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mon amant Aziz – Chapitre 1




Je me revoyais, suçant Aziz, telle une professionnelle, et je dus plusieurs fois réfréner des érections en me masturbant. Le matin, je me levai très tôt, même si je n’avais rien de spécial à faire. Je pris mon petit déjeuner tout en réfléchissant sur ce qui risquait d’arriver. J’étais à la fois terrorisé et dans un état d’excitation intense.

Mon attente ne fut pas longue.

Aziz sonna à la porte dès neuf heures du matin. Il entra sans un mot et sans un regard pour moi, puis s’installa dans le canapé. Je le rejoignis immédiatement toujours sans rien dire.

— La prochaine fois que je te dis que je passe te voir, tu t’habilles en conséquence. Je ne veux plus te voir chez toi en mec, d’accord ?

— … Ok… Je ferai comme tu veux.

J’adorais lorsque Aziz me parlait avec autorité. Je me sentais complètement soumis.

— Bon… Je t’ai amené quelques petites choses pour ce soir. Car ce soir, c’est un grand soir. On sort tous les deux, en amoureux. Je veux présenter ma gonzesse au monde entier, alors t’as intérêt à mettre le paquet.

— Mais… T’es malade ! Je ne suis jamais sorti habillé en femme. Tout le monde va se foutre de moi !

— T’inquiète pas, si tu fais gaffe, personne ne verra que t’es un mec. Tu es si féminine ! D’ailleurs tu vas être carrément irrésistible avec ce que je t’ai acheté.

Aziz était effectivement entré avec un sac, ce qui m’avait intrigué. Ce qu’il en sortit ne me laissa plus aucune illusion : il avait pensé à tout.

— Tiens, voilà une paire de chaussures. Ce n’est pas que je n’aime pas les tiennes, mais elles n’ont pas assez de talons à mon goût.

C’étaient de superbes escarpins en cuir noir, avec une fermeture par petite bride à la cheville. La hauteur du talon n’était pas énorme, mais atteignait facilement les neuf centimètres. Je n’avais jamais utilisé de chaussures avec des talons de plus de quatre centimètres ! Une bouffée de chaleur m’envahit.

Durant mes réflexions, Aziz continuait à sortir des vêtements de son sac. La lingerie se composait d’un Tanga en dentelle noire et d’un soutien-gorge assorti. Ce dernier me semblait convenir à une forte poitrine. La suite était constituée par un ensemble veste pantalon en coton blanc, très chic.

Enfin, pour mettre sous la veste, Aziz m’avait amené un chemisier d’été noir semi transparent et largement échancré. J’étais plus ou moins rassuré : ce n’étaient pas des fringues de pétasse, et un pantalon, c’était moins dangereux à porter qu’une jupe. Restaient ces foutus talons.

Aziz prit les devants :

— Tu as tout le reste de la journée pour t’entraîner à marcher avec ces chaussures. De plus, tu devrais tout de suite t’habiller, pour vérifier les tailles. Je les avais notées hier, mais je ne suis sûr de rien. Allez, file, tu as une heure pour te changer. Ensuite, je te dirai si tu es "sortable" ou pas.

Je ne savais pas quoi dire, tout allait si vite. Et puis à quoi cela aurait-il servi de protester ? Aziz me tenait par mon envie d’être une femme et de lui plaire en tant que telle. Aussi je m’exécutai sans rien dire. Je pris les habits, les chaussures et me dirigeai vers la salle de bain.

Je me préparai sans me presser, et Aziz dut attendre une heure trois quarts avant de me voir réapparaître dans le salon.

Je savais d’avance que le résultat allait lui plaire. L’ensemble me seyait à merveille et les escarpins me faisaient des jambes interminables. Je marchais encore difficilement mais les brides qui maintenaient mes chevilles m’aidaient beaucoup à ne pas me les tordre.

— Tu es vraiment superbe ! Me complimenta-t-il. A faire bander un moine ! Tourne-toi que je puisse t’admirer sous toutes les coutures.

Je tournai lentement sur moi-même.

— Génial ! Comme je l’avais prévu. On voit bien ta petite culotte à travers le pantalon.

Un coup d’oeil affolé dans la glace me montra en effet mon petit cul, moulé dans ce pantalon transparent. Cette transparence faisait ressortir sans équivoque la dentelle noire de mon tanga. Un véritable appel au sexe !

