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Prisonniers du désir – Chapitre 1




Note de l’auteur : ce récit est librement inspiré du film mexicain "Daniel y Ana", qui est lui-même inspiré d’une histoire vraie. Attention aux âmes sensibles, ce récit comporte des scènes de violence psychologique.

Vu du ciel, Los Angeles s’étendait à perte de vue. Je collais mon nez au hublot en attachant ma ceinture car nous allions bientôt atterrir. Ma sur lisa, à côté de moi, essayait tant bien que mal de profiter de la vue en se penchant vers moi.

"Attache ta ceinture !", lui dis-je en constatant que les autres passagers avaient déjà suivi les consignes de l’hôtesse. Lisa me défia du regard :

— Alors ? Depuis quand on donne des ordres à sa grande sur ? Tu permets que je profite de la vue moi aussi ?

Sur ces mots elle se colla encore plus à moi pour s’approcher de la fenêtre, ce qui fit que la vue de son décolleté remplaça bientôt celle de Los Angeles. J’en fus troublé sur l’instant, mais ne dis rien, profitant du nouveau paysage vallonné qui s’offrait à ma vue. Puis elle finit bientôt par se rasseoir sur son siège et boucla aussitôt sa ceinture en soupirant. Quelques instants plus tard nous touchions le sol de la Californie. J’était heureux de partager ce voyage avec elle. Lisa est ma sur ainée. 28 ans, fraichement divorcée. Ce séjour est pour elle l’occasion de changer d’air et de mettre encore un peu plus de distance avec son ex-mari, afin d’oublier cet épisode de sa vie. J’ai su que les derniers mois avaient été difficile pour elle, et j’espérais que ces vacances allaient lui regonfler un peu le moral. Moi, je m’appelle ben, et j’ai 24 ans. Je suis toujours célibataire, et malgré mes nombreuses aventures sans lendemain je n’ai toujours pas trouvé la perle rare, ou plutôt, je ne la recherche pas pour être tout à fait honnête.

J’aime à penser que je préfère comme le bourdon butiner de fleur en fleur. Ma sur ne partage pas mon analogie et préfère m’affubler du surnom de "chaud lapin", ce qui a le don de m’agacer sur l’instant, même si après elle me gratifie toujours d’un large sourire en s’excusant. On aime toujours se chamailler malgré toutes ces années passées. Notre complicité était donc toujours intacte malgré le fait qu’on ne s’était pas revu depuis longtemps. Son mariage nous avait éloignés l’un de l’autre. Elle avait décidé de suivre son mari à Milan. Celui-Ci était banquier d’affaires et déjà à l’époque je ne l’aimais pas beaucoup, et encore moins quand elle avait m’avait avoué récemment que ce salaud la battait parfois. Son divorce avait été un soulagement pour moi aussi.

Elle était alors rentrée à Paris pour s’installer et c’est là qu’elle m’avait proposé ce voyage. Je n’avais encore rien de prévu pour aout, à part draguer en boite de nuit dans un des nombreux nights clubs de la capitale où je vis également, mais ça je me gardais bien de lui dire. D’ailleurs je n’avais pas hésité longtemps avant de me décider, j’etais heureux de la retrouver afin de pouvoir profiter de mes vacances avec elle. Nous avions du temps à rattraper tous les deux.

Nous avions décidé de visiter hollywood les premiers jours de notre séjour, car lisa et moi avions pour passion commune le cinéma, et c’était pour nous le lieu incontournable à ne pas rater. C’est d’ailleurs dans un bar proche de hollywood boulevard que nous l’avons rencontré. Il disait s’appeler ivan, c’était un Français d’origine russe d’une cinquantaine d’années, petit bonhomme bedonnant et presque chauve avec un regard perçant. Il me rappelait dany de vito par son allure et sa tchatche. Il nous avait raconté que lui aussi étant plus jeune avait tenté sa chance pour devenir acteur, mais qu’il avait échoué :

