Cela fait maintenant 2 jours que je la vois au fond du bar de l’hôtel. Ce soir encore j’espère pouvoir la contempler.
Comme à son habitude, elle est assise à une table vers le fond de la salle, un livre dans une main, un verre dans l’autre, des lunettes noyées dans une chevelure dorée. Une beauté subjuguante, une aura émane de sa naïve beauté, sensuelle, naturelle, et terriblement sexuelle.
Des cheveux roux, ou blond, je ne saurais dire, une silhouette fine, mais surtout des yeux bleus glace, le genre de regard qui vous perce l’âme.
Je me dis qu’il faut que je fasse quelque chose, au pire elle m’enverra balader, au mieux
Je m’assieds à sa table.
— Longue journée à l’hôpital ? Je lui lance.
Sans lever la tête de son livre, sans même un regard pour moi elle me lance d’un air moqueur
— Bravo, vous avez vu que je portais un pantalon d’hôpital et que la taille de mon verre criait à tout le monde "Fichez moi la paix j’ai eu une longue journée".
Elle lève ses yeux bleus perçant et me foudroie.
— Mais monsieur n’a sans doute pas un sens de l’observation aussi pointu qu’il ne le pense puisqu’il n’a pas saisi la dernière partie
— Je me disais juste que je prenais un risque de vous aborder avec un "Alors on se prépare pour une journée à l’hôpital?" alors que vous en étiez déjà à votre deuxième verre.
— Et comique avec ça me lance t-elle à travers son regard de gel tout en levant un sourcil au ciel.
Elle replonge dans son livre, fini son verre, et toujours sans me regarder:
— Vous pourriez pas juste m’offrir un verre comme ces autres vieux, je vous ferais un sourire poli et on en resterait la.
Je pose alors une bouteille sur la table. Son regard s’y pose, un sourcil se lève.
— La bouteille, carrément ? Vous m’acheter ? m’interroge t-elle
— Ma première approche n’a pas vraiment fonctionné, la seconde est la bouteille. Après, ma dernière cartouche est de vous montrer des photos de chats sur mon téléphone. J’aimerais autant éviter d’en arriver là.
Elle se replongeant dans son livre pour cacher un léger sourire.
— Vous m’avez pas l’air d’une personne à chat.
— OK vous m’avez eu, la bouteille EST ma dernière cartouche.
— Et sinon vous me servez ou vous attendez que le vin tourne en vinaigre?
Je lui sers un verre, sors un deuxième et me sert a mon tour.
Elle pose son livre et pour la première fois pose toute son attention sur moi:
— Vous aimez être maître de la situation hein?
Ses yeux me poignardent.
— Et vous comprenez pas la notion de non? Enchaîne t-elle
— Alors, a quoi buvons nous? Je lui demande tout en levant mon verre.
Elle me regarde pendant un moment. Enfin elle attrape son verre et le lève à nouveau
— A une journée de merde et qui n’a pas l’air de vouloir s’arrêter on dirait.
3 heures que nous papotons.
Elle s’appelle Aurore et travaille comme infirmière dans l’hôpital à côté. Sa situation amoureuse est compliquée, je n’ai pas osé en demander plus.
Il lui a fallu du temps pour enfin me sourire, rire, se décontracter. Son regard glaçant est devenu plus complice. Le charme se dégageant d’elle est si fort que j’ai l’impression de pouvoir le palper. Une aura si féminine, séduisante, mais surtout sexuelle.
Je veux sentir ses lèvres contre les miennes, la douceur de sa peau sous mes doigts, embrasser sa poitrine érotique, ses fesses rebondies, son sexe humide et invitant. Sentir sa respiration haletante pendant que je la possède…
— Oh! Eh OH! Je vous ai perdu??
— Pardon. Je me disais juste que vous êtes vraiment très belle.
— Vu ma tête après une journée de travail comme celle ci, soit vous êtes aveugle soit c’est un sacré compliment.
— Ahah! Que diriez vous qu’on remette ça demain de façon un peu plus formelle alors? Je voudrais pas que vous tombiez malade avec la nourriture de l’hôpital. 20h, demain, le restaurant de l’hôtel.
— C’est pas un resto étoilé? S’ils me laisse entrer avec ma tenu de travaille c’est d’accord.
— Ne vous inquiétez pas pour ça.
Le jour suivant je l’attend au bar. Je me sent comme un adolescent.
20h30, elle n’est toujours pas la.
20h45, alors que je commençais à perdre espoir je vois Aurore franchir la porte précipitamment.
Une nouvelle fois sa beauté si naturelle me frappe. Ses cheveux dorés longs encore ébouriffés d’avoir couru, ses yeux bleu perçant. Essoufflée, a moitie gauche avec son sac tombant, un peu perdue, une beauté si naturelle.
Elle me cherche du regard. Je ne dis rien pour pouvoir continuer à l’admirer. Sa façon de bouger, la moue que font ses lèvres, mais surtout cette beauté naïve, comme si elle ne se rendait pas compte de cette aura émanant d’elle, aussi intimidante que attirante. Enfin elle m’aperçoit et me souris. Mon cur s’arrête.
— Désolée, une urgence. C’est pas trop tard? Ils vont nous laisser entrer? Et puis je voulais prendre d’autres habits ce matin, mais je les ai oubliés.
— C’est pas grave.
— J’aurais bien aimé être plus présentable, ça semble être un restaurant très pompeux. Et puis tu t’es bien sapé toi.
Je prends note du tutoiement puis dépose une carte sur la table:
— Tiens.
— Une carte de chambre? C’est pas un peu tôt pour ça? dit-elle tout en me lançant un clin d’il.
— Non non! C’est ma chambre, mais vas y toute seule, le numéro et l’étage sont dessus, j’y ai laissé de quoi te changer, juste au cas ou.
Elle me lance un de ses regards transperçant.
— J’arrive pas a savoir si c’est flippant comme situation
Elle attrape la carte d’un geste vif et disparaît vers les ascenseurs.
Je m’installe confortablement et commande un autre verre.
L’aiguille de l’horloge au dessus du bar approche les 21h30 quand les portes de l’ascenseur s’ouvrent pour laisser sortir une femme à la beauté subjuguante. Cela me prends quelques secondes pour me rendre compte qu’il s’agit d’Aurore, transformée.
Mon cur bondit. La tenue pratique de l’hôpital a fait place à une robe noire, tombante mi-cuisse, des chaussures noires brillante, et, au dessus d’un décolleté en V, un collier à perles rouges nacre. Ses cheveux relevés en un chignon rapide dévoilent son coup fin.
— C’était quoi ça!? Me lance t-elle.
— Hein? De quoi?
— Ta chambre… enfin ta suite! Y’avait combien de robes? Des chaussures, des bijoux?
— Je voulais être sur qu’il y aurait ta taille
Elle me transperce encore de son regard azur.
— Y’avait. Et t’as de la chance que j’aime pas les photos de chats. On y va?
Je la suis vers le restaurant. Les fines bretelles dévoilent ses épaules, la robe, fine, moule légèrement sa poitrine pour aller reposer délicatement sur ses hanches. Je devine ses fesses rebondies sous le tissu. La robe courte révèle une grande partie de ses jambes à la peau si parfaite. Je la désire de toute mon âme, parcourir chaque centimètre de son corps, la faire mienne.
Des images flashent dans tête, sa robe tombant à ses pieds, nos visages essoufflés l’un contre l’autre, sa chevelure dorée tombant sur ses épaules alors qu’elle me chevauche..
Je chasses ces pensés de ma tête pour faire baisser la pression montante en moi.
Cela faisait longtemps que je n’avais pas passé un dîner si agréable. Parlant de tout et de rien, riants aux éclats.
Au bout de deux heures, le dessert arrive, je ne peux m’empêcher de remarquer sa façon particulière de le manger, retournant la cuillère dans sa bouche a chaque bouchée. Érotisme incroyable.
Une pression bouillonne en moi, je la vois encore en flash dans ma tête: nos corps nus l’un contre l’autre, mes mains agrippant fermement ses fesses, son regard posé sur moi alors qu’elle tient mon membre dans sa bouche, moi en elle, nos cris de désirs
Encore une fois je dois balayer ces images pour faire descendre le bouillonnement dans mon bas ventre.
— Les robes, la suite, tout ça… tu avais tout prévu. Me dit-elle
— Je veux juste que ce soit une soirée agréable pour toi, que tu te change les idées.
— Pour quelqu’un qui prévoit autant tu as oublié quelque chose pourtant.
— Ah bon, quoi donc?
— Il manquait dans cette garde robe de jolis sous vêtements, du coup j’ai du garder mes dessous de travail, pas bien sexy j’en ai peur. Ce qui m’embête un peu je dois dire, car là je vais finir mon dessert, puis tu va m’amener dans ta suite, et me baiser.
Je manque de m’étouffer!
Je suis obligé de reprendre ma respiration difficilement alors que le vin failli me tuer.
— Aaah, j’ai enfin réussie a te faire perdre ton assurance. Dit-elle fièrement.
— Oui… oui tu as réussie.
— Mais rassure toi, moi aussi je sais être prévoyante, et je n’ai pas envie qu’un DIM ruine cette deuxième partie de soirée.
Alors qu’elle me dit ça Aurore attrape ma main et y glisse quelque chose.
Cette fois le vin ressort carrément sous le coup de la surprise. Je tiens dans ma main une culotte blanche, sa culotte. Me rendant compte des quelques regards sur moi, je la plonge aussitôt dans la poche de ma veste.
Ses yeux malicieux rayonnent d’amusement. Son regard complice descend vers son entre jambes, puis me lance un clin d’il.
Je l’attrape par la main
— Tu as fini ton dessert.
Nous rentrons dans l’ascenseur.
Son regard brille comme une adolescente.
Je m’approche alors d’elle rapidement, l’attrape par les hanches et pose mes lèvres sur les siennes. Notre baiser est passionné, intense. Ses lèvres fines sont si douces. Elle passe ses mains sous ma veste. Les miennes descendent le long de ses hanches et caressent maintenant ses cuisses. je relève doucement sa robe en même temps que je monte le long de sa jambe. Je caresse maintenant ses fesses et constate avec satisfaction qu’elle ne porte en effet aucun dessous.
La porte de l’ascenseur s’ouvre. Elle saute sur moi et je la porte en dehors, ses jambes enroulées autour de mon bassin. Elle continue à m’embrasser alors que j’avance la portant dans le couloir, ses fesses dévoilées au risque d’un curieux sortant la tête.
J’ouvre la porte de ma suite difficilement. Non sans avoir renversé la moitié des meubles au passage, je la dépose sur le lit, m’allonge sur elle, et continue à l’embrasser. Je descend le long de son corps, sa robe est toujours relevée, et découvre son sexe splendide légèrement poilu, ses petites lèvres découvertes. Je lui attrape les jambes et les écarte en grand, sa chatte s’ouvre à moi, luisante. J’approche mon visage et sens ses effluves envahissant mes sens. Sans plus attendre j’y dépose ma langue et commence à lui offrir un cunnilingus fougueux.
Je goûte enfin son jus interdit, une pointe salée terriblement excitante. Je la sens se relâcher, ses mains me tenant la tête, son bassin imprime doucement des mouvements langoureux. Je rentre un doigt en elle tout en continuant à la lécher. Vu son état je décide d’en mettre immédiatement un second qui lui fait échapper un petit soupir de plaisir. Je continue ainsi pendant un moment, ma langue jouant avec son clitoris et ses lèvres pendant que mes doigts la pénètre.
Ses mains descendre le long de mon coup, attrapent ma chemise, et me tirent vers elle.
A regret, j’abandonne son entre-jambes, mais est de suite rassuré par la douceur de ses lèvres.
Aurore cherchent maintenant le chemin de mon pantalon, tentant de le défaire. Je me redresse alors, debout devant le lit, alors qu’elle m’offre toujours le spectacle de son intimité dévoilée.
J’enlève ma chemise, défais la ceinture et déboutonne mon pantalon qui tombe aussitôt à mes pieds. Je descend mon boxer pour révéler mon sexe gonflé d’excitation.
Nous restons ainsi quelques secondes. Elle, la robe relevée jusqu’au nombril, les jambes écartées et son sexe luisant de sa mouille et ma salive, et moi debout devant elle, nu, la bite tendue.
Son regard posé sur mon membre, elle se mord les lèvres, un léger sourire au coin, puis se redressant, assise devant moi, elle m’attrape et commence doucement à me branler. Ses yeux azurs se posent dans les miens et, sans cesser de me percer du regard, elle ouvre la bouche et y fait entrer mon sexe.
Sa douceur humide m’enivre de plaisir. Elle continue de me sucer, les yeux dans les yeux, puis tout en décrochant son regard, elle plonge mon sexe plus passionnément en elle et m’offre une fellation plus franche. Je ferme les yeux sous la douceur infinie de sa bouche humide. Je sens ses lèvres sur ma verge, parfois sa langue remontant le long de mon érection. Mon sexe d’une main, sa langue parcourt maintenant mes testicules. Elle replonge son regard intense dans le mien et m’offre une vue incroyable de ma bite dans sa main, cachant à moitié son visage.
Cette vue fait remonter en moi des pulsions sexuelles.
Je l’attrape alors par les cheveux et plonge mon sexe en elle, imprimant une pression de mes main pendant que mon bassin pousse. J’ai l’agréable surprise de voir qu’elle se laisse faire, enlevant son emprise de ma verge pour me laisser diriger. Je dépose une deuxième main derrière sa tête et imprime alors un rythme soutenu. Cette vision d’Aurore assise sur le bord du lit, les fesses à l’air, et mon son sexe allant profondément dans sa bouche est incroyable. Tellement que je me dois d’arrêter.
Je ressors ma bite, dégoulinante de sa salive. Elle me regarde à nouveau de ses yeux perçant pleins d’amusement. Sa force de caractère donne à ces quelques instant de soumission un contraste incroyable de sexualité.
J’attrape sa robe et lui enlève, ses seins rebondissant sous la pression libérée.
Sans que nos regard ne se quitte, elle se rallonge sur le dos et écarte à nouveau ses jambes en grand. Je l’admire ainsi, totalement nue sur le lit devant moi, offerte.
Je dépose mon gland, et, doucement, m’insinue en elle. Elle ferme les yeux pendant que sa tête part légèrement vers l’arrière, sa poitrine se gonfle sous le cambrement de son bassin, mon membre disparaissant en elle.
Sa respiration est maintenant en rythme avec mes hanches alors que je la pénètre doucement, faisant de grand et long mouvement, sortant presque a chaque fois.
Elle est capable de tout me dire juste par ses regards de glace. Je comprends celui qu’elle vient de me lancer:
J’agrippe ses jambes plus fermement et intensifie mon mouvement, ma bite plongeant dans sa chatte profondément et énergiquement. Elle laisse échapper un son de plaisir a chaque poussées alors que son bassin accentue mes mouvements. Je l’attrape plus fermement encore et y va encore plus intensément. Elle pousse maintenant de léger cris, le lit tremble à chaque coups, mes testicules claquant sur ses fesses, ses seins sautent alors que je la baise.
Elle m’attire à elle par le bras et je m’allonge au creux de ses reins. Nous nous embrassons tendrement tout en imprimant, ensemble, un rythme lent et doux.
Ma main caresse sa cuisse doucement, remonte le long pour aller survoler sa fesse, puis se poser sur sa hanche. Je lui fais maintenant l’amour tendrement, nos têtes l’une contre l’autre, nos respirations haletantes en résonance. Mon sexe va maintenant en elle langoureusement, sentant chaque millimètre de son vagin. Je sens ses soupirs doucement contre mon oreille. Je suis sous son emprise, une main en haut de mes fesses, l’autre enroulant mon épaule. Son bassin prend un mouvement qu’elle seule connaît le secret, sa main sur mes fesses se fait plus ferme.
Enfin, alors que ses doigts me presse, sa pression se libère d’un coup. Ses soupirs se sont changés en cris, son empoigne se resserre. J’accélère mon mouvement pour accentuer son plaisir. Enfin je me redresse légèrement pour admirer ce qui à de plus beau en elle, le visage sur le côté, ses yeux fermés légèrement crispés, sa bouche entrouverte échappant ses cris de plaisir: elle jouit.
Un orgasme long, puissant, et doux en même temps.
Je m’effondre enfin contre elle, nos corps l’un contres l’autre, mon sexe toujours énorme en elle.
Elle ris. Un rire mélangé à son essoufflement tandis qu’elle me maintient contre elle.
Nous restons ainsi un moment.
Dans mon oreille, elle me soupire:
— Alors, je croyais que tu voulais me baiser?
Je redresse ma tête, un sourcil levé, ou sourire au coin. Décidément, elle n’en fini pas de me surprendre.