Aziz semblait fier de sa blague et ajouta :

— Par contre, ta poitrine me semble un peu faible. Je pense que tu peux l’alourdir un peu.

Aussitôt dit, il récupéra deux préservatifs, les remplit d’eau à sa convenance et me les donna.

Ils tenaient à peine dans le soutien-gorge, pourtant garanti pour du 95C. Les boutons du chemiser étaient tendus à craquer. J’aperçus, dans l’entrebâillement ainsi créé, la dentelle de mon soutif.

— Impeccable, me dit-il en sortant son sexe. T’es parfaite pour ce soir. Tu vas faire bander tous les mecs de sortie. Et comme tu m’excites énormément, tu vas me soulager illico.

Un peu surpris, mais terriblement désireux de le satisfaire, je ne me fis pas prier. J’embouchai avec avidité son zob turgescent et commençai immédiatement des mouvements de langue autour du gland. De ma main droite, j’accentuai le mouvement de pompage, pour une fellation plus efficace.

Au bout de quelques minutes de ce traitement, il s’écria le souffle coupé :

— Prends-moi dans ta bouche, je sens que je viens…

Il m’inonda ainsi le fond de la gorge. J’avalai tout jusqu’à la dernière goutte…

Tout en se rhabillant, il continuait à me regarder.

— Tu sais que tu es vraiment belle, Laila… En plus, tu suces comme une reine. J’ai hâte d’être à ce soir… Un dernier truc : n’oublie pas tes lunettes, je trouve cela super sexy. Entraîne-toi à marcher avec tes talons, je passerai te prendre vers vingt heures.

Aziz m’attrapa de façon brusque et m’embrassa fougueusement. Pendant que sa langue s’appropriait ma cavité buccale, je m’aperçus que, pour la première fois, j’étais amoureux d’un homme…

Dès qu’il fut parti, je me déshabillai, pour ne pas salir ma "tenue" de ce soir. J’enfilai à la place un top en voile de soie semi transparent et un jean femme. Je remis les escarpins et m’entraînai à marcher normalement à travers les différentes pièces de l’appartement. Au bout d’une heure, je sentis que je maîtrisais de mieux en mieux la marche avec talons hauts. Ce fut même une agréable surprise, car je constatai que cela accentuait mon côté féminin. Mon cul balançait de manière provocatrice d’un côté à l’autre de mon bassin et, du fait de l’équilibre plus instable, mes gestes se faisaient plus précieux. C’est fou ! Il suffisait de quelques fringues féminines pour réagir comme une femme !

Mon angoisse subsistait cependant. Allais-je véritablement passer pour une femme?

Peu avant midi, je me décidai à devancer la sortie de ce soir. Un petit tour dans mon quartier serait déjà un bon test. Je pris un sac à main (idéal pour casser la démarche masculine), mes clés, et sortis de mon appartement.

Mon cur battait à mille, alors que je n’étais encore que dans la cage d’escalier. Une fois dehors, je marchais le regard fixé sur le sol, de peur de voir la réaction des gens.

La sensation était étrange, mais pas désagréable : un mélange de peur panique et d’excitation de la première fois.

Au bout d’un moment, je pris mon courage à deux mains et relevai la tête. Je soutins tout d’abord quelques regards de femmes, qui ne montrèrent aucune réaction.

En revanche, je me rendis délicieusement compte qu’avec les hommes, c’était bien différent. Certains me firent leur plus beau sourire, d’autres carrément des clins d’il. J’étais rassuré pour ce soir, et même pour toutes mes futures sorties.

Je pris ainsi un malin plaisir à faire claquer mes talons sur le macadam, comme le font les femmes sûres d’elles-mêmes. J’allai jusqu’à allumer les mecs que je trouvais mignons.

L’un d’entre eux me fit même des avances et me colla longtemps aux basques pendant mes pérégrinations. Je le lâchai en entrant dans un magasin de lingerie.

J’en profitai pour acheter quelques ensembles qui feraient sûrement plaisir à mon homme. La vendeuse fut tout de même étonnée que je n’essaye rien…

Étant également devenu accroc des hauts talons, je « dévalisai » un magasin de chaussures. Cette fois-ci, tous mes achats possédaient des talons avec une hauteur minimum de neuf centimètres.

Je musardai encore un peu dans les rues, puis je décidai qu’il était temps de rentrer me préparer. Il fallait que je sois parfait pour satisfaire mon homme.