"Lamentablement, je dois dire, mais le destin a voulu que je reste quand même à hollywood. Vous savez, il suffit parfois de connaitre LA bonne personne, et dans cette ville ça peut vous lancer une carrière !" nous expliqua-t-il d’un air enjoué en gesticulant ses bras dans tous les sens. Il était devenu agent d’acteurs grâce à un producteur très en vue à hollywood dont il refusa de nous dire le nom, tout en nous gratifiant d’un petit clin d’il complice. Il aidait également les apprentis acteurs venus de l’hexagone à s’installer et percer dans le métier. Pour résumer, il vendait surtout du rêve. Je le trouvais tout de même sympathique, même si ma sur s’en méfiait un peu. Elle s’en ouvrit à moi dès qu’il dut s’absenter pour passer un coup de fil dans un lieu plus calme :

— Tu ne trouves pas ça bizarre qu’ils nous invitent déjà chez lui ? On le connaît depuis à peine trois Heures Et tu as vu son sourire quand tu lui as dit qu’on était frère et sur ? Je crois que je l’intéresse !

"Écoute moi frangine, même si le lieu peut s’y prêter, je crois que tu te fais trop de films !" lui répondis-je en riant. Je continuai plus sérieusement :"ne sois pas rabat-joie ! C’est pour nous une occasion unique de découvrir hollywood et le milieu du cinéma de l’intérieur, et pour lui l’occasion de passer une bonne soirée avec des frenchies !"Finalement je finis par convaincre lisa, et c’est comme ça que le lendemain en début de soirée j’étais au volant d’une voiture de location en direction de beverly hills, lisa assise à mes côtés. Nous étions d’ailleurs légèrement en retard pour le rendez-vous, la faute à ma chère sur qui au dernier moment s’était décidé à acheter une robe de soirée et du maquillage, elle qui d’habitude préfère un look plutôt naturel. Pendant que je garais la voiture dans la rue où habitait ivan, j’en profitais pour taquiner un peu lisa sur son changement de style :

"Tu as raison, liz, il faut sortir le grand jeu, femme d’agent à hollywood ça rapporte un max de blé. Tu t’es donc mises au look chaude lapine ce soir ?"Elle allait me répondre quant au même moment on aperçut les lumières d’un gyrophare dans les rétroviseurs. Étant déjà garé je fus surpris de ce contrôle inopportun. Le bruit de deux portières qui claquent m’indiqua qu’on allait avoir de la visite. Je vis en effet bientôt deux hommes en uniforme s’approcher de notre voiture. Le premier s’avança de mon côté et frappa à la fenêtre. Je l’ouvris en vitesse tout en cherchant nerveusement les papiers du véhicule dans une des poches de mon costume. Dans le même temps je vis ma sur ouvrir la vitre côté passager. Ce fut ma dernière image. Je sentis qu’on me plantait une aiguille dans le cou et je perdis bientôt connaissance en entendant ma sur hurler…

Ce fut lisa qui me tira de mon sommeil en murmurant à mon oreille :

— Ben ! Ben ! Réveilles-toi je t-en supplie !

J’ouvris lentement les yeux et lus la panique sur le visage de ma sur. Je tentais de prononcer quelques mots tout en émergeant :

— Qu’est-ce qui se passe ? On est où ?

Lisa reprit la parole :"tu te souviens de ce qui s’est passé ? Je me souviens de deux flics et après plus rien. Je crois qu’on…"Je n’entendis pas la fin de sa phrase. J’étais sonné et je commençais à regarder autour de moi. Nous étions dans une petite pièce sans fenêtre et pratiquement vide. Il y avait juste un grand couchage sur lequel nous étions assis ma sur et moi, ainsi qu’une caméra vidéo posée sur un trépied juste en face du lit. J’en étais à me demander ce que faisait cette caméra dans cette pièce quand nous entendîmes un bruit de serrure. La porte s’ouvrit sur deux hommes cagoulés. Ma sur ne put réprimer un cri d’effroi en les voyant entrer dans la pièce. Je la pris dans mes bras dans un geste protecteur et pour la calmer un peu car elle commença à pleurer. L’homme qui avait la plus forte corpulence se planta face à nous et prit la parole. Il s’exprimait avec un fort accent américain :

"Ecoutez-moi attentivement, ok ? Si vous suivez nos instructions à la lettre il ne vous sera fait aucun mal, et vous serez libérés dans l’heure. Nous avons juste besoin que vous nous rendiez un petit service. Vous avez compris ?"Ma sur les regarda tour à tour entre deux sanglots :

— Mais enfin que voulez-vous ?

