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Les douze servitudes d'Hélène – Chapitre 14




Les douze servitudes d’Hélène : êta et le philosophe (suite) –

— Tu restes là, tu attends !" avait ordonné Lysippée à son esclave.

Cet ordre venait juste avant que la guerrière s’élança pour traverser la rivière et rejoindre le vieil homme sans la moindre pudeur pour sa nudité. Après une longue accolade emplie daffection réciproque, ils avaient longuement conversé, portant parfois leurs regards vers êta qui demeurait immobile sur la berge, renversée en avant, la tête baissée, les reins cambrés et la croupe tendue… Au bout dun long moment, le couple hétéroclite avait ensuite retraversé la rivière, ensemble, la belle guerrière Amazone aidant son étrange compagnon à faire face au courant. Une fois celui-ci au sec, elle avait saisi la chevelure d’êta afin de la tirer sur la berge et l’avait entraînée jusqu’au vieil homme, la forçant à s’agenouiller devant lui et à demeurer ainsi…

— Anamystène a été mon Maître, c’est un éminent philosophe avait tonné Lysippée, il m’a appris bien des choses et bien qu’il soit un mâle, je le respecte plus que tout et l’admire tant !

— J’en suis fort flatté avait commenté non sans un brin d’humour le philosophe drapé dans sa toge blanche et humide.

Lysippée avait saisi êta par le bras, la serrant très fort tout en l’obligeant à se relever

— Comment la trouves-tu, mon vieil ami ? Elle m’appartient et connaît bien des choses qui pourraient te plaire

— Eh bien… (Anamystène s’était approché tout près d’êta et posait une main sur son sein) fort belle silhouette à première vue, les formes sont jolies et harmonieuses… (il écarta ses lèvres, poussant un doigt contre les dents) la dentition parfaite… Mmhhh, fais la tourner pour voir…

Lysippée fit faire un tour complet à son esclave, lentement, dévoilant toutes les faces de son corps

— Mmhhh joli… très joli même !… (d’une main il flattait la croupe nue de l’esclave) c’est ferme… (Son doigt, après avoir longé la raie s’était glissé entre les fesses et forçait un passage dans l’étroit passage de l’anus)… Elle sait se laisser faire… C’est bien… appréciait le philosophe…

— Je te laisse avec elle… je dois aller m’habiller dit l’Amazone en s’éloignant et en faisant un clin doeil complice à son vieil ami.

Anamystène était resté tout près d’êta et ses mains allaient et venaient sur le corps de l’esclave, suivant les courbes parfaites de ce corps servile et si magnifiquement sculpté. Caressant là, pinçant ailleurs, glissant sans retenue ses doigts ici ou là… Soudain, avec une poigne dont on ne l’aurait pas cru capable, il posa ses deux mains sur les épaules d’êta et la força à s’agenouiller à nouveau. Puis il tira sa tête en arrière et soulevant les pans de sa toge, exhiba une longue et raide verge turgescente au gland écarlate. Sans un mot, il poussa le gland contre les lèvres d’êta qui docilement les ouvrait déjà pour offrir sa bouche comme un écrin soumis à l’impressionnante érection du philosophe. Anamystène avait poussé son sexe au plus profond de la gorge de l’esclave, celle-ci ne pouvant retenir un léger hoquet. Mais elle avait su s’adapter afin que le vieillard put pleinement investir sa bouche humide et douce et y faire aller et venir son pénis épais et tendu… Il allait et venait entre ses lèvres et elle s’appliquait à le sucer avec ardeur et à titiller son gland du bout d’une langue vipérine qui savait comment susciter le plus vif et profond des émois chez ceux qui voulaient ainsi jouir de cet orifice aussi prompt à les satisfaire que tout autre.

Tandis qu’il baisait sa bouche avec une ardeur surprenante pour un homme de son âge avancé, Anamystène gémissait bruyamment. Il avait posé ses mains sur la nuque d’êta et la maintenait tout contre lui avec fermeté, envahissant totalement la bouche si veloutée de l’esclave qui peinait à respirer mais ne s’en acquittait pas moins avec efficacité de son rôle de réceptacle du plaisir… Au bout de longues minutes qui sécoulèrent avec les râles de plaisir du philosophe, c’est un flot bien pauvre qu’elle reçut cependant en réponse à ses efforts… mais elle en aspira jusqu’à l’ultime goutte au goût âcre et salé. Anamystène se retira enfin et, chancelant, alla s’asseoir sur un rocher proche. C’est justement le moment que choisit Lysippée pour réapparaître.

— Alors mon vieux Maître ? Cette esclave est-elle à ton goût ?

— Mmhhh Il ne faut point contraindre la nature, mais la persuader, tu sais que c’est là, l’une de mes grandes idées philosophiques. La nature de cette esclave est manifestement de servir aux plaisirs. On a la sensation qu’elle est née pour cela et pour cela seulement ! Jamais bouche ne s’est montrée si accueillante. Si tous ses orifices naturels sont ainsi, elle est l’incarnation même d’un objet de plaisir… Mais je ne puis encore me prononcer définitivement, bien sûr…

Lysippée éclata de rire :

— Ah le vieux grigou ! Et pour te prononcer, bien sûr, il faudrait que tu puisses disposer de temps et d’un… accès illimité à son corps, je suppose ?