Il arriva comme prévu, à vingt heures. Heureusement j’étais fin prêt. Il me reluqua avec admiration et envie, ce qui me donna tout de suite confiance. Ensuite, sans un mot, il m’embrassa, tel un couple au premier jour de son flirt. Sa main se mit à caresser délicatement mon dos, puis descendit vers mon arrière-train, qu’elle pelota plus hardiment.

— Fais attention, lui dis-je, tu vas froisser mes habits.

— Ne tinquiète pas pour tes habits. Remets un coup de rouge à lèvres et on y va.

Je repassai rapidement mon bâton de rouge à lèvres, me lançai une dernière giclée de parfum, pris ma veste et le suivis.

Une fois dehors, Aziz me prit par la taille et m’annonça qu’il m’emmenait boire un verre dans un pub.

Le chemin fut plaisant, les mecs dans la rue regardant irrésistiblement mon derrière où le Tanga, bien voyant, faisait des ravages.

Autre atout : ma poitrine. Aziz avait eu la main lourde, lors du remplissage de mes faux seins. Le chemisier paraissait littéralement exploser. Le poids aidant, le soutien-gorge avait beaucoup de mal à maintenir cette masse qui en profitait pour tressauter à chacun de mes pas. Cela semblait exciter fortement la gent masculine, et Aziz par la même occasion.

Pourvu que les préservatifs ne me lâchent pas ! Pensai-je.

On arriva enfin au pub. Aziz s’installa à une table à quatre, quelque peu isolée. Il me demanda de m’installer en face de lui et non à côté. On parla de choses et d’autres tout en prenant un verre.

Je sentais Aziz absent, comme si je ne l’intéressais pas. En fait, je compris rapidement la raison de son attitude. Il attendait quelqu’un.

Deux mecs apparurent et vinrent se présenter à notre table. Ils me furent présentés comme étant deux de ses potes.

— Je te présente Farid…, voici Laila.

Il se baissa pour me faire des bises… et en profita pour essayer de me reluquer le décolleté !

— Et lui, c’est Jamal.

Là encore, je fus de corvée de bises. Jamal semblait être un grand timide. Son regard fuyait dès que je me mettais à le regarder. En revanche Farid paraissait très vicieux. Assis à côté de moi, il ne se gênait pas pour coller son regard sur ma poitrine, fasciné par la dentelle de mon soutif, dépassant de l’entrebâillement de mon chemisier.

Aziz paraissait, quant à lui, très détendu. Je compris que je venais de passer le test. Ses potes me prenaient pour une chouette gonzesse, il était donc rassuré.

Se laissant aller, il discuta foot avec Jamal, me laissant me dépatouiller avec Farid. Ce dernier devenait de plus en plus entreprenant, malgré la présence de mon amant. Tout en me baratinant sur le fait, qu’heureusement, je n’étais pas comme les autres filles de la fac, qui s’habillent toujours en jean basket, il glissa sa main sous la table et commença à me caresser le haut de la cuisse. Il se dirigeait lentement vers mon sexe, lorsque je le repoussai d’un mouvement sans équivoque.

Il en profita pour m’attraper la main et me força à la poser sur la bosse de son pantalon. Je voulus la retirer mais Farid la maintenait fermement. De son autre main, il ouvrit sa braguette et sortit son sexe. Ensuite, il se pencha vers moi et me susurra à l’oreille…

— Prends-la et applique-toi, je suis sûr que t’es une pro.

Je regardai Aziz, mais ce dernier était toujours en grande conversation avec Jamal. J’étais très émoustillé par cette première sortie et puis j’avais envie de sexe.

Je me décidai à masturber le zob de Farid.

Au moins, sa main n’était plus libre d’aller fouiner vers mon intimité, me dis-je intérieurement, pour me donner bonne conscience. Et puis, une petite branlette ça ne m’engageait à rien. De plus, faire cela à un mètre de mon homme, c’était follement excitant !

J’empoignai sa pine et la masturbai lentement. Pour m’indiquer d’accélérer ou de ralentir le rythme, Farid me parlait sur le même ton que s’il me parlait de la pluie ou du beau temps. Il me traitait de salope, de putain, tout en me souriant.

Aziz ne pouvait y voir que du feu. Je pris de plus en plus mon pied, à être insulté : ça confirmait le fait que je passais pour une vraie salope…

Un premier soubresaut m’indiqua que Farid était au bord de l’explosion. Il prit discrètement son verre vide sur la table et récupéra le sperme jaillissant, sans dévoiler la moindre émotion. Puis il prit mon verre et me tendit le sien.

