Ahhhh je ne sais pas vous, mais moi je suis en grande forme aujourd’hui.
Je sens le regard gourmand d’Anne-Sophie sur moi. Bertrand me regarde timidement. Je lui fais un clin d’il. La seconde mi-temps est chiante, je m’emmerde, Claire semble sur la réserve, elle n’ose pas, elle reste enfoncée dans son fauteuil. Finalement, ils décident de rentrer juste à la fin du match. Je suis furieux. Je me retrouve avec Anne-Sophie et Michel. Anne-Sophie voit que je suis contrarié. Je suis dans le canapé, elle à mes côtés et Michel à genoux à mes pieds. Ils sont à peine partis.
Putain, je suis tendu là.
Je peux faire quelque chose mon chéri ?
Oui. Suce-moi.
Anne-Sophie s’agenouille sur le canapé à mes côtés, sort ma queue et me suce.
File-moi ton tel toi.
Michel me passe son portable. Au même moment je reçois un message de Claire :
Isaiah, je suis désolée, je… j’ai eu peur.
Peur ?
De la situation.
Tu as paniqué ?
Oui. Je te demande pardon.
Je croyais que tu en avais envie…
J’en ai envie.
On ne dirait pas.
Je te jure que oui.
Il va falloir me le prouver.
Je sais, j’ai juste paniqué. Je vais tout faire pour me faire pardonner, mon chéri.
On verra !
Je t’en prie, pardonne-moi.
Je ne réponds pas. Anne-Sophie me suce à fond et je finis par jouir dans sa bouche. J’ai envie de la baiser comme jamais, mais j’ai aussi envie de Claire. Cette salope m’a encore plus excité en partant. Je lui écris :
Tu es rentrée ?
Oui.
Tiens, écoute ça.
Je lui envoie la conversation que j’ai eue avec son mari dans la cuisine. Elle m’écrit deux minutes après :
Je le crois pas, quel con !
Ne lui dis pas que je t’ai envoyé ça OK ?
Oui mon amour. D’accord. Mais je dois faire quoi ?
Riens. Pour l’instant. Mais garde ton téléphone près de toi OK ?
OK mon chéri.
Je prends ensuite le portable de Michel et écris à Bertrand :
Bertrand, on vient de s’engueuler avec Anne-Sophie, pas trop grave, mais je peux passer chez toi ? Je voudrais t’en parler un peu ?
Euh, on va se coucher là.
S’il te plaît ?
OK.
Je sonne chez vous dans 10 minutes OK ? Peux-tu dire à Claire que j’ai besoin de te voir seul ?
Oui oui OK, pas de problème.
Je souris. Je vois que j’ai aussi un message de Jessica :
Merci mon chéri pour le dîner… Greg a fait du bon boulot. Bisous.
Et un de Stéphanie aussi :
Isaiah, il paraît que l’on te doit la nouvelle attitude de Greg, c’est adorable ! Quelle bonne idée que ce dîner ! Bisous mon étalon !
Je me prépare pour partir, Anne-Sophie me supplie de la baiser, je lui roule des grosses pelles et lui dis que c’est la faute de Claire, mais que je me rattraperai.
Tu n’y es pour rien, au contraire. Tu as été parfaite toi.
Elle m’embrasse et se serre contre moi.
Merci mon amour.
On s’embrasse tendrement, debout dans l’entrée, le cocu à nos pieds. Je pars. Je regrette quand même de ne pas avoir profité plus de la tenue d’Anne-Sophie. Mais en route, je pense à Claire. Je me gare carrément devant chez eux. Je lui écris :
La prochaine fois si tu es sûre de toi, il ne faudra pas paniquer compris ?
Oui mon chéri, promis. Je regrette tellement là. Je te demande pardon, vraiment. Si je pouvais revenir en arrière, je te sauterais dessus dans le salon d’Anne-Sophie.
Tu auras l’occasion de te rattraper, ne t’inquiète pas.
Merci Isaiah. Merci;-)
Je sors de la voiture et sonne. Il faut deux minutes à Bertrand pour venir m’ouvrir. La surprise et l’effroi se dessinent sur son visage. Je souris froidement.
I… Isaiah ?
Oui ! Ça va ?
Euh oui, oui, et to… vous ?
Ah ah très bien, je vois que tu commences à avoir les bons réflexes.
J’entre en lui passant devant, et en le bousculant un peu et je vais direct au salon, je m’assieds dans le canapé.
Tu me sers un whisky.
Euh… oui, oui OK.
J’ai mon portable à la main. Il me sert le whisky, me demande si je veux des glaçons, je réponds que non, il s’assied sur le canapé, tourné vers moi.
Excusez-moi mais j’attends Michel qui doit passer.
Non, ne t’en fais pas pour ça, c’est arrangé, je les ai réconciliés.
Ah super. Wouah, merci.
Ne me remercie pas encore !
Co… comment ça ?
Sais-tu pourquoi je suis là ?
Non… non, pas vraiment.
Tu n’as même pas une petite idée ?
Non…
Je le sens hésitant, il panique, il doit bouillir à l’intérieur. Je souris.
Claire est au lit ?
Oui oui, elle dort je pense.
Elle porte quoi la nuit ?
Comment ça ?
Pour dormir ? Nuisette ? Pyjama ? Rien ?
Euh, une nuisette en général. Mais pour…
T’inquiète. Mmmmm il est bon ton whisky mon vieux.
Ah, oui, merci.
J’envoie un message à Claire :
Il est temps de te rattraper ma belle.
Comment ça ?
As-tu une nuisette sexy ?
Oui bien sûr, j’en ai quelques-unes.
Alors mets en une, enfin « habille-toi » sexy pour la nuit ?
D’accord, oui, mais pourquoi ?
Fais-le !
Oui mon chéri, pardon.
Je souris à Bertrand, qui me sourit en retour, timidement.
Tu l’as baisée en rentrant ?
Quoi ?
Claire, quand vous êtes rentrés, tu l’as baisée ?
J’ai voulu oui.
Et ?
Mais pas elle ?
Ah ?
Elle était fatiguée.
Ah ah oui sûrement ! Tu t’es branlé du coup ?
Hein ? Mais non, non…
Y a pas de mal à ça tu sais ! Ça fait combien de temps ?
De quoi ?
Que tu ne l’as pas baisée ?
Euh je… je ne sais pas… Et puis ça ne te… ne vous regarde pas.
15 jours ? 3 semaines ?
Oui, dans ces eaux-là.
Je lui souris. Je reçois un message de Claire :
Voilà, je suis prête;-)
Descends dans ton salon !
Mais il y a Michel qui est là, il est passé à la maison, il voulait parler à Bertrand, apparemment il s’est engueulé avec Anne-Sophie…
Je sais. Tu veux te rattraper ou pas ?
Oui… Mais…
Mais ?
Non non, rien, mon chéri. Tu veux que je t’envoie une photo de moi d’abord ?
Oui !
Je reçois une photo d’elle : elle porte une nuisette babydoll en dentelle et soie à volutes, rose et noire, ouverte sur le devant, transparente et très très courte apparemment, le micro string assorti, et des sandales à talons aiguilles de 10 centimètres noirs. Magnifique !
Mmmm oui c’est très bien.
Merci mon chéri. Donc ?
Donc, tu descends ?
Et après ?
Garde ton téléphone avec toi.
Bien !
Bertrand veut me parler je le sens, il veut me demander ce que je fais là, il n’ose pas. Je le regarde, il baisse les yeux.
Tu veux me demander quelque chose ?
Euh oui… enfin non… Je… Vous…
Wouah, ça a l’air compliqué. Détends-toi. Je te l’ai dit tout à l’heure, je suis gentil.
Il me regarde, apeuré.
Je te fais peur ?
No… oui, je… je ne sais pas pourquoi vous êtes là ?
Je ne peux pas passer voir mon bon copain Bernard ?
Il ne dit rien. Je souris. Je me lève. Il reste assis, me regarde d’en bas. Claire arrive et reste scotchée à l’entrée du salon quand elle me voit debout, devant son mari.
Ahhhh mon Dieu, Isaiah !!!!
Elle court et se jette dans mes bras, je la rattrape et la porte, ses jambes s’enroulent autour de ma taille, ses bras autour de mon cou. Elle me roule une énorme pelle.
Ahhhh suis trop contente !
Tu n’es pas déçue que ce ne soit pas Michel ?
Ah ah, non ! Oh, merci mon chéri, merci d’être venu. Tu ne m’en veux pas pour tout à l’heure ?
Qu’est-ce qui se passe là ? Et c’est quoi tout à l’heure ? Et qu’est-ce que tu fais habiller comme ça ?
Ah, t’as retrouvé ta langue on dirait ?!
Non, mais sérieux, là, vous faites quoi ?
Je tiens Claire d’un bras, je me tourne vers Bertrand et lui mets des petites tapes sur la joue :
Tu vois, je ne suis pas vraiment venu te voir toi.
Quoi ? Mais non mais reposez-la.
Tu as envie que je te repose ma belle ?
Pas vraiment non.
Elle m’embrasse de plus belle.
Mais c’est pas possible là, arrêtez, ça va pas, on est mariés, merde.
Elle se tourne vers lui :
Anne-Sophie t’a plu ce soir ?
Quoi ?
Elle t’a fait bander ?
Hein ? Mais non voyons…
Mais si, je le sais !
Mais… oh et puis merde, oui elle m’a fait bander, mais toi aussi, je voulais te faire l’amour quand on est rentrés.
Oui je sais tu m’as dit. Mais moi je n’avais qu’une envie c’est qu’Isaiah me fasse l’amour tu vois !
Je mets mes grosses mains sur les fesses de Claire.
Ah au fait, mes mains sont sur le cul de ta femme, tu vas faire quoi ?
Co… comment ?
Tu es censé dire quelque chose non ? Tu as dit tout à l’heure que si je mettais une main au cul de ta femme tu ne laisserais pas faire.
Mais…
Oui ?
Il baisse les yeux.
C’est bien ce que je pensais.
Je roule une grosse pelle à Claire.
Je te plais alors ?
Oui très très sexy.
J’ai trop envie de toi Isaiah.
Je sais. Mais je ne suis pas content pour tout à l’heure !
Oh, je sais mon chéri, je suis désolée vraiment.
On va voir ça !