— Naturellement belle guerrière. Quelle plus grande richesse que le temps ? Il nous suffit de constater que le présent ne manque jamais, qu’à un instant succède un autre. Et que tel plaisir, s’il s’achève, c’est pour laisser la place à une autre ! Il faut apprendre à se laisser aller nonchalamment dans cette succession de temps à la fois distincts et emmêlés, dans cette alternance perpétuelle, goûtant tout ce qui nous anime sans rechigner. Vois cette belle créature, comme elle s’ouvre, et s’offre sans nulle retenue. Sa bouche est délicieuse et je ne doute pas que son cul soit savoureux, sa chatte un régal ! Autant de mondes à explorer, de contrées à conquérir, la plaine de son ventre, ses seins comme des collines, la vallée au creux de ses reins, et les grottes insondables qu’elle peut nous proposer… Cette esclave est un monde à elle seule et un monde demande du temps pour se révéler !

— Arrête ! lança Lysippée hilare, Arrête ! Sinon nous en avons pour des heures à t’entendre… (elle désigna êta qui attendait humblement) Si je l’ai menée jusqu’ici, c’est justement pour te la confier. Je vais devoir affronter quelques dangers et je ne puis m’encombrer d’elle. Je pensais te la confier, le temps de régler mes affaires. Puis je reviendrai afin de poursuivre ma route avec elle. Bien sur tu peux en user comme bon te semble et lui inculquer tout ce qu’il te plaira. Elle a déjà beaucoup appris et son corps est rompu à bien des pratiques que le commun des mortels n’oserait même imaginer ! Mais je sais que tu sauras mettre à profit ce temps que je t’offre pour la dresser au mieux et me la rendre plus rouée encore qu’elle ne l’est…

— Délicieuse perspective mon amie. Je me chargerai donc de cette belle créature durant ton absence, comme si elle était mienne, sourit Anamystène

— Je n’en attendais pas moins de toi vieux pervers philosophe , s’amuse Lysippée

Puis la guerrière s’approcha d’êta :

— Agit envers lui comme envers moi. Il peut disposer de toi en toutes choses. Et prépare toi à me combler dès mon retour dit l’Amazone

— Il sera comblé Maîtresse et Vous le serez, commenta d’une voix douce la blonde esclave

Tandis que Lysippée partait au galop, Anamystène s’approcha d’êta… :

— Il paraît que tu en sais beaucoup. Mais il n’est de leçons qui puissent être approfondies… Nous verrons cela très vite

Et le philosophe saisit le licou qui pendait du cou de l’esclave et l’entraîna à sa suite. Après une petite heure de route poussiéreuse, ils entraient dans les faubourgs d’une petite cité au bord de la mer. Le duo fit sensation. Tous n’avaient d’yeux que pour l’esclave nue que le vieux philosophe menait en laisse à sa suite. Tous connaissaient la vocation priapique d’Anamystène, mais jamais on ne l’avait vu en telle compagnie. Bien que nue et tenue en laisse, le corps poussiéreux, les cheveux emmêlés, il émanait de cette blonde esclave une aura exceptionnelle. Les femmes obligeaient leurs hommes à rentrer pour qu’ils ne croisent pas le chemin de cette créature qui à n’en point douter devait être un sujet de pratiques obscènes entre les mains de ce vieillard lubrique et prétendu philosophe.

Ils arrivèrent enfin à la demeure d’Anamystène, où deux esclaves se précipitèrent à leur rencontre. Une femme et un homme, jeunes encore, totalement nus avec seulement un anneau de fer soudé autour du cou. Anamystène confia êta à la jeune femme

— Lave la, et ensuite ramène la ici, ordonna t-il tout en saisissant le sexe long et fin du mâle, et toi vient par là, le cheminement m’a mis en appétit !

Tandis que les deux femmes s’éloignaient, Anamystène mena le mâle à sa suite en serrant fort sur le pénis nu qui gonflait sous la pression de la poigne de fer du vieil homme. Anamystène avait placé toute sa vie, toute sa démarche intellectuelle sous le signe du Dieu Priape. Il explorait avec passion tout ce qui concernait le sexe, féminin ou masculin. Il avait élaboré de nombreuses théories et recevait régulièrement des élèves, telle que l’avait été Lysippée, qu’il formait aux plaisirs… Le garçon qu’il menait à l’instant par le sexe était un égyptien qui lui avait été offert par un Prince du Nil, autrefois son disciple. Il le força à se pencher sur une table et sans cesser de serrer son pénis d’une main, se plaça derrière lui et poussa son sexe déjà dur entre les fesses de l’esclave. Il s’enfonça en lui d’un coup sec, poussant à fond jusqu’à obtenir un doux râle. Il resta ainsi planté dans le fondement de son esclave qui écartait avec un immense plaisir les jambes, et le vieil homme commença lentement à le branler, faisant coïncider ses allées et venues dans le cul avec le mouvement de sa main autour de la longue et fine verge.

— Décidément, la présence de cette esclave confiée par ma belle Lysippée a un effet fort bénéfique, se dit le philosophe au moment où il éjaculait dans les entrailles du mâle esclave qui celui-ci prenait un immense plaisir à se faire saillir…

(A suivre)

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