— Santé ! Annonça-t-il, triomphant.

A ces mots, les deux autres revinrent vers nous et levèrent leur verre sans trop savoir pourquoi.

Je sentis la honte m’envahir. Je ne voulais surtout pas qu’Aziz se doute de quoi que ce soit. Par pur réflexe, j’entourai de ma main le fond du verre, cachant ainsi son contenu.

Puis je bus cul sec la production de Farid. Celui-ci, triomphant, lança :

— Je crois que tu as vraiment trouvé une perle, Aziz. En plus, elle a une bonne descente !

— Ouais, je le pense, répondit-il.

Et il se leva brusquement pour me rouler une pelle monumentale devant tout le monde. Je priai pour qu’il ne s’aperçoive pas de ce que j’avais avalé. En tous cas, rien ne le montrait lorsqu’il se rassit, satisfait de montrer aux deux autres que je lui appartenais.

Nous restâmes encore un bon moment, avant qu’Aziz ne se décide enfin à annoncer que nous rentrions. Il avait pas mal picolé, et ses mains, de plus en plus baladeuses, montraient qu’il était passablement excité. On laissa les deux autres à leurs verres et on rentra directement à mon appart.

Dès notre arrivée, il se récupéra un whisky et me félicita pour la soirée. Il parla de ma beauté, de mon côté sophistiqué, de ce que je dégageais auprès des autres… J’étais aux anges.

Pour moi également, cette soirée marquait le fait que j’étais une femme crédible, voire même sexy.

Nous discutâmes encore de choses et d’autres, puis il vint m’embrasser passionnément. Il sentait l’alcool, mais qu’importe ! Je découvrais l’amour pour un homme.

Tout en m’embrassant, sa main se mit à découvrir mon corps, en particulier mes cuisses et mon ventre. Il libéra les bonnets du soutien-gorge en ouvrant les deux premiers boutons de mon chemisier. Puis il s’arrêta brusquement.

— Bouge pas, je reviens.

Un peu surpris, je me dis qu’une envie pressante avait dû interrompre notre flirt.

Il revint au bout d’une dizaine de minutes. Ouf ! Je commençai à m’impatienter !

Il ne revenait cependant pas les mains vides.

— Qu’est ce que tu fais avec ces fringues ? Lui demandai-je.

— T’inquiète pas et change-toi.

Je pris les vêtements et passai à la salle de bain.

En fait, il voulait que je mette une jupette d’été à la place du pantalon. C’était une de mes jupes les plus courtes, pas plus de quarante centimètres de long. Elle découvrait largement mes cuisses et cachait à peine la lisière de mes bas. Je ne me sentais plus du tout à l’aise.

Mais qu’est-ce qu’il a encore dans la tête ? Pensai-je. Pourvu qu’il ne me demande pas de sortir habillé comme cela !

Craintif et timide, je le rejoignis sur le canapé. En m’asseyant, le haut de mes bas se découvrait entièrement. J’étais vraiment mal à l’aise et essayai de tirer au maximum sur ce petit bout de tissu.

En revanche, cela semblait lui plaire. Il jubilait, même. Je remarquai une énorme bosse au niveau de son pantalon.

C’est bon, me dis-je, je suis bon pour une bonne sucette. Il va falloir que je m’applique.

Prenant les devants, sans un mot, j’ouvris sa braguette et sortis son engin. Au moment où j’allais l’emboucher, il me stoppa.

— Non, pas maintenant. J’ai prévu autre chose pour nous ce soir. Va dans ta chambre et mets-toi à plat ventre sur le lit. Allez, dépêche-toi !

Ca y est, on y était. C’était l’heure de passer à la casserole… Je pris mon courage à deux mains et me dirigeai vers la chambre. Je m’installai à quatre pattes sur le lit, les avant-bras et les paumes de la main bien à plat. Mes genoux étaient à la limite du lit. Je cambrai au maximum les reins pour offrir mon p’tit cul dans son intégralité.

La sensation était étrange, je me sentais littéralement offert mais je savais que c’était le meilleur moyen pour éviter d’avoir mal.

Aziz vint se poster derrière moi. Son sexe était dressé et il le caressait doucement. Il m’observa ainsi sous toutes les coutures, cela me gêna.

Pourquoi attendait-il ? Était ce la première fois pour lui aussi ou tout simplement voulait-il jouir du moment présent ?

