Fin de l’été, fin des vacances, la rentrée des classes s’annonce en ce début septembre. Mon moral est déjà en mode automnale, bien que la météo reste très douce pour cette fin de saison. Je me promène dans les rues, seule, à la recherche des dernières fournitures scolaires nécessaires.

Mon fils entrant en école d’ingénieur, je le conduis dans la nouvelle ville où il va vivre à 200 kilomètres de chez nous…

Fière de lui, mais aussi triste qu’il quitte notre foyer, je n’ai pas le moral à le conduire pour sa rentrée des classes. Malgré ses 19 ans, son studio et ses études, il reste et restera mon bébé à moi.

Par chance, le soleil pointe un peu son nez cette après-midi, j’en profite donc pour visiter les rues aux alentours de son appartement, prendre un thé sur une terrasse et si possible faire un brin de shopping, histoire de tuer le temps.

Certaines boutiques font des promotions, en particulier celles qui m’intéressent le plus, ça me fait oublier mes idées noires.

Je passe de l’une à l’autre, machinalement sans réellement réfléchir.

Coïncidence, ou simple hasard je remarque une petite blonde qui a les mêmes goûts que moi.

Depuis le café en terrasse sur la place où je l’ai vu la première fois, puis ici dans la troisième boutique de fringues que je visite, elle est présente, simple coïncidence ?

J’ose lui faire un sourire qu’elle me rend et nous commençons à échanger nos avis sur les vestes et frusques de la boutique.

Etonnement ; ses idées et remarques rejoignent les miennes, bien que nous n’ayons pas le même physique ni la même morphologie, nos avis sur les teintes et les coupes des articles sont sensiblement similaires. Ainsi nait une complicité et peut-être une future amitié…

La discussion se fait plus personnelle, et nous nous rendons compte que nos vies sont très similaires, notre âge, chacune deux enfants, mariées et working-girl surbookées !!

Nous décidons d’un commun accord de nous offrir un moment de détente sur une terrasse de café, avant de poursuivre ensemble notre shopping.

Une complicité s’étant installée entre nous, je choisis deux jupes dans cette nouvelle boutique que je vais essayer, et ma nouvelle amie un top, un t-shirt et une robe, nous allons chacune dans notre cabine respective.

Je retire mon pantalon, heureusement j’ai des chaussures ouvertes, j’aurai eu l’air bête en jupe avec des chaussettes, je mets la première jupe, noire assez courte mais pas trop elle me va impeccable, je ressors m’admirer dans le miroir du magasin.

Simultanément Estelle, ma nouvelle amie sort elle aussi, avec la robe qu’elle a choisie, on dirait qu’elle a été faite pour elle, sage mais féminine.

De mon côté, ma jupe est assez courte et échancrée sur ma cuisse gauche.

— Alors Estelle comment trouvez-vous ma jupe ?

Je tourne sur moi pour lui montrer sur toutes les coutures, je me sens à l’aise avec.

— Très bon choix Paty, et la mienne qu’en pensez-vous ?

— Elle vous va à merveille, dommage que l’on voit l’attache de votre soutien-gorge dans votre dos, il faut changer de modèle ou ne pas en porter !!

Estelle rougit en écoutant mes propos, puis elle aperçoit les bretelles apparentes et surtout l’attache disgracieuse dans son dos.

— Je crois que vous avez raison mais je n’ai pas l’habitude de ne rien porter sous mes robes, mais je vais tenter pour l’essai, je prendrai le SG qui va bien ensuite.

Elle rentre de nouveau dans sa cabine, la vendeuse semblant nous laisser tranquille je fais de même et teste la seconde jupe.

Je m’y sens moins à l’aise, il faut dire qu’elle est hyper-moulante et largement plus courte que je ne le pensais, mais le tissu stretch fait qu’elle épouse bien (trop bien) mes courbes.

Je ressors pour me voir dans le miroir, Estelle est déjà ressortie, elle est de dos ce qui me permet de m’apercevoir qu’elle ne porte plus son soutien-gorge.

Je m’approche à ses côtés, elle sursaute, trop occupée à se regarder dans la glace.

— Vous avez bien fait de le retirer ; là c’est presque parfait juste un ou deux plis à revoir, vous permettez que je vous aide à ajuster ?

— Oui Paty comme notre vendeuse semble nous délaisser et je pense que vous êtes de meilleur conseil qu’elle.

Je me cale donc derrière et pose mes mains sur le tissu pour finir l’ajustement d’abord au niveau des épaules puis plus bas sur les hanches, je me mets accroupie pour être plus à l’aise.

Estelle ne bouge pas, mais je vois dans le miroir ses seins pointer sous le tissu et son visage s’empourprer.

Est-ce mes mains qui lui font cet effet ou la vue de ma culotte, je viens juste de me rendre compte qu’elle a une vue imprenable sur mon entrecuisse !!!

— Voilà, vous êtes parfaite, avec une telle tenue vous allez faire tourner des têtes !

Je me relève doucement et cette fichue jupe est remontée trop haut à mon goût.

Estelle se détend et apprécie sa nouvelle tenue.

— Mon homme va adorer, et le vôtre aussi, vous avez de magnifiques jambes vous avez bien raison de les montrer »

Je réajuste ma jupe, et au final je me décide à la prendre, tant pis soyons folle.

— Je dois vous avouer que j’envie votre poitrine, elle est ferme et gracieuse, mes petits seins m’ont toujours complexé.

— Oh vous savez ce n’est pas toujours facile, au travail les hommes ne regardent que ça et quand je fais du sport elle me gêne, et puis la vôtre n’est pas si petite ; elle est en harmonie avec votre corps, c’est moi qui vous envie !!!

— Eh bien comme nous sommes parfaites l’une et l’autre, on envoie le résultat de notre shopping à nos hommes ?

Le visage d’Estelle s’éclaire à cette idée.

Sans un mot nous allons chacune chercher nos smartphones respectifs.

Je suis la première ressortie de la cabine mais je retrouve ma compagne de shopping désappointée.

Je n’ai plus de batterie, j’ai dû faire une fausse manuvre et laisser une appli active, dégoûtée…

— On va demander de faire une charge rapide à la vendeuse en attendant, je vous prends en photo et je transfère sur votre téléphone ?

Estelle acquiesce avec un beau sourire d’encouragement, la situation semble lui plaire, poser pour une inconnue la tente dirait-on.

Nous demandons poliment à notre vendeuse ; si elle peut lui laisser son smartphone pour une recharge rapide, et comme elle ne quitte pas le sien ce serait mal à propos de sa part de refuser, elle le fait sans trop d’entrain.

Je sors donc mon portable et prends quelques clichés d’Estelle, je tourne autour d’elle pour l’avoir sous toutes les coutures, cela ne la dérange pas, elle semble en confiance avec moi.

Je lui tends le téléphone :

— A vous maintenant, c’est plus sympa que vous me preniez en photo que de faire un selfie devant la glace.

Elle hésite un instant puis nous inversons les rôles.

Je prends des poses sexy et aguichantes, ce qui a pour effet de la rendre plus libérée et intéressée dans sa façon de me regarder…

Le jeu dure quelques minutes, puis je stoppe et récupère le smartphone au grand dam de ma photographe.

— Voyons le résultat Estelle.

— Oh oui je suis pressée de voir, j’ai adoré cette séance.

Je déverrouille l’écran et vais dans mes dossiers photos, Estelle à mes côtés.

Je glisse pour arriver jusqu’aux plus récentes, mais les premières qui apparaissent me dévoilent dans des poses encore plus sensuelles et dénudées que celles de cette journée, voire franchement érotiques.

La vision impudique de cette nouvelle amie et à la fois inconnue laisse Estelle avec une impression mitigée, entre l’admiration et la gêne, les photos de ce corps à demi nu, dans des positions plus ou moins suggestives qui se dévoilent sous ses yeux la font rougir et n’ose pas m’en parler par pudeur ou peur de choquer.

Mais elle admire cette façon d’oser se libérer et se dévoiler elle qui est très prude et très classique dans ses rapports avec son mari et le sexe en général.

Je reste naturelle et arrive à celles d’Estelle.

— Alors faisons notre choix.

Mais le regard de ma voisine vient subitement de changer…

Bien malgré elle, le choc visuel, tout comme celui du haut des cuisses de sa compagne de shopping lorsqu’elle s’est baissée précédemment, ne la laisse pas de glace malgré ma conviction 100% hétéro due à son éducation et la pression sociale.

Le corps frêle et clair qu’elle voit sur l’écran, la peau et l’odeur de Paty lui rappelle ses propres souvenirs et toutes les demandes insistantes de son mari à l’époque pour faire ce type de photos avant que les enfants arrivent dans son couple.

Son trouble est intense malgré son silence, la douceur des propos de sa nouvelle amie et celle de ses mains la mettent en confiance ; au point qu’elle ressent au fond d’elle comme une envie de se laisser attirer par une femme ; goûter la sensation de l’interdit.

Drôle de sentiment nouveau pour elle.

Je colle à Estelle qui ne recule pas à mon contact, je ressens son trouble, j’ai une soudaine envie de m’isoler dans la cabine pour l’embrasser.

Je suis sur les photos d’Estelle, elle me plaît de plus en plus cette petite blonde.

— Vous me donnez votre numéro que je vous transfère celles qui vous plaisent ?

Elle semble être ailleurs, perdue dans ses pensées ; proche physiquement mais loin de moi.

— Estelle vous allez bien, quelque chose ne va pas ?

Et là sa réaction me surprend, elle me prend par la main et m’emmène vers sa cabine d’essayage l’air décidé.

A peine arrivée, elle tire le rideau pour nous isoler du reste du magasin.

Elle se colle à moi, je sens la chaleur de ses seins contre ma poitrine, son visage se rapproche du mien.

— Paty, j’ai presque 40 ans, je ne veux pas mourir bête, j’ai peur de faire une bêtise mais je veux vous embrasser, c’est la première fois que je ressens ça pour une femme, voilà c’est dit.

Elle referme les yeux et soupire, je vois bien que m’avouer son envie lui a coûté, à moi de ne pas la décevoir.

Toujours collées l’une à l’autre je pose mes lèvres sur les siennes, douce sensation, celles d’Estelle s’entrouvrent pour laisser passer ma langue.

Ce baiser dure, preuve de son envie et aussi de mon attirance pour elle.

C’est moi qui mets fin à ce doux moment, nos visages s’éloignent, je regarde les yeux de ma nouvelle amie ; ils pétillent comme ceux d’une adolescente, et elle me dit :

— Merci, je ne regrette pas, c’est mon premier baiser avec une femme, il fallait juste trouver la bonne. Au lycée, plein de filles autour de moi l’avaient fait, soit par défi pour exciter leur copain, soit qu’elles aimaient vraiment ça, moi je trouvais ça dégoûtant et me voilà avec toi dans cette cabine.

Mes mains qui étaient dans son dos remontent vers son visage, je caresse doucement son beau visage.

— Tu m’as plu tout de suite, je dois t’avouer, mais je suis ravie d’être la personne qui t’a fait changer d’avis.

Je glisse une main plus bas sur sa poitrine, ses tétons sont saillants sous le tissu, je m’arrête sur le sein droit mais mon amie se recule.

— Non Paty, ne va pas trop vite, tout ça est nouveau pour moi, c’était très agréable ce baiser, mais je veux en rester là pour aujourd’hui ne m’en veux pas.

Je retire donc ma main à regret mais bon, moi aussi j’ai été plus que surprise de la tournure des événements.

Je nous regarde toutes les deux dans la glace, et j’éclate de rire, l’une comme l’autre avons fait un transfert de rouge à lèvres ; il va falloir se refaire une beauté.

Mon rire contamine Estelle, qui fait disparaître la tension naissante entre nous.

Elle sort un mouchoir et son tube de rouge à lèvres de son sac à main.

— Tu veux que je te prête mon rouge Paty ?

Malheureusement la teinte n’est pas la même, trop claire pour mes lèvres.

— Non je vais retourner dans ma cabine, mon sac est sans surveillance et je vais me changer.

Je ressors rapidement, la vendeuse ne s’est apparemment rendu compte de rien, et ferme à mon tour le rideau de cabine.

Moi aussi je suis un peu chamboulée par ce qui vient se passer, enfin même s’il n’y a pas de suite, il faut apprécier l’instant présent.

J’ai fini de remettre mes vêtements quand je vois le soutien-gorge d’Estelle apparaître sous la cloison nous séparant, une nouvelle surprise de sa part !!!

Je le ramasse rapidement, le glisse dans mon sac, rassemble mes achats et sors de la cabine, Estelle m’attend elle aussi ses fringues sous le bras, son sac et un sourire qui en dit long sur son visage.

— Allons régler nos achats, récupérer ton portable, le temps passe vite !!!

Nous arrivons ensemble à la caisse, avec toujours l’impression de déranger la vendeuse, décidément pas très avenante.

Nous payons rapidement nos achats, et Estelle retrouve enfin son smartphone, nous sommes pressés de sortir du magasin, enfin surtout moi qui voudrais bien savoir ce que signifie l’offrande de ma nouvelle amie.

C’est elle qui m’en explique la raison avant que je n’ouvre la bouche.

— Paty, j’ai vraiment aimé ce moment à deux, tu as éveillé de nouvelles envies en moi mais il faut me laisser le temps, j’ai envie de te revoir, quand je serai prête je viendrai récupérer ce que je t’ai donné, si tu te le veux bien toi aussi…

Ne t’en fais pas, tu me plais Estelle, je le garderai bien au chaud chez moi à moins que je ne le donne à une autre belle inconnue qui fasse ta taille !!!

Elle part encore dans un fou rire, oui c’est sur nous allons nous revoir.//

N’oublie pas de me donner ton numéro, d’une part pour tes photos et aussi si l’on veut se revoir.

Au vu de la lueur dans son regard, j’ai déjà ma réponse à la question.

— Oui Paty, tu m’as tellement troublé que je n’ai plus toute ma tête, le voici !!!

Je rentre donc ma nouvelle amie dans mon répertoire et lui transfère ses photos.

Sa messagerie ne se fait pas attendre, mais elle ne regarde pas.

Je vois dans son regard un mélange de frustrations d’envies et de gênes, mais envie d’assumer ses nouvelles envies.

Estelle referme son sac, se penche vers moi pour me dire au revoir.

— Merci pour ce moment, je te recontacte dès que je suis prête à continuer mes découvertes avec toi.

Nous nous faisons une bise chaste et partons chacune de notre côté, avec plein d’idées en tête !!

Related posts

Fantasme estival. – Chapitre 1

historiesexe

souvenirs d'afrique – Chapitre 1

historiesexe

avec ma belle mere – Chapitre 1

historiesexe

Laissez un commentaire

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que cela vous convient, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte .