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Top Model – Chapitre 9




17-

On se quitta en se faisant la bise. Je rentrai chez moi prendre une douche et me changer avant de repartir au travail.

Le lendemain, Max m’annonça qu’on était attendu à Monaco pour voir une cliente.

Je découvris les entrailles de ces fameux yachts ultra luxueux que je regardais depuis les quais, me demandant qui pouvait se payer de tels monstres des mers. Maintenant, je savais.

Je mis enfin la dernière touche à ma robe, mais je dus attendre encore un peu pour la porter, la météo n’étant pas de mon côté.

Max m’emmena ensuite à Milan, sur l’invitation d’un riche homme d’affaires italien. Il voulait offrir quelques modèles de notre dernière collection à son amie.

Ce fut le pire de mes rendez-vous, le genre de rendez-vous qui vous dégoute de votre métier, un de ceux qui rendent votre vocation aussi fragile qu’un château de cartes.

L’amie de notre hôte arriva enfin. Mais, alors que je m’attendais à une femme de grande classe, on vit débouler une espèce de créature trop maquillée et habillée comme un sac. Et de toute évidence, cette créature n’était pas une femme, génétiquement parlant. Le jeune homme d’à peine la trentaine, était une caricature du travesti, celle qui donne mauvaise presse à notre genre, le clone de Zaza Napoli mais en plus jeune et surtout beaucoup moins drôle.

— La collection, c’est pour … lui ? demandai-je à voix basse à Max

— Oui, répondit-il, tout aussi dégoûté.

Je fis ma présentation. Puis le jeune homme essaya à son tour les vêtements. Le minet minauda en marchant de long en large, se regardant dans le miroir avec force mimiques. Je fis les quelques retouches avec une mauvaise volonté à peine dissimulée. L’homme d’affaire assistait à la scène en silence, se contentant de répondre laconiquement aux questions de son chéri.

Mais pouvait-on vraiment parler d’amour entre ces deux êtres déjà séparés par une vingtaine d’années ? Il s’agissait plus d’une collaboration donnant-donnant. Le travesti menait une vie de luxe et d’oisiveté et en contrepartie, offrait son cul à son généreux mécène. Et ce dernier avait à sa disposition un toy-boy disponible à la demande, qui ne lui prenait pas la tête et à qui il passait tous ses caprices.

Je ne fus pas fâché de repartir, mais avec le gout amer d’avoir céder des tenues uniques à une personne qui ne les apprécierait pas à leur juste valeur. On lui aurait amené la même chose venant d’un magasin tout public qu’il n’aurait rien vu.

— … je sais, dit Max sur le vol retour. Je ne suis pas plus content que toi d’avoir vendu ma collection à … à cette personne. Mais les affaires sont les affaires et MDC ne vit pas d’amour et d’eau fraîche.

L’été arriva enfin et je pus enfin porter ma robe. Et encore une fois, je fus couvert d’éloges. Même Max la trouva très jolie. Et encore une fois, j’éludai la question de sa provenance en inventant une hypothétique boutique perdue en province. Tout le monde partit en vacances à tour de rôle et mes parents me traînèrent une nouvelle fois avec eux. Je n’avais plus revu Stéphane depuis notre week-end, toujours partant pour un vol à l’autre bout du monde. Mais on s’appelait régulièrement. J’étais toujours sa princesse et me promit qu’on repasserait un week-end ensemble à la rentrée.

Marion m’invita de façon plus formelle et me présenta Edith. Cela me faisait tout drôle de voir Marion très amoureuse dans les bras d’une autre femme, et encore une fois, je ressentis un pincement au cur. Evidemment, Edith voulut tout savoir de moi et je lui fis ce plaisir, en omettant toujours certains points de ma vie.

La rentrée arriva plus vite que je ne l’aurai pensé. On travaillait d’arrache-pied sur le prochain défilé. Mes fonctions de modèle maison me permirent d’essayer les nouvelles tenues en avant-première. Et si au départ, j’avais considéré cette mission comme une corvée, aujourd’hui, j’y prenais un réel plaisir.

