy trouver.

— Écoute, je te propose de te reposer dans la chambre du fond, que tu connais déjà. Je récupérerai tes affaires. Tu resteras dormir ici ce soir, ça te va?

Elle réfléchit une seconde avant daccepter:

— Tu as raison, je nai pas le courage de reprendre la route pour rejoindre mon appartement. Jaccepte ton invitation.

Elodie laccompagne à la chambre. Pour ne pas la gêner, elle reste nue.

— Repose-toi, tu en as besoin. Tu nous rejoindras tout à lheure. Tu ne leur en veux plus?

— Non. Même à Christophe, je nen veux pas. Sois sans crainte

A suivre

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