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Les métamorphoses de Sylvie – Chapitre 30




30 – La suite d’un premier samedi mémorable.

Il n’y avait que peu à voir dans mon futur magasin, mais à chaque pas que je faisais, je ressentais des impressions inimaginables : son imitation dans moi, c’était fabuleux !

Le responsable des travaux, celui-là même qui nous avait vus mais qui n’a jamais fait la moindre allusion déplacée, m’a montré la maquette de mon magasin, réalisée selon les instructions de Marc. Je n’en revenais pas, c’était exactement ce que je voulais. C’était important pour moi, car cela signifiait que, même si parfois il avait l’air inattentif à ce que je disais, Marc m’avait bien écouté et il savait ce que je souhaitais.

Je me suis tournée vers lui et l’ai remercié d’un long baiser sur la bouche, en lui glissant à l’oreille :

Je suis trempée ! J’ai bien fait de mettre un slip, parce qu’on pourrait me suivre à la trace ! Ton postiche me fait un sacré effet ; heureusement que la ceinture est là parce que je me demande s’il ne tomberait pas.

II a souri puis il a dit :

Que dirais-tu de remonter dans notre… enfin dans ton appartement, pour parler plus à l’aise ?

J’ai complété à voix basse en espérant que pas un seul des ouvriers comprenait le français :

Et on pourra parler aussi de ce qui me remplit le sexe ?

Oui, bien sûr, ma chérie !

Nous sommes repassés par le garage puis nous avons remonté lentement, la main dans la main, l’escalier qui conduisait « chez nous », parce que j’avais bien noté qu’il avait dit d’abord « notre » appartement avant de se reprendre et de dire « ton appartement ». J’étais heureuse, jamais je n’aurais cru que des petits mots pouvaient donner tant de plaisir. Il était encore tôt, sûrement avant sept heures du matin. Marc a voulu que nous nous asseyons dans le salon. Une fois assis, il a pris la pochette du 33 tours que j’avais écouté et réécouté hier.

 Mozart ! C’est mon compositeur préféré. Et tu as son concerto pour piano n° 21 ! L’andante, sa seconde partie, est le morceau que j’adore par-dessus tout.

Moi aussi, c’est ce que j’écoutais quand tu es arrivé. Je l’ai écouté au moins trois fois de suite.

Nous sommes ensuite partis dans une très longue discussion au cours de laquelle nous nous sommes exposés nos goûts communs. J’ai découvert que nous avions de très nombreuses choses à partager. J’étais heureuse, non seulement il me faisait l’amour comme un dieu et comme si, ainsi qu’il me le disait sans arrêt, j’avais été sa déesse, mais en plus il partageait mes passions.

Au bout d’un moment, je me suis levée et j’ai remis la musique. Comme j’étais debout, je lui ai pris les mains et je l’ai forcé à se lever. Une fois qu’il a été en face de moi, je lui ai ôté ses vêtements que j’ai jetés sur le canapé, j’ai enlevé ma robe et mon slip puis je me suis collée à lui pour écouter cette musique enchanteresse. Il a eu l’air très heureux, il m’a longuement caressée. A la fin du morceau, il s’est agenouillé devant moi et m’a embrassé le ventre, puis il a défait la ceinture et, avec beaucoup d’attentions, il m’a enlevé son postiche du sexe. J’étais dans un état second : nue, debout devant lui, aussi nu que moi mais agenouillé à mes pieds, le sexe vide mais attendant avec impatience qu’il vienne remplacer son cadeau par son vrai membre. Il l’a compris puisque, en se relevant, d’une poussée lente mais continue, il est venu dans moi. J’ai joui quasi instantanément. Il m’a glissé à l’oreille :

Veux-tu qu’on s’aime sur cette musique ?

Je l’ai serré dans mes bras, j’ai poussé mes seins tant que j’ai pu vers son torse, j’ai encerclé sa taille avec mes cuisses et je lui ai dit, en le regardant droit dans les yeux :

Oui !

Ce fut encore de la folie. Je n’avais jamais fait l’amour debout somme ça, tout en écoutant ces notes merveilleuses.

