Ballot 2

Cest un insatiable. Le loup a trouvé une nouvelle proie et se met à lécart pour la dévorer seul. Pauvre Margot, son envie de trouver un brave type laveugle. Si je laisse faire elle pourra dans quelques mois chercher un père à deux mouflets au lieu dun! René aura disparu, trouvé un autre terrain de chasse. Jai de la peine pour cette jeune mère, mais au nom de quoi irais-je casser son rêve damour? Elle a plus dexpérience que moi, certainement. Lexpérience nest pas toujours un phare, la conduite de Margot en est lillustration. Elle est majeure, agit librement. Peut-être est-elle en appétit. Pourquoi lui voler un plaisir promis.

René est pressé. Il la chauffée à blanc sur la piste, elle a bu, elle est pleine de bonne volonté, disposée à prouver son attachement à ce flatteur éhonté. Quelques baisers sur la bouche pour égarer le peu de vigilance éventuelle et il passe à loffensive. Les gros seins dénudés larrêtent à peine. Il attaque hardiment le bas, trousse en quelques gestes précis. Margot glousse quand il applique sa main au bon endroit. Lexpérience du samedi précédent inspire le galant(? ), il fait exécuter un demi-tour à la brave fille, lui lève les bras vers le mur où elle doit prendre appui, pèse sur ses reins: je ne vois plus son dos. Le bon apôtre jette un il alentour, dégage ses affaires pendant cette inspection, laissant apparaître un fessier plantureux et blanchâtre toujours marqué par la ligne dun string rouge.

Un quart de tour, du pied il augmente lécart des jambes, se place à bonne hauteur, éloigne lobstacle de tissu et se propulse brutalement dans les chairs. Quelques secondes il se félicite de lhumidité et de la chaleur de ce vagin accueillant, immobilisé dans le corps de Margot. Des deux mains il soulève le bassin trop affaissé, prend ses aises et lance lassaut. A grands coups de boutoir il donne du plaisir, passe du trot au galop, semballe, se fige, se retire satisfait, se rhabille et retourne vers la salle, poursuivi par lamoureuse surprise davoir reçu en si peu de temps dune charge fantastique une aussi importante quantité de sperme.

Ils ont regagné leur place, ne dansent pas, après leffort le réconfort, ils boivent. Margot doit sétonner du peu dattention quil lui porte désormais. De mon côté il ne découvre pas disolée. Je suis seul, il ny a personne à me piquer. Finalement il tire Margot sur la piste et subit avec ennui les démonstrations embarrassantes de tendresse et de reconnaissance de lhypothétique mère de ses enfants.

A minuit trente arrive un groupe. A cette heure la caisse est fermée, lentrée est gratuite. Une main sabat sur mon épaule. Je lève les yeux. Jenna me sourit:

-Alors, ta visite a fait faux bond. Je te présente Alfred qui a accepté de me transporter, lui. Tu le connais

-Bien sûr. Comme tu las deviné, mes amis se sont décommandés en dernière minute. Je suis donc venu ici avec le secret espoir de recevoir ma première leçon de danse.

-Hélas, jai fait à Alfred la même promesse pour ce soir. Il sera difficile de vous satisfaire tous deux. Alfred veux-tu nous commander à boire?

Lautre naïf fonce au bar. Jenna me sourit. Ils reviennent du cinéma et souhaitent terminer la soirée ensemble. En ma compagnie, si je les accepte à ma table. Une ombre se projette sur la table, René me demande si je permets et sans attendre ma réponse remorque lenjôleuse vers la piste. Alfred revient avec trois verres.

-Où est-elle passée?

Du menton je désigne la piste. Il regarde, il voit, sassied. Je le console en lui racontant ma propre mésaventure, vieille de huit jours. Sil veut danser, mieux vaut se trouver une autre fille, il a peu de chance de revoir Jenna cette nuit. Mais voici Margot, les yeux rougis, le visage défait.

-Tu te rends compte, René ma demandé de dégager pour laisser la place à sa copine. Je peux masseoir près de vous?

-Mais oui. Je te conseille toutefois daller te rafraîchir un peu aux toilettes.

Elle me regarde, se demande si je sais. Je lui délivre un sourire encourageant et elle saisit son sac pour aller se refaire une beauté.

-Tu la connais. Cest ta copine?

minterroge le dernier venu. Je lui explique que Margot et moi avons fait quelques pas ensemble avant lattaque de René.