Je sentis tout à coup ma jupe se relever. Il la retroussa sur mon bassin afin de découvrir le seul rempart qui le séparait encore de ma rondelle. Puis, au lieu de baisser mon Tanga, il déplaça simplement vers la droite le mince bout d’étoffe. Voilà, mon anus était à découvert et prêt à être possédé.

— Vas-y doucement, lui dis-je d’une voix tremblotante.

— Ça va bien se passer, tu verras. Tu es une bonne suceuse, alors pourquoi pas une bonne baiseuse ?

A ces mots, il introduisit doucement le majeur dans mon cul. La surprise me fit me contracter. Aziz resta cependant en surface et commença un mouvement circulaire qui me fit tout de suite du bien. Voulant l’encourager, je simulai par des soupirs une certaine extase.

Grosse erreur !

Aziz sortit son doigt et je sentis son zob venir se coller à mon petit trou. Il était énorme, par rapport à son majeur. Je sus immédiatement que ce ne serait pas aussi facile à engloutir. Mes craintes me firent me crisper. Il avait beau essayé de s’introduire dans mon anus, son sexe n’arrivait pas à me percer. Il s’énervait.

— Tu es trop crispé ! Attrape tes chevilles et tu verras, tu t’ouvriras comme une fleur.

Je m’exécutai, en attrapant les talons de mes escarpins. Effectivement, je me sentis plus ouvert. Il devait avoir vue sur mes intestins !

Il accentua encore ma cambrure en m’appuyant sur les reins et en me demandant d’écarter le plus possible les jambes. J’avais l’impression d’exécuter une figure de gymnastique. Je ne pouvais faire mieux. Il recommença ses assauts. Au bout de quelques tentatives, le gland parvint à s’enfoncer quelque peu.

— Pousse, comme si tu avais envie d’aller aux toilettes, me dit-il.

Je me mis donc à pousser. Ce fut comme si je faisais sauter les derniers obstacles.

Le sexe d’Aziz me perfora jusqu’à la garde. La douleur fut intense, mais je n’arrivai pas à crier. Je poussai des petits jappements incontrôlés. Une brûlure se propagea dans mes chairs intimes et me fit cambrer les reins.

Il prit cela comme un encouragement et se mit à me pistonner violemment, les deux mains accrochées à mon bassin, tout content de m’avoir enfin transpercé.

A chaque coup de reins, je me sentais comme ouvert en deux. Ma vue se troublait, tout mon corps allait et venait au rythme des coups de butoir de mon homme. Mes faux lolos cognaient furieusement dans le chemisier, et mes longues boucles d’oreilles ne cessaient de gifler mes joues.

Je n’arrivai pas à lui dire de se calmer, les seuls sons sortant de ma bouche étant limités à des geignements de souffrance. Le lit grinçait au rythme du pilonnage de sa queue.

— Mais elle aime ça, ma Laila, éructa-t-il, en soufflant comme un taureau.

Je n’arrivai toujours pas à répondre. Encouragé par mes gémissements, il accéléra encore la cadence. Je me mis à glousser, sans pouvoir me contrôler. Cela lexcita davantage.

— Alors, tu jouis, ma belle !

J’étais littéralement défoncé et criai, hurlai, sans pouvoir me retenir.

Cette cadence infernale vint vite à bout de la résistance de mon étalon. Les doigts enfoncés dans mes hanches, il éjacula bruyamment, meuglant comme un taureau.

Encore quelques va-et-vient et le calvaire s’arrêta. Mon homme se retira, me claqua les fesses comme on flatte la croupe d’une jument et me dit :

— J’ai comme l’impression que tu es faite pour la sodomie. Quelle chevauchée ! C’était extraordinaire !

Je ne pus lui répondre. J’étais véritablement sonné. Mon anus était en feu et je me sentais vidé. Un comble après s’être fait remplir le fondement !

Je n’avais toujours pas bougé ni dit un mot, lorsquil recommença à me doigter.

Afin d’éviter de nouvelles douleurs, je me retournai enfin. Il me prit la tête et la dirigea, sans aucune résistance de ma part, vers son zob.

— Allez, termine le travail.

Tant qu’à faire, je préférais cela ! Je pris son zob en bouche. Il était maculé de sperme, de sécrétions anales et même de sang. Le salaud m’avait déchiré.

Je pompai son dard, la tête vide, l’anus grand ouvert, un goût désagréable dans la bouche, mais je n’arrivais même pas à être dégoûté…

De temps à autre, je sentais du sperme couler de mon trou béant le long de mes cuisses. Qu’importe ! Je suçais de manière mécanique et, sans m’en apercevoir, je redonnai vie à son zob.

Dès qu’il fut à nouveau en forme, mon homme me demanda de reprendre la position pour une nouvelle sodomie.

Je fondis en larmes.

Aziz me prit dans ses bras et me demanda ce qui n’allait pas. Je lui expliquai ma conception de la première fois, des préliminaires et de mon besoin de douceur. Il m’avait enculé à sec et n’avait pensé qu’à son plaisir, et pas au mien.

Il m’écouta calmement puis, après de plates excuses, me demanda :

— Es-tu prête à recommencer si je te promets de faire ce que tu demandes ?

Je ne savais que répondre. Mon anus était meurtri, mais mes sentiments pour lui me poussaient à lui laisser une nouvelle chance.

— Euh… D’accord, mais j’arrête immédiatement si cela me fait mal.

— Marché conclu.

Il se leva et partit à la cuisine.

Je repris en l’attendant ma position, lui offrant, une fois encore, mon cul.

Il revint avec un pot de margarine trouvé dans le frigo. Il mit une grosse motte sur son index et me tartina la rosette. Puis il s’enfonça plus profondément. Étonnement : je ne ressentais quasiment rien. Le côté froid et graisseux du beurre m’avait apaisé. De plus, son index était bien moins imposant que son sexe !

Petit à petit, des picotements très agréables se firent ressentir. Aziz s’attardait maintenant à triturer ma prostate, à travers le rectum.

Mmmmm que cela était bon ! Rien à voir avec les douleurs précédentes ! C’était exquis, je prenais mon pied !

Je lencourageai à poursuivre dans cette voie-là, en accompagnant son doigté de mouvements de reins. Au bout d’un certain de temps, une chaleur douce commença à envahir mes entrailles.

— Viens, maintenant, Aziz. Prends-moi mon amour, je te veux. Vite !

J’étais telle une chienne en chaleur. J’écartai au maximum les cuisses et, de mes mains, éloignai les deux parties de mon fessier, afin d’offrir le maximum de mon intimité.

— Sacrée Laila ! Tu es une vraie bombe sexuelle ! T’inquiète pas, je vais m’occuper de ta rondelle…

— Heu, n’oublie pas de faire tout doux…

Aziz me pénétra tout en douceur. Malgré cela, j’avais le sentiment d’être embroché jusqu’à la gorge. Son mouvement de va-et-vient était lent mais ferme. Parfois, il sortait carrément de mon anus pour y revenir plus profondément encore. L’effet était irrésistible.

Ne pouvant me maîtriser, je poussais des "Oooooohh" et des "Aaaaaaaaaaahhh" qui devenaient plus brefs dès que le rythme s’accélérait. J’ahanais au rythme de la sodomie et, lorsque je le pouvais, lencourageais par des paroles salaces.

Je ne me reconnaissais plus, car employer des termes très crus ne faisait pas partie de mes habitudes. Aziz semblait adorer cela.

— Oh oui Aziz ! C’est trop bon ! Plus fort ! Continue mon amour ! Déchire-moi ! Je suis ta chienne !

— Tiens, prends ça ! Je n’ai jamais enculé une telle excitée du cul !

— Plus fort ! Encore ! C’est bon !

— T’aimes ça ! Hein, que t’aimes ça !

J’étais complètement chaviré, quand Aziz, une fois de plus, se vida en moi en longues saccades de foutre.

Cette fois-ci, je me relevai et vins à nouveau nettoyer son sexe.

Puis nous nous embrassâmes longuement, tendrement, amoureusement. J’étais aux anges, sur un nuage.

Je m’endormis la tête remplie d’amour, dans les bras de mon amour.

Le réveil fut un dur retour à la réalité. Alain était parti très tôt et m’avait laissé jouir d’une grasse matinée. Je me retrouvai à moitié déshabillé sur le lit, pas démaquillé, complètement fourbu.

Mais le pire, c’était mon anus. Chaque pas me faisait ressentir une douleur sourde aux tréfonds de mon anatomie.

Je pris une longue douche, pendant laquelle je me remémorai la nuit dernière, tout en me masturbant.

Puis je m’habillai… en femme…

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