Je passai un autre week-end avec Stéphane. Lorsqu’il m’appela pour m’inviter, mon cur s’emballa. C’était fou l’effet que me faisait cet homme. Un homme et pas une femme. Mes interrogations sur mon homosexualité refirent surface et, à part Max, je ne savais pas vers qui me tourner. Est-ce que j’étais comme Marion, homosexuel sans le savoir ? Pourtant les autres hommes ne m’attiraient pas. Je ne les regardais pas lorsque je les croisais dans la rue. Par contre, je me retournais volontiers sur les femmes. Non, c’était Stéphane et lui seul qui me faisait cet effet, lui seul qui me transformait en guimauve, qui me faisait perdre mes moyens quand il était près de moi ou qu’il m’appelait en disant « ma princesse ».

On passa une bonne partie du week-end au lit et l’autre partie à recevoir des cadeaux. Je compris qu’il était friand de dessous chics et sexy et je lui promis de lui faire plaisir dès qu’il reviendrait.

La fashion week de l’automne était enfin derrière nous. Tout le monde souffla et se remit du rythme effréné de ses dernières semaines. Je m’étais, entre temps, attelée à la confection d’une nouvelle robe que tout le monde apprécia lorsque je l’étrennai.

— J’ai deux choses, non trois, choses à te demander, me dit Max dans son bureau.

J’avais été convoquée presque manu militari en plein milieu de la matinée. Venant de Max, on ne prêtait plus attention à ses sautes d’humeur. Mais cela ne m’empêcha pas de m’inquiéter un peu.

— Je t’écoute, dis-je.

— Voilà, d’abord, je voudrai que tu défiles officiellement lors des présentations de nos collections, que tu sois officiellement le mannequin de la maison, et pas seulement une VRP de charme.

Je ne savais pas trop comment prendre cette demande qui, dans la bouche de Max, devenait un ordre. Cela ne faisait pas partie de mon plan de carrière et mon travestissement ne devait pas durer éternellement, même si m’habiller et me comporter en femme étaient devenus naturel

— Ensuite, continua Max, après en avoir parlé avec Helena, mais ce n’est pas une obligation, ça serait bien si tu commençais un léger traitement hormonal.

— Pas question ! m’insurgeai-je en bondissant du fauteuil.

— Attends, laisse-moi finir. Le but serait que tu prennes juste un peu de poitrine. Mais d’après ce que m’a dit Helena, ça te donnerait aussi une plus jolie peau, un peu de hanche et rendrait tes cheveux plus fins.

— Peut-être, mais c’est toujours hors de question, répliquai-je en campant sur mes positions.

Tant que ce n’était que les vêtements et le maquillage, d’accord. Au bout du compte, ce n’était que de l’emballage et il n’y avait rien d’irréversible.

— Bon d’accord. Je n’insiste pas.

— Merci. Et la troisième chose ?

— Ah oui … je voulais savoir si tu allais me prendre pour un con encore longtemps ? dit-il sur un ton loin d’être jovial.

— Je … je ne comprends pas, répondis-je sincèrement surprise et étonnée par cette sortie.

— Oui, tes robes et ton tailleur que tu as soi-disant acheté dans une boutique dont tu ne te souviens plus de l’adresse. Alors je te le redemande : est-ce que tu vas me prendre pour un con encore longtemps ?

Cette fois, je m’affaissai dans mon fauteuil, écrasée par le regard de mon patron.

— C’est toi qui les as faites ?

— Oui, répondis-je d’une voix blanche et basse

— Tu veux monter ta propre maison de couture ?

— J’aimerai bien …

— Pourquoi tu n’as pas dit que c’était toi qui les avait faites ?

J’haussai les épaules en guise de réponse.

— Tu as d’autres modèles en préparation

— Un tailleur pantalon.

— Il me tarde de la voir, dit Max avec un grand sourire.

18-

J’étais donc démasquée. Je restai fébrile toute la journée. Maintenant que Max savait que je créais et réalisais dans son dos, je me demandai quelle allait être la sanction. Et puis devenir officiellement le mannequin de la maison ne m’enchantait guère. Combien de temps allai-je devoir jouer mon rôle de travesti ?

Je retrouvai Stéphane deux semaines plus tard. Il était en congé et me demanda si je pouvais prendre quelques jours. Ce que je fis. J’avais l’impression que l’on était un couple, un vrai, pas le genre couple illégitime qui s’encanaillait à l’insu de leurs conjoints respectifs. Cela me faisait tout drôle mais j’aimais, non, j’adorais cette situation. Malgré tout, même si Stéphane se montrait aussi galant que prévenant, s’il me faisait l’amour toujours aussi divinement, jamais on ne s’échangea le moindre « je t’aime ». Mais plus le temps passait en sa compagnie, et plus l’envie de le dire me brûlait les lèvres.

Durant ces quelques jours qu’on passa en grande partie à Deauville et dans les environs, je me considérai comme sa compagne, sa femme. Pour lui, je portais de la lingerie fine et sexy, toujours des bas et des talons hauts. Je remplissais mon soutien-gorge avec des faux-seins. Je finis par accepter ces nouveaux volumes qui plaisait tant à mon homme.

— Je peux te poser une question ? demandai-je alors que je reprenais mes esprits sur son épaule après avoir fait l’amour.

— Bien sûr ma princesse.

— Qu’est-ce qui te plait en moi ? Le fait que je sois un travesti ?

Stéphane fixa le plafond.

— Pas facile à dire. Avant toi, j’ai eu quelques aventures avec des hommes. Mais c’était toujours dans des soirées qui ont … comment dire … dégénérées. Mais je suis un coureur de jupon avant tout. Si j’ai fait steward, c’est pour deux raisons. D’abord, pour pouvoir voyager partout sur la planète. Ensuite, pour me taper les hôtesses.

— Et ça a marché ?

— Oh que oui. Tu n’imagines pas à quel point. Bon, il y en a bien qui m’ont résistées ou qui me résistent encore. Mais ce n’est pas grave. C’est le jeu et c’est ce qui fait son attrait. Toi, tu es différente. Un cas vraiment à part. Tu as beau avoir un corps de garçon, je ne vois qu’une femme en toi. Même quand tu es nue, avec ton sexe qui pend, je ne peux pas m’empêcher de l’ignorer. Et puis, tu es si belle, tendre, douce et accueillante. Comment ne pas t’aimer ?

— Tu m’aimes ?

Il se retourna et me regarda dans les yeux

— Je me suis posé la question plusieurs fois. Je n’ai pas encore la réponse. Mais je suis bien avec toi.

— Tu aimerais que je sois plus féminine ? Avec des vrais seins par exemple ?

— J’avoue que ça ne me déplairai pas en effet. Les faux c’est bien mais si un jour je pouvais caresser et jouer avec des vrais, même petits, je ne serais pas mécontent.

Alors qu’il disait cela, je sentis sa queue revivre contre ma jambe.

— Et si je devenais une vraie femme ?

— Comment ça ?

— Me faire opérer pour avoir un minou de femme.

Il se laissa tomber sur le dos.

— C’est tentant. Mais quelque part, c’est ce qui fait ton charme, ce petit truc que tu as en plus. Ton petit trou me convient parfaitement et je ne suis pas sûr qu’en avoir un autre change grand-chose.

Il replanta son regard dans le mien.

— Tu serais prête à aller jusque-là pour moi ?

— Là, tout de suite, maintenant, non. Mais qui peut dire comment notre relation va évoluer…

— Tu es … Tu es …

Il ne termina pas sa phrase et m’embrassa. Et il fit de nouveau la fête à mon petit trou si accueillant comme il disait.

Toujours est-il que cette discussion commença à chambouler pas mal de choses dans ma tête. D’un côté, Max souhaitait que je me féminise un peu plus pour être encore plus crédible dans mon rôle de mannequin, et d’un autre, Stéphane n’était pas contre non plus un peu plus de féminité.

Fallait-il que je succombe aux désirs de l’un et de l’autre ? Et moi dans l’histoire ? Commencer un traitement hormonal, c’était dire adieu à mon retour en garçon. Et surtout dire adieu à Stéphane. Au jour d’aujourd’hui, le voulais-je vraiment ?

Je rentrai le week-end suivant chez mes parents. Et qui mieux que maman pouvait répondre à mes questions, ou du moins, donner une ébauche de réponse.

— Maman, j’ai des choses à te dire et j’ai besoin de ton avis.

— Ouh là ! dit-elle, moqueuse.

— Je ne sais pas comment le dire…

— C’est simple : sujet, verbe, complément.

— Ah, ah, ah. Très drôle ! Bon … J’ai rencontré quelqu’un. Bon, c’est pas officiel. On a juste passé des week-ends et toute la semaine dernière ensemble. Et c’est un homme.

Maman ne dit rien, se contentant de sourire.

— Je ne suis pas homo, mais je me sens bien quand je suis avec lui. Il est gentil, doux, prévenant. Il me traite comme si j’étais une princesse.

— Tu l’aimes ? demanda maman sérieusement, sans moquerie, ni critique ou jugement.

— Je ne sais pas. Mon cur s’affole quand il m’appelle et je sens comme un vide quand on se quitte.

— Tu penses à lui ?

— Souvent.

— Donc tu l’aimes, conclut-elle.

— J’en ai bien peur. Mais je ne veux pas l’admettre.

— Pourquoi ?

— Maman ! Je suis un garçon, et c’est un garçon.

— Et ?

Je restai interdit.

— Ecoute ma chérie. On en a parlé avec ton père. Souvent. Quand tu nous as annoncé que tu allais vivre en fille pour ton travail, on s’est dit que ça allait être passager. Mais au fil du temps, on a vite compris que tu y prenais gout et que malgré tout ce que tu pouvais dire, tu ne reviendrais jamais en arrière. Et on accepté le fait qu’un jour ou l’autre tu puisses tomber amoureuse d’un homme. Donc si tu aimes ton ami, fonce ! Ce n’est pas nous qui te mettrons des bâtons dans les roues.

L’émotion me submergea et mes yeux s’embuèrent.

— Tout ce qui nous importe, c’est que tu sois heureuse. Peu importe si c’est en tant que fille ou garçon, avec une fille ou un garçon. A propos, il s’appelle comment ?

— Stéphane et il est steward sur les long-courriers. Ce qui fait qu’il n’est pas souvent là.

— C’est super ça ! Tu vas pouvoir voyager à l’il !

C’était un aspect que je n’avais pas envisagé.

— Euh, oui, peut-être. Sinon, il y a autre chose. Mon patron, et Stéphane ne serait pas contre non plus, voudrait que je commence un traitement hormonal pour être plus féminine. Qu’est-ce que tu en penses ?

— Je pensais que tu avais déjà commencé. Mais si ce n’est pas le cas, je pense que tu devrais le faire. Un peu plus de formes ne te ferai pas de mal.

J’avais l’aval de mes parents qui, quoi qu’il advienne, me soutiendraient toujours. Je terminai les dernières finitions su mon tailleur-pantalon et rentrai chez moi.

Je fis mon entrée à l’atelier avec ma nouvelle création que tout le monde trouva sympa. Comme d’habitude, Max fit son tour en milieu de matinée.

— Toujours cette boutique dont tu ne te rappelles plus l’adresse ?

— C’en est une autre.

— Ah je vois.

— Max, je peux vous parler ? En privé.

— Ok.

On passa dans la salle voisine.

— J’ai réfléchi ces derniers jours. Et je suis d’accord pour commencer un traitement hormonal.

— Excellente nouvelle ! Merci Laurène. Merci beaucoup.

Max me serra dans les bras.

— Ah autre chose, on part après demain pour Londres.

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