Une fois de plus, nous n’avons qu’à peine bougé. Je me serrais convulsivement autour de lui en ahanant mon plaisir, il se contentait de rester raide dans moi, enfoncé dans mon sexe comme il ne l’avait jamais été au cours de nos ébats amoureux. J’ai reçu sa liqueur dont je ne me lassais pas ; il m’a allongée doucement au sol et il a fini d’éjaculer en me regardant droit dans les yeux, avec un air de tendresse et d’amour qui m’a bouleversée. Je lui ai rendu son regard et, sans que nous ayons prononcé un seul mot, nous avons compris tous les deux que nous venions de nous faire une merveilleuse déclaration d’amour.

Il a pris mes mains dans les siennes et a mis ses bras en croix, me contraignant à faire la même chose. Avec un petit gémissement, il s’est laissé aller tout contre moi. J’ai reçu son corps lourd sur le mien comme un véritable don qu’il me faisait.

J’ai ôté mes mains, je les ai passées derrière son cou et je l’ai serré le plus fort que je pouvais contre moi en fermant les yeux.

Il m’a embrassée tendrement derrière l’oreille, là où il savait que je ressentais un effet terrible en moi, puis il m’a murmuré d’un ton faussement contrit :

Et voilà, il va encore falloir que je te relave !

J’ai souri, je l’ai resserré entre mes bras, j’ai passé mes cuisses derrière son dos et j’ai serré tant que j’ai pu, avant de lui apprendre :

Oui, mais avant il faut que tu m’emmènes !

Il s’est redressé sur les genoux puis il s’est mis debout en restant toujours dans moi. Comme à chaque fois que nous étions dans cette position, j’ai eu l’impression qu’il allait tout au fond de moi, qu’il ne pouvait pas aller plus loin et j’ai émis des liqueurs parfumées du fond de mon sexe. Je les sentais couler le long du sien. Il a dû ressentir la même chose puisqu’il s’est dépêché de nous emmener ainsi unis dans la salle de bains. Avant que nous partions, j’ai pris dans une main l’objet que j’avais eu dans le sexe en lui souriant : je venais d’avoir une idée.

Une fois arrivés dans la salle de bains, je lui ai demandé :

Mets-moi par terre, s’il te plaît.

Il m’a déposé doucement au sol puis il s’est enlevé de moi. Il m’a dit :

Je crois que je comprends pourquoi tu as pris mon cadeau.

Je lui répliquai :

 Justement, aide-moi, s’il te plaît. Je m’ouvre avec mes mains, mets mon cadeau dans moi, s’il te plaît.

Avec délicatesse, mais profitant de tout ce qui était encore en moi pour améliorer la pénétration, il m’enfonça l’énorme postiche dans le sexe. Je commençais à jouir et je l’en informai :

Oui, continue ! C’est bon pour moi, si tu savais ! C’est d’autant meilleur que tu me le fais toi-même et que tu regardes !

 C’est vrai, me répondit-il d’une voix à la tonalité altérée.

Une fois qu’il – enfin sa représentation – a été bien enfoncé en moi, il m’a demandé, alors que je posais ma main sur mon ventre pour sentir jusqu’où il me montait dans le sexe :

 Et maintenant, Sylvie ?

Je lui ai répondu en lui exposant l’idée folle qui m’était passée par la tête :

Maintenant, viens dans mon cul, toi, en vrai !

Il protesta :

Mais tu ne te rends pas compte, tu…

Je l’ai interrompu en lui apprenant :

 Peu m’importe que ce soit difficile ou non, je veux avoir toi en vrai et ton cadeau dans moi, en même temps, entre mes cuisses ! C’est pour que tu comprennes à quel point j’aime ce que tu me fais.

Tu es sûre ?

 Oui ! Vas-y, ne me ménage pas !

Malgré cette injonction, il se mit debout et partit, me laissant seule. J’ai gémi :

Où va-tu ?

Il était déjà de retour avec le tube qui était dans le coffret de mon cadeau. Il m’a appris :

 Sylvie, ma douce, ça va être déjà assez difficile pour toi de m’avoir en deux exemplaires dans tes petits orifices voisins que j’aime tant. Alors je dois prendre des précautions. Souviens-toi ce que t’as dit ton amie gynécologue… et elle ignorait que tu voudrais faire ça !

A cette évocation, je souris : je me souvenais surtout de ce que m’avait confié Martine alors que nous étions avec Nadine à propos de lui, justement.

Alors que je souriais à cette évocation, il m’a tartiné les fesses avec l’espèce de gel contenu dans le tube, puis il s’en est mis sur le gland. Il s’est recouché derrière moi puis il m’a dit :

Attention, Sylvie ! Je vais essayer de me mettre où tu veux.

Oui, vas-y, n’aie pas peur de me faire mal !

fut ma seule réponse. J’ai ajouté :

Non, attends, je vais me mettre à genoux, ce sera plus facile pour nous deux.

Aussitôt dit, aussitôt fait : je lui ai tendu mes fesses, j’ai même ouvert mon petit trou en les écartant l’une de l’autre avec mes mains. Il a posé son gland sur mon petit trou et il a poussé doucement, doucement. Je sentais que ça glissait, malgré la grosseur que j’avais dans le sexe.

Tout d’un coup, je ne sais par quel miracle, il a été entièrement en moi. Nous avons crié tous les deux et je lui ai dit :

Jamais je ne m’étais senti aussi pleine de toi !

Il a un peu reculé et est revenu se planter au fond de mon petit trou. J’ai commencé à jouir deux fois plus vite que d’habitude. Lui aussi, certainement, parce que d’un seul coup ses mouvements sont devenus totalement incontrôlés. Je me suis mise à hurler :

Je suis ta salope, Marc, défonce-moi avec ton gros truc que j’ai déjà en moi ! Attends !

Je me suis emparé du gros substitut de lui que j’avais dans le sexe et et j’ai commencé à le remuer dans mon vagin. A partir de là, ça a été du délire.

Je n’ai même plus conscience de ce que nous avons fait. Tout ce que je sais, c’est que je me suis retrouvée, au bout d’un temps dont j’ai ignoré la durée, à plat-ventre sur le sol, noyée dans une flaque de mes jouissances et lui enfoncé dans moi, mon cul tout chaud de la semence qu’il avait dû me prodiguer sans avarice. Son poids m’écrasait au sol. Il avait ses deux mains sur mes seins et j’adorais ça. Il m’embrassait la nuque, parfois il mordillait ma peau douce à cet endroit.

Nous nous sommes un peu calmés l’un dans l’autre, puis il s’est retiré de moi, entraînant avec lui un peu de sperme qui a rejoint le produit de toutes mes émotions, agrandissant ainsi la flaque qui était sous mon sexe. J’ai pris son substitut et je l’ai retiré violemment de mon sexe, me remettant sans l’avoir fait exprès dans un nouvel état de jouissance. Il a attendu que je sois calmée puis il s’est mis à côté de moi en me caressant les cheveux. Il m’a dit tout doucement :

Ma douce, jamais je n’aurais cru que ça t’aurait fait cet effet là ! Et tu t’es toi-même traitée de salope ! Ce n’est pas ton vocabulaire habituel.

Je me suis tournée vers lui, en restant au sol, ce qui fait que j’avais son cadeau, gluant de tout ce que j’avais mis dessus, vers mes fesses. Je lui ai dit :

Je sais, Marc, je me suis étonnée moi-même. C’était inconsciemment, pour te dire de ne pas me ménager ! Je suis heureuse d’avoir été ta salope, je suis sûre qu’aucune autre femme n’a été pénétrée par toi de deux cotés en même temps.

Il s’est mis à rire :

Non, que veux-tu, je ne suis qu’un pauvre homme avec un seul sexe.

J’ai justement pris son sexe dans ma main et je lui ai dit, en l’embrassant sur l’extrémité du gland :

Oui, mais quel sexe !

Il m’a regardé longuement, m’ a encore caressée un peu, puis il s’est relevé et m’a aidée à le faire. Il m’a prise tout contre lui et il m’a appris :

Tu es merveilleuse, tu es un amour !

J’aurais préféré qu’il me dise : « Tu es mon amour ! », mais je me suis dit à ce moment là qu’il viendra un moment où il sera obligé de me dire qu’il m’aime. J’étais tellement incroyablement heureuse que j’ai fondu en larmes. Il ne savait plus quoi faire ni quoi dire. Je lui a appris, entre deux hoquets :

C’est que j’ai été si heureuse, si heureuse !

Nous nous sommes encore câlinés debout puis nous avons prix encore une douche au cours de laquelle, comme d’habitude, nous n’avons pas arrêté de nous caresser partout.

Une fois que nous avons été tout propres, biens secs, il m’a dit :

J’ai une idée pour la suite.

J’ai levé la tête vers lui, l’air toute étonnée :

 Ah bon ! C’est quoi ?

(à suivre)

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