— Bonjour, ça doit être pour moi la pizza mon brave monsieur !
— Vous êtes M. ***** ?
— Oui, moi-même… je vous dois combien?
Je lui paye tout de suite, attrape ma pizza et la tient bien solidement…. etc et moins d’une minute plus tard, je re-rentre dans mon appartement, avec ma pizza ET ma prof. Deux "choses" très apétissantes…
— Bon, bin, faîtes comme chez vous… lui dis-je amusé par la situation. Vous devez vous lever à quelle heure demain matin?
— Je ne sais pas, il faudrait que je repasse chez moi avant d’aller à la fac… heu, 6h, ça ne vous dérange pas?
— Je suis d’un sommeil imperturbable, ne vous inquiétez pas pour moi… bien… on va se partager cette pizza, je pense?
— C’est effectivement une bonne idée…
En allant chercher des couverts à la cuisine, je suis en train de me dire qu’elle est en fait très sympathique, charmante et assez mignonne. Exactement le contraire de ce qu’elle est en classe… allez comprendre! Je reviens rapidement et la retrouve assise en tailleur sur mon canapé, regardant la pizza d’un air affamé. Je m’asseois à côté d’elle, et nous commençons à manger cette délicieuse nourriture.
— C’est la première fois que je mange chez un de mes élèves…
— C’est la première fois qu’un enseignant mange chez moi…
Nous rigolons tous les deux devant le comique de la situation, avant qu’elle ne reprenne:
— Vous savez, je suis avant tout étudiante moi aussi! On n’a que quelques années d’écart, je pense!
— Vous avez quel âge?… enfin si c’est pas indiscret !!
— Pas de problèmes! J’ai 26 ans… et vous 19, c’est ça?
— Ouais, c’est ça… dis-je songeur, trouvant que l’écart d’âge est tout à fait surmontable (bien que 26 ans et pucelle, ça craint…). J’avais raison sur votre âge !
— Pourquoi, vous avez débattu de cette question avec vos turbulents camarades? répond-elle amusée et un peu gênée.
— Oh bin oui, vous savez, quand on … heu enfin on parle de tout quoi !
— Vous alliez dire "quand on s’ennuie"… je me trompe? dit-elle d’un air inquisiteur.
— Euh… non pas du tout…
— Rooh soyez au moins honnête, je sais bien que mon cours n’est pas palpitant… dit-elle vraiment déçue cette fois.
Comme tout gentleman qui se respecte, quand j’ai une jeune femme à côté de moi qui manifeste sa déception, j’ai envie de la consoler… mais alors que je m’imaginais faire 1001 choses avec elle il y a quelques minutes, il apparaît beaucoup plus compliqué que prévu de s’approcher d’elle. Je parviens juste à poser ma main sur son épaule la plus proche et lui dire:
— Dîtes pas ça… il doit bien y en avoir quelques uns qui écoutent ! Tout le monde n’est pas comme moi!
Ma remarque est tellement franche qu’elle ne peut s’empêcher de sourire.
La discussion continue sur les autres enseignants que j’ai cette année tandis que nous finissons cette succulente pizza. C’est alors que j’entends un grand bruit venir de ma chambre…
— Ca, ça c’est indubitablement le son d’une guitare qui tombe par terre… je crois bien qu’elle tient en équilibre depuis ce matin faut dire…
— Hé bin allez la ramasser !
— Oh elle ira pas plus bas… à moins que vous vouliez que je vous improvise un air et que vous me dansiez quelques pas de jazz, lui dis-je en plaisantant.
— J’aurais l’air ridicule vous savez, me répond-elle en rigolant.
— Arrêtez de vous dévaloriser, c’est typiquement féminin, ça !
— Ca y est, encore un macho…
Ce petit échange de piques est très sympathique. Je trouve ma prof de plus en plus charmante au fur et à mesure que la soirée avance.
— Excusez-moi… vous allez peut-être dire que j’abuse de votre bonté, mais… est-ce que je pourrais prendre une douche? me demande t-elle gênée.
— Oui oui, y’a pas de problèmes… y’a du gel douche, tout ce qu’il faut… prenez donc une serviette dans le placard…! réponds-je en essayant de rendre mon regard le moins lubrique possible.
— Ok, je vous remercie, vraiment…
— Non mais de rien ! J’essayerais de ne pas venir vous déranger cette fois… (dis-je à contrecoeur)
— Vous ne rateriez pas grand chose de toute façon… me dit-elle d’une voix complexée… mais avec aussi une pointe d’amusement (de provocation?…)
— Dévalorisation féminine…
Elle me sourit et lève les yeux au ciel avant de disparaître dans la salle de bains… Elle doit se glisser rapidement sous l’eau chaude de ma douche, puisque j’entends l’eau couler abondamment. C’est assez amusant de se dire que la prof d’histoire des religions, que je détestais potentiellement il y a encore quelques heures, est actuellement toute nue dans MA douche… Je repense à cette belle paire de seins entraperçue furtivement tout à l’heure… S’apercevrait-elle de quelque chose si j’allais espionner discrètement en entrouvrant la porte?… Je me rends compte, que d’une manière assez inexpliquée, j’ai effectivement envie d’elle…
J’essaye de me changer les idées en regardant quelques clips de pop sur une chaîne musicale… Au bout de quelques minutes, ma chère prof ressurgit à l’intérieur de mon salon, entièrement revêtue, malheureusement…
— Ca va mieux?!
