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L'aéroport – Chapitre 1




Jétais en partance pour je ne sais plus où. Un reportage de dernière minute. A laéroport, alors quon était en salle dembarquement, une voix suave, un peu trop maîtrisée à mon goût nous annonça deux heures de retard. Je soupirai. Cela faisait maintenant 4 heures que dheure en heure se reportait notre retard. Impossible de retourner chez moi et lattente commençait vraiment à se faire longue.

Je métais éloignée du groupe de passagers qui sétaient mis à gesticuler. Je me dirigeais vers le fond de la salle, un espace isolé où un bar déjà fermé maurait permis de masseoir et dattendre.

Cest alors que tu tes approché de moi.

— Bonjour, me dis-tu dune voix basse.

Je lève la tête. Tu es plutôt bel homme, très élégant bien quhabillé décontracté. Ton approche est sans équivoque mais il ny a ni arrogance, ni vulgarité dans ton attitude alors je te laisse continuer, un brin curieuse et amusée.

— Vous les fuyez ? me demandes-tu en faisant un geste vers les autres passagers.

— Oui, ils magacent à râler.

— Comme je vous comprend.

Tu souris. Un sourire craquant, de ces sourires qui ressemblent à une invitation à plonger dans un univers qui vous offre un havre de sérénité. Je décide alors de te rendre ce sourire, une façon de te dire que je suis réceptive à tes propos. Je nai aucun doute sur le fait que tu le comprennes ainsi…

En fait, jadore ces instants subtiles où les mots vont dans un sens tout différent des signes que lon se renvoie. Et lorsque ce petit jeu est intelligemment compris de part et dautre, cela peut créer un moment vraiment magique où lon a limpression quon est rien que nous deux et le reste du monde.

— Essayons de tuer le temps de façon plus agréable, me murmures-tu presque dans loreille.

— Tu frôles alors ma cuisse du bout des doigts, passes derrière moi tellement près que je sens lenvie qui émane de tout ton corps et tu téloignes vers la porte du fond derrière laquelle tu disparais.

Je reste un instant sans bouger. Mais un instant très court avant de me dire : pourquoi pas !…

Je jette un rapide coup doeil aux autres passagers, bien trop affairés à vilipender le personnel pour avoir remarqué notre manège, avant de me lever à mon tour et de te suivre.

De lautre côté se trouvent les toilettes, hommes et dames ainsi quune sorte de débarras dont la porte est entrebâillée. Je my dirige et y entre lentement. Une simple veilleuse permet dy distinguer quelques armoires de rangement ainsi que des cartons. Toi, tu es resté derrière la porte et tu la refermes doucement derrière moi. Tu me prends alors la main et mattires vers toi.

Jai un instant dhésitation. Est-ce vraiment ce que je veux ? Dans cet endroit si peu romantique, su peu agréable ?… tu memprisonnes la main fermement, comme pour me rassurer que tout va bien… et je te laisse faire. Je sens de toute façon lenvie qui naît en moi et refuser de ladmettre reviendrait à créer une plus grande frustration.

Nos corps sont proches, très proches, de ces distances qui mêlent nos sens et nos désirs comme un appel lun vers lautre. Tu me serres alors contre toi et tu approches ta bouche de mon cou. Doucement par petites touches, tu effleures ma peau et je sens ton souffle chaud faire vibrer mes cheveux. Ta main me caresse le dos descendant jusque le cambrure de mes reins sans jamais aller plus bas. Tu sais, mains expertes, que cette douce sensation fait monter en moins le désir de plus…

Je mabandonne complètement entre tes mains.

Me tenant fermement, tu laisses un instant mon cou et plaques ta bouche sur la mienne. Jentrouvre alors mes lèvres pour laisser le libre passage à ta langue et avec passion nous partageons un fougueux baiser. Je frotte alors mon corps contre le tien, au rythme des mouvements que font nos langues. Je sens ton corps se raidir et jimagine bien les sensations que cela te provoque.

Je ny suis pas insensible non plus car je sens désormais la chaleur de mon sexe et ces petites vibrations qui me remontent jusque dans le ventre…

Je laisse alors courir mes mains le long de ton corps jusque la ceinture de ton pantalon et je commence à te le dégrafer. Tu maides et je suis alors le mouvement de tes vêtements glissant le long de tes jambes jusquà me retrouver la bouche proche de ton sexe.

Ton membre est déjà dressé tel un pic. Je le caresse des lèvres, du bout de la langue sentant lafflux du sang qui le fait gonfler, la première perle damour que tu moffres. Jouvre alors la bouche et avale ton sexe au plus profond jusquà écraser mon nez sur ton pubis.

Ma main caressant alors tes testicules, je commence un long va et vient, enserrant la base puis remontant et mattardant sur le bout, la partie que je préfère, tellement sensible, tellement dure aussi mais où la peau est si douce….

Je mapplique car jaime sentir un membre se durcir dans ma bouche. Des cercles accentués avec ma langue, je le lèche, le presse de mes lèvres, le laisse glisser jusquau fond de ma gorge avant de remonter comme si jallais le libérer. Puis à nouveau le plonger jusquà ma glotte, serrant par petit coup pour mieux le sentir gonfler. Ma main, en harmonie parfaite fait rouler tes testicules dans mes paumes tandis que mon doigt exerce de petites pressions sur la fine peau qui sépare ton sexe de ton anus.

Je dois my prendre comme il faut car très vite je sens que tu as du mal à te contenir.

Tu me saisis alors par les épaules et me remontes vers ton visage pour membrasser à nouveau avec passion. Tandis que tu fais glisser dune main la fermeture éclair de ma robe, lautre main trop pressée sest déjà introduite dessous. Tu me caresses les fesses mises à nues par mon string.

Lorsque ma robe glisse au sol, tu me plaques brusquement contre le mur. Avec fougue et passion, tu te presses contre moi, laissant tes mains découvrir toutes les parties de mon corps.

Notre excitation est à son comble. Tes doigts sactivent sur ma fente déjà tellement mouillée, mon clitoris. Ta bouche se délecte de mon sein dont je sens le bout durci, dressé et je caresse tes parties intimes, dun rythme lent pour prolonger ce plaisir.

Nos respirations se confondent, nos halètements se répondent tels des échos…

Jadore cet instant où le plaisir est intense, lenvie me submerge. Ce moment où jai envie de plus et que toi, ignorant lappel explicite de mon corps, prolonge lexcitation.

Cest alors que, saisissant ma cuisse pour la remonter, tu entres en moi dun coup sec mais sans violence, glissant le long des parois mouillée de mon antre pour te loger jusquau fond de moi. Et je ne peux retenir un cri. Cri de plaisir, cri de laboutissement de cette envie que tu tardais à assouvir.

Sensuit alors un long va-et-vient, irrégulier. Petits coups de reins juste sur le bord de mon antre comme pour trouver le point G, suivi de coups plus forts, plus profonds pour prendre entièrement possession de ce corps que je te donne.

Tes va-et-vient saccélèrent… plus fort… plus vite… plus loin. Je tagrippe… te griffe peut-être….

Toi, tu presses tes mains sur me seins, tu les écrases, me fais presque mal ou pas… les sensations sont confuses. tout mon corps est en émoi. Joublie un instant où lon est. Je me laisse aller à mes cris dextase, mes râles de plaisirs… je me tords de plus en plus pour augmenter la force des coups que tu me donnes….coincée contre le mur, jai limpression que tu vas me transpercer et en même temps je ressens chacun de tes coups jusque dans ma tête…

Et alors que tu te déverses en moi, nous crions à lunisson… un long cri sans fin comme cette explosion de sensations, une jouissance simultanée qui nous envahit entièrement et nous laisse un moment hors du temps… Nous restons tous les deux là, sans rien dire, toi en moi, moi tenserrant pendant que je sens ton sexe se dégonfler doucement….

Et soudain, me sortant de cette torpeur, jentends dans les hauts parleurs une annonce. Cest mon vol, dis-je doucement en sortant de ton étreinte.

Tu ne me retiens pas mais restes là, contre le mur à me regarder tout le temps où je rassemble mes affaires. Au moment de méclipser je plonge dans tes yeux, pour garder un souvenir, percevoir une pensée ou juste te dire adieu, je ne sais pas…. Il émane de toi comme une hésitation ; me retenir ? me laisser partir ? me demander mon numéro ? Je sors précipitamment avant que tu ne répondes à tes propres interrogations et mimpose un quelconque engagement à se revoir.

Jaime mes chemins de traverse.

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