Le deuxième homme se plaça alors derrière la caméra et alluma celle-ci. Puis il sortit d’une de ses poches de pantalon nos deux cartes d’identité et les plaça devant l’objectif en disant :"ben et lisa. Frere et sur."Puis il fit un signe de tête à son complice. Celui-ci poursuivit :

— Nous allons vous filmer en train d’avoir des relations.

Je ne compris pas sur l’instant et lui fit répéter :

— Qu’est ce que vous avez dit ?

Il s’approcha alors de moi et me fixa du regard :

— J’ai dit que vous allez baiser ensemble.

Je reçus sa phrase comme on reçoit un coup de pied à l’estomac. J’avais le souffle coupé et les yeux dans le vague. J’entendis les sanglots de ma sur s’accelerer tandis que mon esprit s’affolait : comment était-ce possible ? Qui étaient ces gens ?

L’homme barraqué reprit la parole :

— Vous ne le savez certainement pas, mais des vidéos comme celle que vous allez tourner se vendent à prix d’or sur le marché noir. Et estimez-vous heureux, J’ai arreté la production de snuff-movies.

Il termina sa phrase d’un petit rire qui me glaça le sang.

— Allez, en place ! Reprit-il. Nous allons démarrer. Plus vite nous aurons commencé plus vite vous serez libres.

Il fit signer de nous lever. Nous obéimes sur le champ.

— Maintenant, deshabillez-vous entierement !

Je sentis une larme couler sur ma joue. Comme un automate, j’obéis à ses paroles. Autant en finir le plus vite possible, pensais-je.

Quand il fallut enlever mon caleçon, j’eu une hésitation qui énerva le ravisseur derrière la caméra :

— Allez, bouge-toi, plus vite ! Ta sur est déjà prête, elle !.

J’otais alors mon dernier vêtement et couvrit rapidement mon sexe de mes deux mains.

J’osais à peine regarder lisa à mes côtés. Elle était nue également et essayait de cacher son intimité comme elle pouvait.

Nous avions toujours été pudiques l’un envers l’autre. Même si pendant mon adolescence il m’etait arrivé de reluquer ma grande sur d’un peu trop près, par exemple quand elle sortait de la douche enroulé dans sa serviette ou le soir quand elle enfilait sa nuisette et que je passais à l’improviste devant sa chambre. Elle avait sans qu’elle le sache un peu participé à mon éveil sexuel et tout s’était arrêté quand était venu pour moi le temps des premiers flirts adolescents. C’était l’innocence de ma jeunesse. Tout l’inverse de la situation dans laquelle nous nous trouvions en ce moment, et qui ressemblait plus au summum de la perversion humaine.

Ce fut l’un des deux ravisseurs qui me sortit de mes pensées :

— Bien ! Maintenant rapprochez-vous l’un de l’autre.

Ma sur fit un pas vers moi puis me prit la main en la serrant très fort.

— Voilà c’est ça. Maintenant embrassez-vous.

Avec la peur qui nous tiraillaient nous étions incapables de bouger lisa et moi.

Ce fut quand l’homme corpulent sortit un revolver de derriere sa ceinture et le pointa sur moi en regardant ma sur que celle-ci réagit :

"Non ! Non ! Attendez je vous en prie !" supplia t-elle.

Cette menace agit sur elle comme un déclic, et je sentis alors ses levres me déposer un baiser sur la joue, tout doucement.

L’homme armé s’adressa alors à ma sur :

— Tu vois quand tu veux ? Allez maintenant sois une gentille fille avec ton frère et montre lui comme ta langue peut être agile.