-Il me la soulevée comme il vient de te voler Jenna. Le goujat lassé la laisse tomber pour soccuper de ta professeur de danse. Cest un vorace, il ramasse tout ce quil peut. Jai dansé avec une autre jolie fille, elle ma quitté à minuit. Le dénommé René a eu le culot de tenter de men séparer. Il est tombé sur un bec, la demoiselle ma préféré.

-Si je linvite, tu ne seras pas vexé?

-Mon cur espère ailleurs. Je ten prie, fais la danser. Tu la consoleras.

-Vous permettez, monsieur. Voudriez-vous maccorder cette valse?

Voilà une connaissance appréciée. Jeanne me lavait fait oublier.

— Vous étiez dans la salle? Excusez-moi; jaurais dû vous inviter, je suis impardonnable. Ce sera avec plaisir, en souvenir de la fois précédente. Votre mari ne valse toujours pas? Tant mieux pour moi.

-Je nai pas voulu vous déranger plus tôt. Vous formiez un si beau couple avec cette jeune fille. Je vous souhaite beaucoup de bonheur. Mon mari vous félicite et vous invite à notre table pour vous remercier de me faire plaisir.

Cette trentenaire est parfaitement à laise et entretient la conversation. Je suis attentif et me réjouis de pouvoir valser pour le pur plaisir de la danse, sans arrière pensée de conquête. Ca ne dure guère. Elle me provoque plus clairement. Il lui est arrivé quelque chose dinhabituel cette semaine, elle a rêvé notre rencontre actuelle. Dans quel état va-t-elle me présenter à son mari reconnaissant si elle continue à diffuser dans ce corps à corps toute la chaleur de son envie. Ses yeux sembuent, ses lèvres disjointes soufflent une haleine parfumée à la violette.

A proximité, Margot rayonnante mène un Alfred qui sembrouille les pieds. Elle tient bon, le maintient debout, le serre contre elle pour lui éviter la chute, rit, le fait rire sur son ventre coussin. Succombera-t-il à la pulpeuse tentation? Je vais rejoindre Joseph, le mari dAnnie-Aime, la valseuse. Margot et Alfred seront mieux seuls à table. Le brave célibataire vient peut-être de découvrir sa perle rare. Ce Joseph est un brave type, jamais je ne pourrai briser sa famille. Il devrait faire un effort, la valse est accessible, surtout avec une danseuse comme Annie. Jinsiste, mais le regard de lépouse mimpose le silence. Nous nous reverrons, elle lespère et le mari me réservera une place à leur table avec plaisir, si je suis seul.

Je vais interrompre la conversation du nouveau couple pour une dernière danse avec Margot. Je me permets de lui rappeler lexistence dune pilule du lendemain à utiliser au cas où elle aurait à regretter un rapport sexuel. Paupières plissées, elle saisit lallusion, me remercie du renseignement, dépose un baiser sur ma joue. Nous ne terminons pas la danse. Quelle aille soccuper dAlfred. Je les salue. Je peux men aller. Maman, quand je rentrerai à la maison, de son lit demandera:

-Cest toi, Nicolas?

Je ne suis pas au bout de mes surprises. Contre un arbre du parking adossée, Jenna attend lassaut de René. Ils ne me voient pas, je les observe un moment. Par la force des circonstances je deviens voyeur! René travaille des mains, sagenouille et fourre son groin dans lentrecuisse, sy attarde longuement, arrache des cris de plaisir, mais se garde de montrer ou de brandir son attirail. Sa brutale étreinte de Margot a laissé des traces sur son sexe. Une fellation le trahirait. Il redoute déchouer dans une tentative de pénétration. Il fait de son mieux pour assouvir Jenna, quitte à rester à genoux sur le macadam mouillé. Tout le monde le sait: les hommes se soulagent au pied des arbres quand les prend une envie pressante. Les laveries ne sont pas faites pour les chiens!

Jenna est-elle satisfaite, le mode demploi lui convient-il? Je les vois embarquer dans un coupé sport rouge cette fois. Serait-il loueur de voitures ou employé dans ce type de société?

Cest devenu une tradition: ce vendredi Jenna maborde dans le couloir.

-Mais ce sera avec plaisir. ..Alfred nest pas disponible? Quoi, il ta envoyée sur les roses; Oh! Le malappris! Je te prends où, à quelle heure? Je préférerais une heure plus tôt Ca ira? Sois ponctuelle, je nattendrai pas plus de cinq minutes. A demain.