— Oh rien ne fait plus de bien qu’une bonne douche !
— Oh sûrement que si…
— C’est-à-dire?
— Euh… j’disais ça comme ça, me rendant compte que mes propos pouvait être mal interprêtés…
— Je vais aller faire comme vous, je crois… A tout de suite…
Je m’éclipse à mon tour dans la salle de bains, me déshabille rapidement et fonce dans la douche me calmer les esprits… "C’est ta prof. Elle est fiancée. Croyante. Elle n’a sûrement jamais rien fait de sa vie…" Mais d’autres images surgissaient… Ses lèvres s’approchant des miennes… Mes mains caressant ses seins… L’eau chaude glisser sur son corps… Mon sexe durcit sous la douche… Je me retiens de m’adonner à une petite séance de plaisir… Je devrais peut-être sinon je ne vais pas dormir de la nuit si elle reste ici…
Je sors de ma douche. Je me rhabille. Et je retourne dans le salon. Elle est évidemment toujours là, et en fin de compte, toujours aussi séduisante…
— Si je peux me permettre, vous avez reçu un message… dit-elle en poitant du doigt mon téléphone sur la table basse.
Je le prends. Mon pote m’a répondu: "Vraiment? T’es sûr que tu frises pas la faute de goût?" Je lui réponds rapidement: "Vraiment, et elle dort chez moi ce soir, et je te promets que j’ai de bons goûts… plus de détails demain.
— Vous avez peut-être envie d’aller dormir? lui dis-je, plein d’attention…
— J’avoue que je suis assez claquée… je dors pas beaucoup en ce moment… en plus, mon fiancé qui vient dormir chez moi une nuit sur deux… me dit-elle d’un air presque blasé.
— Tant que vous ne faîtes que dormir, il y a rien de fatigant…
A l’instant même où je finis de dire cette phrase, je me rends compte que je viens de dépasser la ligne de la bienséance…
— Pardon? me demande t-elle d’une voix oscillant entre l’offuscation et la moquerie.
— Heu, simple trait d’humour un peu déplacé, désolé, dis-je piteux.
— Oh faut pas… répond-elle en riant.
Femme qui rit, femme au lit?… Ce petit proverbe macho me revient à l’esprit et me fait rire…
— Qu’y a t-il? me demande t-elle.
— Non rien rien, je repense à un truc… enfin je veux dire, excusez-moi si je suis déplacé… mais vous êtes croyante, non?
— Euh oui… effectivement, me répond-elle dubitative. Ca vous pose un problème?
— Non non, pas du tout… dis-je écarlate.
— Ah j’crois que je comprends le rapport, dit-elle un sourire éclairant son visage. Vous pensez peut-être… qu’étant croyante, et seulement fiancée… que je n’ai pas encore goûté aux joies de la chair?!
— Euh, pff, tsss, heu… (balbutiements parmi tant d’autres…)
— Vous inquiétez pas pour moi, la religion évolue, jeune homme… me répond-elle malicieuse.
— Ah bin… bin… je suis content pour vous alors ! … Bien … Si vous voulez que je prépare votre lit, vous pourriez vous lever?…
-Ah oui, bien sûr, je vais vous aider… naturellement, cette petite conversation n’ira pas s’ébruiter dans les couloirs de la fac? me dit-elle sérieusement.
— Naturellement, lui dis-je de mon air le plus innocent possible.
Nous préparons alors son lit… Elle a l’ingénieuse idée de se pencher un peu en avant en m’aidant pour les draps… Quelle merveilleuse poitrine… Je contemple… Je contemple mais elle relève la tête vers moi… Je suis magnifiquement rodé.
— Que regardez-vous?
— Heu………..
— Vous êtes loin d’être discret à 19 ans… dit-elle mi-exaspérée mi-amusée, en se mettant à genoux sur le canapé-pas encore lit…
Comment puis-je encore résister? Sans prendre vraiment le temps de réfléchir, je me dis qu’il faut absolument que je tente quelque chose, comme si j’étais sûr qu’elle ne pouvait pas me dire "non"…
— C’est un fait… enfin… faut dire…
Je m’approche d’elle petit à petit… Je la regarde dans les yeux… Je remarque que ses petites noisettes sont beaucoup plus malicieuses que ce que j’imaginais. Dans quelques instants, soit je corrompt mon enseignante d’une manière fort agréable, soit elle m’en retourne une et ma réputation est foutue dans toute la fac. Mais en même temps… moi beau jeune homme de 19 ans… elle jeune enseignante… tous les deux seuls chez moi… Je continue alors d’avancer… Je me retrouve alors à genoux, face à elle, proche d’elle…
— Que vous êtes quand même…
Mes mains semblent avancer d’elles même sur ses hanches… tout comme mes lèvres de son visage… je sens son souffle sur ma bouche… Tout se passe très vite… Elle ne bouge pas, j’aimerais bien qu’elle ait quand même un quart de réaction pour savoir ce que j’ai à faire… Tant pis, je ne peux plus faire marche arrière…
— Assez séduisante…
Alors, la tenant fermement et doucement à la fois par les hanches, sentant ses seins frôler mon torse, j’approche délicatement mes lèvres sur les siennes pour un furtif petit baiser…