Lisa comprit le message. Elle se tourna vers moi et m’embrassa sur la bouche tendrement en laissant ses lèvres appuyées. J’ouvris alors la bouche à mon tour, sa langue se glissa à l’intérieur et commença à jouer avec ma langue.

Je fermais les yeux en essayant de penser à autre chose, mais je fus bientot comme je le redoutais rattrappé par mon désir d’adolescent. J’eus du mal à cacher mon érection.

La voix du ravisseur au révolver se fit moins agressive :

— Bien lisa. Continue d’embrasser ton frère, et masturbe le en même temps, je vois qu’il est déjà au garde à vous.

Quand je sentis la main de ma sur enserrer mon sexe, j’éprouvais alors une grande honte, la honte que moi son frère puisse éprouver du désir, et qu’elle puisse ressentir ce désir dans sa propre main. Mais quand celle-ci commença à s’activer lentement sur ma verge, mon désir reprit progressivement le dessus.

— Voilà, c’est ça ! Continue à bien branler ton frère qu’il puisse te prendre la chatte !.

J’avais toujours les yeux clos et j’essayais de controler mon désir, mais bientot la main de lisa sembla s’accelerer un peu et je sentis que je n’allais pas durer bien longtemps.

Malgré tous les efforts pour me retenir j’entrouvris les yeux et au meme moment je vis un long jet de sperme jaillir de mon sexe et terminer sa course sur le ventre et la main de ma sur. Elle cessa alors de m’embrasser et tenta de s’essuyer comme elle pouvait. De mon coté j’étais rongé par la honte et gardais les yeux baissés, hanté par mon désir incestueux.

L’homme à la caméra prit la parole et s’adressant à lisa :

— Bon. Je vois que ton frère commence à apprecier ta compagnie. Tu es une bonne branleuse. Mais maintenant il va falloir le remettre en forme pour terminer ce petit film. On va voir si tu es également une bonne suceuse. Allez, mets-toi à genoux !.

Lisa s’éxécuta en sanglotant. Pour ma part je restais toujours immobile et les yeux clos. Je voulais être ailleurs. Soudain je sentis à nouveau la main de lisa sur mon sexe. Elle reprit un mouvement de va-et-vient dans un premier temps puis bientot je sentis sa langue sur mon gland, et pour finir ce fut sa bouche qui prit le relais. Elle débuta alors sa fellation. Mon rythme cardiaque s’accelera. Le silence dans la pièce etait presque total. On entendait juste les bruits de succions que faisait la bouche de ma sur en montant et descendant sur ma bite. Je me retrouvais bientot avec le sexe completement raide, et le plaisir de découvrir que ma liz était une veritable experte de la fellation. Elle suçait divinement bien, mieux que beaucoup de mes anciennes partenaires. L’un des ravisseurs sentit d’ailleurs que je n’allais pas durer très longtemps cette fois encore et brisa le silence :

"Bien. Maintenant que ton frere est prêt, vous allez baiser. Lisa, allonge toi sur le lit.

J’entendis le couchage grincer derriere moi et compris qu’elle s’était éxécutée sans broncher.

— Ben ! A toi maintenant. Couche toi sur ta sur. Lisa, écartes bien les jambes. Voila, comme ça !.

Je me décidai enfin à rouvrir les yeux en me dirigeant vers le lit. Je vis alors ma sur dans toute sa splendeur. Le corps d’une femme d’1m75, avec des seins généreux en forme de poire, des larges hanches et un sexe parfaitement épilé. Mon regard dorénavant ne pouvait plus se détacher de son corps, j’étais comme hypnotisé par sa beauté et vaincu par mon désir. Le désir pour ma propre sur. Pour ma lisa.

Je me couchais sur elle, et décidais avant toute chose de l’embrasser à nouveau. Un simple baiser sur la bouche puis je lui murmurai à l’oreille :

— Pardonne-moi, je suis tellement désolé.

Lisa trouva la force de me répondre dans un souffle :

— Ce n’est rien. Vas-y, viens en moi.

Sur ces mots sa main saisit mon sexe bandé puis le dirigea à l’entrée de son vagin.

Je continuai son mouvement et rentrai mon gland dans un premier temps. Je regardais alors ma sur dans les yeux, attendant un dernier assentiment pour que je m’enfonce en elle.

Pour toute réponse elle caressa ma poitrine puis me susurra :

— S’il te plait pardonne moi, moi aussi.

Puis elle referma ses jambes autour de mes hanches et j’enfonçais mon sexe au plus profond. J’étais à présent dans le vagin de ma sur. Et elle était humide, elle mouillait même carrement.

Nous n’etions plus qu’un seul corps, et le silence de nos ravisseurs nous donna du cur à l’ouvrage. Je lui caressai le corps : d’abord ses hanches généreuses, puis ses seins. Je m’enhardis et passait ma langue sur la pointe de ses seins. Elle commença à gémir tandis ma bouche gobait un de ses seins et lui mordillait le teton. Ma sur sembla apprecier car ses mains me caressait les cheveux et elle gémit de plus en plus fort. Il faut dire que mon sexe donnait maintenant de véritables coups de butoir dans sa délicieuse petite chatte. Je sentais liz au bord de l’orgasme, et je n’allais pas tarder moi aussi à jouir. Du coup je commençai à me retirer quand j’entendis l’homme au révolver dire à mon intention :

— Non ! Ne te retires pas maintenant ! Et jouis dans ta sur, sinon…

J’obeis donc et restais à l’intérieur du vagin de ma sur tout en continuant de la pilonner avec entrain quand soudain je me vidais en elle dans un rale. Sa jouissance arriva peu après et je vis ma lisa fermer les yeux dans un dernier soupir. Nous sommes restés sans bouger un court instant, puis nous nous sommes rendu compte que les ravisseurs etaient sorti de la piece. La caméra était éteinte. J’entendis parler un des ravisseurs derriere la porte close.

Il semblait etre au telephone et s’exprimait en anglais :

— Oui… Oui… Très bien passé même… La fille est sexy, je te raconte pas… Non, aucun souci de ce coté la… Oui, ca a été… Le résultat ? Formidable, tu verras par toi meme… Sur mon compte, comme d’habitude… Ok… Tiens moi au courant. Bye, harvey…

Quand le ravisseur eut raccroché nous avions presque fini de nous rhabiller. Il ne tarda pas à entrer de nouveau dans la pièce pendant qu’il finissait de reajuster sa cagoule :

— Bon les enfants, je crois qu’on a un probleme.

Je restai immobile, m’attendant au pire.

— Mon pote a eu un probleme avec la camera, l’enregistrement n’a pas fonctionné. Du coup il va falloir tout recommencer. Allez, deshabillez-vous !.

Nous nous regardames ma sur et moi, incrédules, sans pouvoir prononcer le moindre mot.

Puis le kidnappeur éclata de rire :

— Ah ! Désolé mais je ne m’en lasserais jamais ! Ca marche à chaque fois ! Si vous aviez vu vos têtes !.

L’autre homme apparut au meme moment à l’entrée avec deux bandeaux noirs dans une main.

"On va vous ramener", nous dit-il.

Et c’est ainsi que quelques instants plus tard on se retrouvait lisa et moi baillonnés dans le coffre d’une voiture un bandeau sur les yeux. Heureusement notre voyage inconfortable ne dura pas trop longtemps et nous sortimes du coffre rapidement. Nos ravisseurs nous laisserent sur un chantier à l’abandon ou le risque de croiser du monde etait faible. Le jour commençait à se lever quand on retrouva notre véhicule après avoir marchés pendant deux heures. Nous restames un bon moment assis dans le véhicule, moteur à l’arret, à regarder devant nous, perdus dans d’obscures pensées.

Ce fut lisa qui rompit le silence :

— Ben ?

Je tournai la tête vers elle, machinalement :

— Oui ?

— Rentrons chez nous.

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