Elle na vraiment honte de rien. Quand cessera-t-elle de me prendre pour un ballot? Je vais lui réserver un chien de ma chienne. Je sais dans quel sex-shop je vais trouver ce quil me faut. Sous les nappes, certaines table du bal sont des tables de jardin métalliques avec des pieds à volutes en fer forgé, renforcée danneaux. Je vais féliciter Alfred pour son courage. Il a lintention daller compléter sa formation en danse et tendresse avec Margot. Je lui annonce mon plan. Il en rit et me promet darriver assez tôt.

Premiers sur le parking, je me permets de faire à Jenna des reproches sur sa désinvolture; elle nous a traités, Alfred et moi comme des nigauds mais nous ne lui permettrons plus de nous planter seuls pour rejoindre un René incapable daller la chercher. Elle prend un air contrit, mais massure quelle soccupera nécessairement de moi puisque René ne se présentera pas avant vingt-et -une heures trente.

Un orage sabat sur la région. Les grosses gouttes de pluie tambourinent sur la tôle.

-Je serai un bouche-trou? Tu te moques de moi? Tiens, voilà Alfred. Grâce à ton indélicatesse il a fait une belle rencontre.

-Si tu veux. Mais cest une pauvre fille facile. René sest vanté de lui avoir fait du bien, si tu vois le topo.

Enfin, cest un vantard. Il raconte beaucoup, mais nagit guère.

— Ce nest pas mon impression. René saute tout ce qui bouge. Tu dois lavoir expérimenté comme Margot, jen suis sûr.

Touché! Elle vire au rouge. Comme toujours, lacte na pas dimportance. Être vu est plus gênant. Elle peut se poser des questions.

Bon, entrons. Je loue deux tables éloignées lune de lautre. Alfred, Margot, Jenna et moi en occuperons une, au début. A mon bras droit, discrètement, je fixe une poignée de menottes. Je demande lheure à Jenna, elle tend son bras gauche et se retrouve prisonnière de lautre poignée. Une chaîne nous unit.

-Nous sommes liés pour tout le bal. Ca te déplaît? Tu mas fait poireauter une fois, pas deux. Cest fort déplaisant, demande lavis dAlfred. Si je le souhaite tu vas tenir tes promesses. Est-ce si terrible? Si tu ne veux pas mapprendre à danser, nous resterons assis. Tu pourras me raconter les exploits de René contre les murs ou dans son inconfortable coupé sport de location. La prochaine fois recommande lui une berline à vitres teintées, on verra moins tes fesses

-Mais quest-ce que tu racontes?

-Ma voiture stationnait près de la sienne il y a deux semaines. Samedi dernier tu as dû te contenter dune masturbation et dune léchouille puisquil sétait épuisé avec qui tu sais.

-Mais tu mespionnes, cest honteux, espèce de vicieux.

-Jai une voiture magique, il suffit que jy prenne place pour voir ton cher René en action, avec toi ou avec dautres. Je ne peux pas sortir fumer une cigarette sans surprendre René en train de baiser dehors. Suis-je coupable ou condamnable ?

Les deux amoureux ne suivent pas notre conversation. Margot ne lâche pas son Alfred chéri. Le monde peut sécrouler, ils nen sauront rien. Toujours aussi discrètement, pendant la bouderie de ma prisonnière, je dégage mon poignet et attache la menotte dans un anneau sous la table.

-Que fais-tu? Ah! Non. Pas ça. Je te jure que jirai danser toute la nuit avec toi. Si tu ne me détaches pas, René te cassera la figure.

Je me lève et vais attendre à lentrée larrivée de Jeanne, Denise et Françoise. Nous irons à lautre bout de la salle. Quelle est belle ma petite Jeanne. Elle me saute au cou, dépose un gentil baiser sur mes joues. Jenna se penche pour constater avec rage mon occupation nouvelle. De la piste je lui adresse des signes amicaux au passage. Elle a examiné lextrémité des menottes sous la table. Seule la clé la délivrera. La clé est dans ma poche. Par le détail je raconte à Jeanne ma vengeance. Elle me trouve cruel. A sa prière je promets de libérer Jenna à minuit, pas plus tard, avant le départ des trois cousines.

René est arrivé, hé, hé. Sans spresser hé, hé. Le grand René, le beau René, sans son cheval et sans son lasso. Il a trouvé Jenna seule, affligée, en larmes mais effrayée par les moqueries que déclencheraient des appels au secours et donc beaucoup plus discrète que prévu. Il a écouté, a inspecté le piège, sest relevé désolé et furieux et ma cherché du regard.

Il maborde, mordonne de libérer ma collègue ou je devrai aller régler ça entre hommes à lextérieur. Nous sortons sous la pluie. Je nutilise mes prises de judo quen cas de défense. Une fois René sécrase sur le dos, prend son temps pour se relever lourd de leau ramassée. Il charge comme un taureau, heurte mon pied et pique du nez dans une flaque deau et de boue. Je laide à se relever et lui conseille daller se changer. Les curieux, sur le perron applaudissent le vainqueur, sans pitié pour le prétentieux.

Seule Jenna est déçue de me voir revenir intact. Elle se penche, se demande où est son défenseur. Peut-être reviendra-t-il. Jeanne ne tient plus de joie. Sur la piste elle ose linattendu. Levée sur la pointe des pieds, elle plaque ses lèvres sur les miennes. Un gentil baiser, bien chaste, lèvres serrées

-Tu sais, jai eu peur. Jai regardé, tu ne las même pas touché. Avait-il trop bu?

-La fureur fait perdre léquilibre. Il faut savoir rester calme. Il sest emmêlé les pieds. Jai eu de la chance.

La chance ne me quitte pas. Je suis un héros par chance, je mérite un baiser plus audacieux, lèvres entrouvertes, humides dadmiration juvénile pour mon calme olympien.

Oui, mais si elle continue à membrasser comme ça, mon calme va sévaporer.

Les gens heureux nont pas dhistoire. Minuit approche, rendez-vous est pris sur la polaire, à la même heure. Elle me remet une carte de visite au nom de ses parents. Si je passe chez eux, ils lui accorderont peut-être lautorisation de rester plus tard, rassurés par mon allure. Les deux cousines insistent également. Je verrai. Elles sen vont joyeuses, oubliant Jenna à sa table attachée. Je les raccompagne, reviens à ma première table.

-Ce nest pas drôle de rester assise. As-tu compris laffront et lennui? Que faisons-nous maintenant?

-Où est René? Que lui as-tu fait? Tu lui as fait mal?

-Il a glissé dans leau et sest couvert de boue. Il est parti se changer, je ne sais pas sil reviendra. A trois heures, si tu le souhaites je te déposerai devant chez toi.

-Dhabitude cest lui qui revient et lautre nest pas beau à voir. Sil a glissé tu as eu de la chance.

Cest étrange, lune a vu, lautre non. Pour elles jai eu de la chance.

-Merci pour le piège. Tu profites de ma voiture et tu souhaites me voir rossé par ton copain. Tu mérites de rester encore attachée.

-Oh! Non, je ten supplie, toute la salle me regarde, jai lair bête, seule, abandonnée. Délivre-moi. Si tu veux, tu tattaches à moi et nous irons danser comme promis.

Je sors une deuxième paire de menottes de ma poche: un bracelet pour moi, un pour elle. Je peux libérer la table et reprendre la première paire. Je rêvais dattacher René en face de Jenna. Tant pis, je naurai pas cette satisfaction.

-Tu en as beaucoup des jouets? Ca me donne des idées.

La chaîne est assez longue. Danser ainsi unis devient un jeu. Jenna sen amuse, oublie son héros.

-Blagueur, tu nas vraiment pas besoin de leçon. Si javais su. Elle se rapproche.

-Su quoi?

-Tout ça. Tu tes débarrassé de René la terreur, tu danses mieux que moi, tu emballes les plus belles gamines. Elle est un peu jeune pour toi cette Jeanne? Tu as remarqué: Jeanne ou Jenna, cest presque la même chose.

A la différence que Jeanne a plus de retenue. Ma prisonnière ne cherche plus la fuite mais le contact. Si cest pour me voler la clé, elle se trompe. Elle est à labri, je lai confiée à Alfred en passant près de lui.

Je comprends René et ses sorties de salle. Cette fille est née tentatrice. Elle a un tempérament de feu. Elle ferait un malheur sur l « Ile de la tentation »

-Dis, je te plais? Je regrette de ne pas avoir vu tout de suite qui tu étais vraiment. Je me sens si bien contre toi. Je voudrais être ta prisonnière à vie.

Elle me flatte et me câline, se fait chatte, cherche mon regard, veut me charmer et me troubler. Je ne suis pas maître corbeau.

-Tu sais, jai envie de faire lamour avec toi.

Related posts

Claire: Le job qui a changé ma vie – Chapitre 2

historiesexe

Cathy et Richard 2: l'anniversaire – Chapitre 1

historiesexe

Vacances de neige – Chapitre 6

historiesexe

Laissez un commentaire

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que cela vous convient, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte .