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emmanuelle – Chapitre 1




Emmanuelle

introduction

Pourquoi ?

Parce que je suis convaincue davoir la capacité pour être une bonne chienne.

Jaime être excitée. Jaime exciter.

Jaime être troublée. Jaime contenter.

Je ne peux mempêcher de revenir vers le jeu.

Jai besoin daller toujours plus loin.

Je ne peux plus me contrôler lorsque je commence à jouer.

Jaimerais devenir le jouet dun maître intelligent et sensible.

Qui me comprenne et qui sache comment me faire plaisir et déplaisir.

Qui sache maintenir léquilibre fragile qui me donne envie darrêter et de revenir.

Qui puisse mhumilier et mhonorer.

Que je puisse satisfaire et rendre fière.

Mon plus bel exemple ? Que ma vie devienne la sienne.

Quil contrôle mon poids.

Quil choisisse mes tenues.

Quil définisse les règles.

Quil me punisse si je ne le satisfais pas.

Et si je devenais digne dêtre sa soumise, je me sentirais heureuse darborer un corset de taille sous une robe légère en plein été aux yeux de tous et toutes.

Je sais que je peux agacer.

Que le chemin est long et que jen ignore beaucoup de choses.

Mais je sais une chose. Je peux être chienne parce que je suis déjà une salope.

Et demain, peut-être, si mon maître le veut, une pute.

Emmanuelle, 29 ans :

Ce que je préfère

— Le latex

— La dilatation anale durant de longues périodes

— Le travail des seins durant de longues périodes également

— Le jeu permanent qui se poursuit en dehors des séances (régles, défis, tenues)

Mes partenaires

— Mon meilleur ami ma fait découvrir la SM lorsque javais 20 ans

— Cet ami ma initiée deux ans plus tard

— Deux amants ont essayé de me dominer dès lors que je leur ai avoué mes goûts

— Je suis ma meilleure maîtresse pour le moment et la plus assidue

Ce que jai connu

— Le jeu exploitable par les objets en ma possession

— Le défi lié à la découverte de nouvelles limites (extérieur, à linsu de mes amis)

— La cire chaude sur les zones érogènes

— La fessée

— La position commandée par le maître

— Le suivi régulier de mon physique

— La nécessité dacheter léquipement nécessaire à mes désirs

— La contrainte, limmobilisation (sur chaise, table basse, au plafond)

— La mise sous film plastique alimentaire

— La honte (supplier dêtre libérée, exhibition forcée, port de la laisse et du collier)

— La salissure (uriner alors que jétais emballée par un film alimentaire étanche et être laissée ainsi pendant de longues périodes)

— Le contraste (changement dattitude du maître, obligation davoir un comportement me rappelant ma condition de soumise : porte-jarretelles et bas sous une jupe trop courte, seins nus sous un chemisier transparent devant des personnes de ma connaissance, sortir avec un plug entre les fesses pour une soirée entre amis nue sous une robe, donner des cours particuliers à des élèves vêtue dune robe décolletée quelques minutes après que mon partenaire ait éjaculé sur ma poitrine et mait commandé de létaler puis de le laisser sécher)

Ce que jaimerais mieux connaître ou découvrir

— Le bondage

— La micro-électricité sur les zones érogènes

— Ce que jignore

Ce que je ne veux pas connaître

— La scatologie

— La zoophilie

— Toute expérience impliquant des choses définitives

Hors jeu

— Jaime la littérature, la musique, le cinéma

— Jaime la natation, le tennis mais ne pratique pratiquement pas

— Jaime séduire

— Jaime que lon pense à moi et que lon soccupe de moi

— Jaime la lingerie

— Jaime écrire

    Le parcours SM dEmmanuelle est étonnant. Initiée à vingt ans, elle ne pratique pas vraiment jusquau jour où elle décide de jouer de jouer très intensément. Un peu trop haut, un peu trop vite, elle décide darrêter. Mais vous savez comme moi que le SM est un délicieux poison. Quand elle veut jouer de nouveau, elle ne trouve plus de partenaire qui la motive. Alors, elle joue seule avant de rechercher son bonheur sur le net. Pour notre bonheur, Emmanuelle consigne tout dans un journal intime quelle nous livre sans pudeur

Lundi 8 mars 2013

Aujourdhui, 3 objectifs à remplir pour plaire à mon maître : tout dabord, ma tenue : privée de culotte et de soutien-gorge, je devais arborer fièrement une jupe en cuir accompagnée dun pull gris clair en laine à col cheminée, chaussée de bottes à fermeture éclair qui sarrête sous le genou. Jajoute quexceptionnellement, jai mis du rouge à lèvre ce matin. je commence à être troublée par cette absence de culotte dont mon maître me prive depuis maintenant deux journées de travail, non pas que cela soit étrange en soit, mais peut être parce que ma peau fut au contact du cuir durant toute la journée. la privation de soutien-gorge est plus difficile, comme je lexpliquais à mon maître hier, le volume et le poids de mes mamelles font quen labsence de ce soutien que jaime pigeonnant, ma silhouette sen trouve fortement affectée.Plus encore lorsque je suis entourée de personnes qui me côtoient au quotidien et qui sont à même de percevoir la différence.

En me regardant ce matin dans la glace, je ne pouvais que méditer sur létroitesse du pull qui dessinait parfaitement mes seins dont la liberté ne pouvait faire aucun doute.Jai néanmoins apprécié la caresse de la laine sur mes mamelons encore douloureux du traitement infligé par les pinces la nuit dernière, mamelons qui sont encore sensibles ce soir et qui portent les traces des pinces dentelées (petites marques sombres là où ont pénétré les dents).Précision : jai mis une bonne heure avant de me décider à ôter ma veste au bureau. ensuite, je devais écrire une lettre à un homme de la société pour satisfaire lenvie de mon maître de voir sa salope sucer une queue pour lui. Jai choisi Gérard, informaticien au troisième, parce quil nest pas encore bien implanté dans la boite. Lobjectif : lattirer dans un cinéma relativement désert, le rejoindre pendant la séance pour le sucer en lui glissant à loreille « je suis la salope de serge, je le fais pour lui, laisse toi faire ». Il ne doit avoir aucune certitude quant à mon identité. jai préparé deux lettres, une phrase chacune. Jai déposé la première a midi sur son bureau, dans une enveloppe avec la mention personnelle, et pour message : « jai très envie de vous connaître intimement » avec pour signature la marque de mes lèvres. lautre est partie au courrier cet après-midi avec pour message « si une aventure vous lendemain vous intéresse, venez demain au restaurant dentreprise avec un pull noir ».

Jattends avec impatience mercredi pour voir sa réponse. Javoue que ce projet me plaît beaucoup. Parce que je me sens manipulée comme un jouet, je deviens une chienne que lon envoie chercher une branche darbre et qui doit la ramener. pour achever en beauté cette journée, je devais étrenner ce qui deviendra désormais une habitude quotidienne : aller uriner en cachette dans la cour du 87. jétais terriblement anxieuse, je suis passée plusieurs fois devant la cour pour voir comment était disposée la cour. Jy suis retournée il y a un peu moins dune heure, lorsque la nuit permettait une totale obscurité.Javais le cur qui battait en entendant mes bottes marteler le sol pavé de la cour malgré mon pas le plus lent. Jai choisi de mabriter dans langle de deux murs attenants à une haie, là, jai ouvert mon manteau, déboutonné ma jupe et lai baissée, me suis accroupie et ai attendu Parce que je ne suis pas parvenue à faire pipi immédiatement, malgré une envie importante, jétais tellement tendue que jai du essayer de siffloter pour que surgisse le jet, provoquant ce bruit caractéristique du liquide sur la terre. Je regardais les fenêtres, jentendais les bruits, les cris denfants, le brouhaha des télévisions. Je me suis dépêchée de remettre ma jupe sans messuyer et suis rentrée chez nous pour écrire cette journée dans ce qui sera désormais mon journal.

Mardi 9 mars 2013

Deuxième jour de la semaine, deuxième journée au bureau. Aujourdhui mon maître ma donnée plus de confort quant à ma tenue, en mimposant dun côté ce quil retirait de lautre : vêtue dun jean accompagné de la veste assortie, on pourrait penser à un relâchement de ma part mais le chemisier porté dissipe très vite cette idée : en mousseline, gris foncé, transparent à souhait, jai vainement tenté durant la journée entière quil ne soit pas remarqué sous la veste. Comme il est impossible de conserver une veste en jean boutonné à lintérieur par pure correction, je me résignai à afficher certains détails attractifs : mon nombril, visible aux yeux du monde, mais aussi et surtout, le soutien-gorge qui portait ma poitrine libre la veille encore. aujourdhui, point de liberté mais la pression du satin blanc bordé de dentelle noire sur la partie supérieur du balconnet. Pression accessoire en temps normal, mais en cette période de jeu mordant, plus rien neffleure mes seins sans raviver des souvenirs pinçants.

Le plus gênant était sans doute lorsque joubliais ma tenue et que je me penchais normalement, ou bien lorsque ma veste souvrait trop sur le monde. Jai dailleurs une collègue de travail qui ma fait remarqué que « je navais pas fait dans la discrétion ce matin ». En effet.Elle aurait pu dire que je navais pas fait dans la dentelle, puisque cette matière constitue le slip très échancré qui me protégeait du jean. Ce slip, ce bel effet, antithèse sensuelle de la partie supérieure, entièrement en dentelle noire, arborant fièrement un satin dune blancheur immaculée sur le pubis, avant de sévanouir entre mes fesses pour ressortir miraculeusement transformé en dentelle.Dentelle le mot du jour ? impatiente de connaître lattitude de Gérard, prévue pour demain, jai opté pour la sécurité, usant du même stratagème avec un garçon du 4ème étage afin danticiper un éventuel refus du premier. mon maître double ainsi ses chances de voir sa chienne prendre en bouche un sexe inconnu dici à quelques jours. Jespère quil appréciera mon initiative.

délicate attention de mon maître, jai porté en moi des boules de geishas du matin jusquà ce soir, profitant de ma douche du soir pour me délivrer de cette présence.

contrairement à vendredi dernier, je ne redoutais pas que ces boules glissent de mon sexe afin de rejoindre le sol, ce qui, je lavoue, est une chose que japprécie dans le cadre professionnel.

Mais, nouveauté pour moi, javais reçu ordre de retirer ces boules à chaque fois que je me rendrais aux toilettes, non par souci de confort, mais par volonté de me bouleverser.En effet, jai du mal à décrire ici ce que jai ressenti à parcourir de ma langue ces deux boules liées entre elles par un lien aussi humide et odorant que la liqueur dont elles étaient recouvertes. Une odeur pénétrante, un goût persistant, une discipline contraignante. Je navais jamais remarqué que je me rendais aussi souvent aux toilettes. Six fois, les toilettes de létage mont vu reproduire cet acte, cérémonial sacré qui me voyait nettoyé ce que mes chairs avaient souillé. Six fois, je me suis lavée les mains vigoureusement. Six fois, en retrouvant ma bouteille deau minérale, je me suis désaltérée devant mes collaboratrices étonnées par ma soif.Elles ne pouvaient pas imaginer que ma bouche était emplie dune saveur qui mest intime et, dont je ne croyais jamais me débarrasser. Comme cette odeur que je croyais déceler sur mes mains mais que jimaginais la plupart du temps.Elles ne pouvaient pas non plus imaginer les vibrations qui agitaient mes chairs, ni ce filet humide et gluant qui se déversait inéluctablement à lentrejambe, rendant ce slip particulièrement moite en fin de journée. Et quand plus aucune pilosité ne sinterpose entre le coton et votre peau, je puis vous assurer que vous ressentez parfaitement cette humidité.

fatiguée de ces courtes nuits, jai profité dune partie de ma pause déjeuner pour me reposer sur le canapé dune des salles de réunion de létage. cela ma fait un bien fou, jai sauté lheure du repas et ai rejoint des collègues qui partaient faire du lèche-vitrine. Jai eu loccasion de voir une paire descarpins rouges, dotés de talons de 8 centimètres et de cette fameuse lanière à la cheville. Jai craqué et ai acheté ces chaussures afin de mhabituer à porter des talons. Je commence par cette hauteur et je suis persuadée que je parviendrai à marcher avec mes chaussures de salope, celles aux talons de 12.

comme hier, comme demain et désormais chaque soir, je devais aller rendre visite à la cour du 87 afin dy déposer une partie de moi-même.

javais le pas un plus assuré quhier, ce qui ne ma pas empêché de choisir le même endroit que la veille, dans un environnement néanmoins plus bruyant que la veille, notamment à cause de deux adolescents qui sont arrivés juste après moi et se sont mis à discuter en bas de limmeuble, à vingt mètres de moi environ, mais, protégée par le mur, je me suis cachée. Jai attendu cinq minutes, mais ils ne sont pas partis. Et comme je me retenais depuis un long moment (je ne métais pas soulagée depuis le départ du bureau, soit trois bonne heures avant), jai du me résigner à déboutonner mon jean et à baisser ma culotte malgré les risques encourus.

Le plus difficile ne fut pas de faire abstraction de leur conversation et de leur présence, mais de me résigner une nouvelle fois à tirer sur la ficelle afin que les boules de geisha viennent se nicher dans ma main droite.

En les léchant amoureusement pendant que mon physique décide de libérer (enfin) mon urine, je me suis imaginée être surprise, la culotte baissée, urinant dans cette cour, léchant ces boules : je nose imaginer mon humiliation et suis surprise par mon courage.

Après avoir remis les choses à leur place, jai attendu encore cinq minutes pour voir si les garçons daignaient partir. Finalement, jai décidé de sortir de lombre et de quitter la cour malgré tout.

Ils étaient plus près de moi que ne le croyais au début, sous le porche en fait, jai croisé leur regard, leur ai dit un « bonsoir » comme laurait fait une voisine et suis partie le ventre plein démotions.

Mercredi 10 mars 2013

Journée fatidique : celle de lhypothétique signal. Le signal du jeu. Dun jeu dangereux. Je suis peut être influencée parce que ce soir, plutôt que de lire, jai allumé la télé afin de regarder un téléfilm dénommé « loccasionnelle ». Une jeune femme qui se prostitue par contrainte financière.

Etrange, je me suis sentie proche delle quand elle prend en bouche le sexe de son premier client.

Jai également beaucoup réfléchi lorsquelle retrouve un anonyme client en collègue de travail.

la réponse : positive. Gérard portait effectivement un pull noir à midi. Cet après-midi, jai donc eu à consulter les horaires de cinéma afin de lui fixer rendez-vous samedi matin. La lettre est partie au courrier de seize heures et je pense quil laura au plus tard vendredi. American History X, 10H30, en plein Paris. étrangement, je nai rien ressenti en voyant ce pull noir. Comme si tout était déjà écrit. Lui ou un autre, peu importe, puisque je fais tout cela pour mon maître. En opposition, je réfléchis beaucoup à la manière dont je vais me préparer et me comporter. Puisque je suis incapable dimaginer ce que je vais ressentir. Serge ma rapidement dicté la marche à suivre pour la journée lors de notre dernière entrevue :

jupe en cuir (la longue qui serre le fessier et les cuisses, très étroite aux genoux où elle sarrête),

pull avec un décolleté, jai choisi un pull en coton maillé blanc, avec une encolure en V,

cette forme très échancré dévoile automatiquement une bretelle du soutien-gorge porté en dessous.

Ce soutien-gorge noir était en cuir, un cuir rigide qui aiguisa la sensibilité de mes mamelons jusquà la fin de la matinée, moment où jai remarqué la dissipation de cette légère douleur consécutive au port répété des pinces. Je précise ici que je suis très fière hier davoir supporté mes pinces maudites pendant plus de six minutes alors que les deux nuits précédentes javais craqué après deux minutes seulement. Assortis à lensemble, je portais un slip et un porte-jarretelles en cuir accompagné de bas noirs qui réhaussaient le rouge de mes nouvelles chaussures.

jai bien vite abandonné ces chaussures que jai troquées dans le métro pour dautres souliers plus confortables. Sur le plan vestimentaire, je nai aucune observation particulière excepté labandon du soutien-gorge et du slip que mon maître avait ordonné dans laprès-midi, en même temps que je dus glisser entre mes cuisses les deux boules de geisha (les grosses) que javais cachées dans mon sac ce matin. Javoue que je navais jamais porté celles-ci au bureau et que leur diamètre et leur poids sont inappropriés à une activité professionnelle.

Egalement parce que je les sentais plus encore que leurs petites surs et inondait en conséquence autant mon entrejambe quà laccoutumée. Lorsque je suis allée aux toilettes avant de partir, jai du les retirer afin de les nettoyer de ma langue, ce, qui, comme à laccoutumée, me troubla beaucoup.

au registre information, jai trouvé le miroir que désirait mon maître afin que je puisse admirer mes seins torturés par ses soins lors de nos dialogues.

Je me suis rendue comme le veut désormais la tradition dans la cour de limmeuble où chaque soir je satisfais un besoin naturel en pensant à mon maître. Je nai finalement pas changé dendroit, mais le fis avec une certaine facilité qui ma étonnée. Je commence à mhabituer je crois, même si ce soir les boules à lécher était plus grosses et plus difficiles à réinsérer en moi, même si la jupe en cuir est trop peu pratique pour être ôtée dans de pareilles conditions.

Je nose imaginer le jour où mon maître me fera porter une robe. Ce sera peut être de nouveau un challenge difficile à réaliser pour moi.

En rentrant, jai diné et me suis douchée en conservant les boules de geisha que je garderais en moi jusquà minuit avant de les ôter avec un soulagement certain.

Jeudi 11 mars 2013

Cette journée sera marquée par labsence de mon maître. Ce soir, il ne pourra me pas me rejoindre sur internet. Je le regrette mais il ne ma pas laissée inactive et sans ordre, autant pour aujourdhui que pour demain.

mon maître voulait que je sois vêtue « un peu pute » selon ses propres termes, aussi étais-je vêtue comme une pute aujourdhui. Les souliers tout dabord : je suis très fière dêtre parvenue à porter mes souliers jusquà ce soir. Oui, cher journal, ces souliers aux talons hauts de huit centimètres. Leur couleur rouge nest pas passée inaperçue, peut être ont-elles même été plus remarquées que les bas résilles noires qui ornaient mes jambes. Au sommet de celles-ci, un porte-jarretelle en dentelle avec une large taille élastiquée. Noir comme ma lingerie du jour, le soutien-gorge pigeonnant aux bonnets ornés dune matière proche du velours et dotées de larges bretelles, le slip arborant fièrement cette similitude au pubis, les fesses recouvertes de dentelle.

La jupe est cette vieille complice gris foncée aux reflets bleutés que jaffectionne tant. Légère, courte, plissée, je savais que la porter avec une pareille lingerie en-dessous ne saurait pas sans risque. Mais jétais prête à en assumer lexcitation, rassurée par la sagesse du chemisier en soie noire qui ce jour ne dévoilerait rien de ma poitrine aux yeux du monde.

je nai pas à me plaindre du choix de mon maître. Les regards des hommes se sont rivés sur moi particulièrement dans les transports en commun, là, où je ne garde pas mon manteau ouvert.

Au bureau, la correction des collègues font que les regards sont plus discrets ou moins insistants. Je préfère que cela en soit ainsi dailleurs. La seule chose perturbante au bureau vint dune collègue qui, alors que nous discutions alors que nous échangions quelques paroles en fin de journée installées dans de confortables fauteuils en cuir. En effet, fatiguée, habituée à ma tenue, faisant preuve de légèreté, ma copine a vu que je ne portais pas des collants, mais des bas, et que ce bas dévoilée se maintenait à ma jambe gauche grâce à des jarretelles.

Pas de remarque désobligeante comme laurait fait un homme, non, juste un constat quelle naime pas ça au quotidien car juge cela trop contraignant. Je me suis fendue dun « moi, jaime bien » et ai changé de sujet. Je suis persuadée que mon maître aurait préféré que japprofondisse ma réponse.

Mais je nen ai pas trouvé le courage. Une autre fois peut être.

A noter quil faisait très doux aujourdhui à Paris et que jai flâné sur le chemin du retour, manteau sous le bras, montrant aux passants lagrément visuel de ma tenue, la jupe virevoltant au rythme de la marche, à lunisson des balancements de mes hanches et de mon cul de putain.

ce cul de salope, mon maître le désirait plein aujourdhui. Jai donc glissé entre mes fesse le plug en métal parfaitement lubrifié et suis sortie ainsi de lappartement ce matin. Arrivée au bureau, je nen pouvais déjà plus. Lourd, le plug asséché, me brûlant, les chairs me tirant, je me suis précipitée aux toilettes afin de me libérer comme mon maître me lavait autorisé. Quand cela alla mieux, je le remis, soit une heure environ après lavoir retiré. Cette fois-ci, je lai conservé deux heures : assise, il est moins contraignant. La journée sest déroulée à ce rythme jusquà minuit : deux heures de plug, une heure de repos. Et jai adoré être obligée daller aussi souvent aux toilettes, caresser de ma langue le métal lorsquil nétait pas trop sale, mais aussi, ce sentiment étrange que jéprouvais lorsque je sortais lobjet de mon sac pour le glisser entre mes fesses après avoir enduit mon anus et le métal de lubrifiant qui lui aussi trônait dans mon sac. Maintenant, je ressens comme un vide en moi sans cet objet. Même si mon petit trou me fait un peu mal.

alerte rouge dans laprès-midi au bureau : je revenais des toilettes, le plug en moi, javais mis trop de lubrifiant parce que je commençais à ne plus supporter cette pénétration prolongée et répétée, lorsque lors dun aller et retour entre mon plan de travail et celui de ma secrétaire le plug quitta mon orifice fort heureusement, mon slip la recueilli provisoirement le temps que je pose mes fesses sur mon fauteuil. Ce qui fut très excitant, parce que très gênant, cest de faire comme si de rien nétait, alors que ma main glissait sous ma jupe afin de remettre lobjet en place. Troublant de sentir le plug glisser en soi alors que deux personnes étrangères au jeu sont dans la même pièce. Je le referais.

Comme chaque soir, je suis ressortie à la nuit tombée pour faire un petit pipi. Ce soir, jai changé dendroit, il y a une autre zone parfaitement obscure dans cette cour où jai trouvé refuge, entre un mur et une voiture qui chaque soir est stationnée là. Je me suis glissée entre le mur et le coté passager du véhicule afin de maccroupir. Jai simplement baissé ma culotte avant de le faire.

La jupe ample et courte, cest très pratique pour se soulager à la sauvette

jai été très excitée de changer demplacement, mais aussi de mentendre uriner. Il ny avait pas un bruit ce soir dans la cour de limmeuble et jentendais mon urine sabattre sur les pavés parfaitement prédisposés à une sonorité plus plaisante que la terre où je faisais avant. Incident sans conséquence, le plug séchappa de nouveau alors que je me relevais et remettais ma culotte. Jai cru que tout le monde entendrait le bruit du métal contre la pierre. Mais cest mon imagination qui amplifie toutes ces manifestations sonores. Néanmoins, jai détalé comme un lapin et suis rentrée me reposer avant décrire ces lignes en pensant beaucoup à Serge qui me manque déjà.

Vendredi 12 mars 2013

Après la pute, mon maître voulait une bécassine. Alors jai adapté mon look à sa volonté qui navait quun but, renforcer plus encore son emprise physique et le contraste imposé par son autre souhait : une double pénétration pour la journée entière.

robe gris clair en tergal, affreuse comme mes dessous : de la vieille lingerie en coton, grise aussi que jai empruntée ce matin à Florence prétextant que je navais plus rien à me mettre sur le cul.

résultat des courses : un look de veille fille prude renforcé par un chignon très strict. Un contraste saisissant avec mes tenues de la semaine que bon nombre de personnes avaient remarquées. Mais aussi, et cétait sans doute le plus agréable, des dessous trop étroits pour mon corps plus en forme que celui de colocataire : les seins comprimés par des bonnets pas assez profonds et des lèvres sans cesse taquinées par un coton ajusté au plus près de mon intimité.

petites boules de geisha entre les fesses, gros modèles entre les cuisses, je nai pas tenu. A midi, je les ai retirées comme my avait autorisé Serge. Jai hésité à les remettre en moi tant javais souffert de leur présence, mobligeant à misoler régulièrement aux toilettes pour me soulager temporairement, pour faire le point sur mon esprit où des idées confuses sentrechoquaient.

Il faut que lon arrête ces jeux de pénétration au bureau. Ils sont trop perturbants. Je me suis dis que je pouvais faire un effort pour la dernière fois, pour un vendredi après-midi qui serait forcément plus court que les autres jours de la semaine.

Etrangement, hors du bureau, je me suis mise à aimer cette double présence : elle ne me gêne plus, elle me stimule parce que je mautorise peut-être à être excitée. Je ne suis pas rentrée immédiatement chez moi, en profitant pour macheter une perruque rousse pour lépreuve qui mattend demain.

une fois chez moi, jai essayé cette perruque : je pense quavec la pénombre du cinéma, personne ne pourra me reconnaître. Jen ai profité pour choisir la tenue que je porterais demain : préférant me mettre en condition immédiatement. Je porterais une culotte, un soutien-gorge et un porte-jarretelles en latex. Si je navais pas eu à me déplacer en plein jour, jaurai opté pour la même matière en ce qui concerne les bas (jadore avoir les jambes gainées de latex). Mais, puisque ce nest pas le cas, je porterai des bas classiques de couleur noire. Au fond, demain, je serai habillée entièrement de noir. Ma jupe également, extrêmement courte, moulante à souhait, accompagnée de la veste assortie, sous laquelle jai préféré un chemisier en satin.

Dans mon sac à main, le fourre-tout, je glisserai la perruque et mes chaussures de putain aux talons vertigineux. Je les mettrai juste avant de rejoindre la queue que je dois astiquer pour mon maître.

je suis allée uriner dans la cour, je suis retournée entre le mur et la voiture. Rien de spécial, si ce nest la contrainte de devoir me retrouver a moitié nue à cause de la robe Cest surréaliste de se retrouver en soutien-gorge, dans une cour où je peux être surprise en position fort encombrante. Mais jaime toujours autant cela, surtout sans ôter les boules qui me remplissait encore à cette heure.

Puis, je suis rentrée chez moi et nen suis plus ressortie.

additif : après mêtre douchée, jai du laver la culotte de Florence à la main, frottant et frottant pour enlever toute trace suspecte dune journée très humide.

Samedi 13 mars 2013

Une semaine après avoir été véritablement prise en main par Serge, je devais vivre une matinée très particulière que je noublierai sans doute jamais.

je suis arrivée après le début de la projection. Quelques secondes auparavant, je sortais en rousse de toilettes où jétais rentrée blonde : excitant changement aux conséquences inexistantes, puisqu aucun témoin en ces heures matinales. Je me suis assise près de lentrée et ai observé. Il était bien là, avait suivi mes consignes et avait fait en sorte de ne pas avoir de voisin proches. Une quinzaine de têtes tout au plus dans cette salle de taille moyenne.

Jai attendu. Jai hésité. Jai quitté la salle. Jy suis retournée. Javais chaud. Le latex me donnait une sensation doppression inhabituelle. Les fesses serrées, lentrejambe moulée, les seins enveloppés par ce cocon moite et chaud, je troquai mes chaussures classiques pour celles de putain.

Jôtai mes lunettes et plongea dans le bain. Je rejoignis sa rangée et pris le premier siège de celle-ci. Je lai observé. Il regardait parfois autour de lui. Le film avait achevé son premier tiers. Un film grave inadapté au moment mais volontairement choisi pour sa relative obscurité et son public restreint.

Je glissai de mon siège pour le rejoindre, pris le siège à sa gauche et me colla à son épaule.

Aucune réaction, aucune parole. Javais par instinct de protection immédiatement enfoui le visage contre son torse, afin de faire en sorte quil ne parvienne jamais à me reconnaître. En me protégeant de la main gauche, je suis allée murmurer à son oreille « je suis celle que tu attends, laisse toi faire » et, alors quil essayait de mapprocher pour me répondre, je me positionnai de manière à pouvoir libérer son sexe à laide de mes mains fébriles. Je tremblais presque. Je pensais à moi, à mon maître, à cette queue quil me fallait faire durcir et à ce qui mattendait.

Je me suis penchée et lai prise en bouche encore à moitié endormie, visiblement, lui aussi nétait pas très à laide dans cette situation. Taquinant la base de sa verge coincée entre le pouce et lindex, déposant mes lèvres telle une prison se refermant sur un corps en formation, lattirant doucement avec moi en relevant quelque peu le menton, le principal arriva et son sexe devint une queue.

Une queue plus imposante que la moyenne que je sentais gonfler en moi, repoussant ma langue, flattant mon palet qui, subitement, dans un sursaut caractéristique, vint buter au fond de ma gorge.

Je sentis son avant-bras droit entourer ma tête, le poids de sa main sécrasa au sommet de mon crâne et une pression se fit sentir, il mencourageait à continuer : mes lèvres montaient et descendaient sur sa queue turgescente, ma langue dansait le mieux quelle pouvait sur la chair tendue, contrairement à lui, je naimais pas lorsque le gland sécrasait au plus profond de moi.

Maintenant, ma main ne soccupait plus de son sexe mais des ses couilles que je percevais lourdes et imposantes. Lui, imposait à ma tête une pression de plus en plus vive, me privant parfois dun air vital, plus encore lorsquil jouait avec son bassin comme pour baiser ma bouche.

Quand il ne pressait plus ma tête, il caressait ma bouche, mes lèvres, il essayait de voir le profil de mon visage : je commençais à trouver la position inconfortable et jespérais à chaque va et vient que ma bouche semplirait dun gout nouveau, mais cétait trop tôt.

Javais bien senti sa main gauche caresser mon dos depuis un moment, mais cette fois-ci, il avait trouvé comment se glisser sous la veste, à larrière, mon chemisier était débraillé : il flattait ma chute de reins de sa chaleur, glissa sa main entre le latex et ma croupe mais sarrêta net, troublé, stoppé par son éjaculation.

Javais la bouche pleine de son sperme, et, alors quil achevait de se vider en se masturbant, je me suis enfuie, débraillée, souillée par son jus.

jai passé un long moment dans les toilettes situées juste derrière la porte. Javais emmené de quoi me rincer la bouche. En regardant mon reflet dans le miroir en train de me débarrasser de sa saveur, je me suis vraiment pas sentie fière. Lendroit était froid. Jétais seule. Jai marché. Je suis restée à Paris et vient de rentrer pour écrire ces lignes. Et en me lécrivant, je ne suis toujours pas satisfaite de moi. Ce soir, je sors avec des amis. Jai besoin de me changer les idées pour mieux repartir ?

Lundi 15 mars 2013

Nouvelle semaine, nouvelles habitudes : défis et tradition sont de rigueur.

aujourdhui fut une belle journée de mars : printanière. Mon maître avait prévu la tenue adéquate, claire, ma robe couleur crème, longue, serrant mes genoux, moulant mes cuisses et mon cul.

Cette robe qui laissent les épaules nues, qui tient par deux fines bretelles et dont le corsage se ferme par un laçage adorable sur le devant. Parfaitement adaptée à labsence de soutien-gorge puisque tout il indiscret peut constater quaucune bretelle en dentelle ne se fait remarquer.

En dessous, je portais un slip très échancré avec de la dentelle sur les hanches et son porte-jarretelles assorti, tous deux dun très beau jaune pastel satiné.

en mhabillant ce matin, je me suis regardée sous toutes les coutures pour voir si lon remarquait la présence de cette lingerie sous ma robe. Seul un il très aiguisé pouvait déceler la silhouette discrète des jarretelles qui maintenaient des bas blancs en parfaite harmonie avec les souliers coordonnés à la couleur de ma robe.

mon maître lextrême bienveillance de prendre en compte ma demande : dorénavant, je ne serai plus pénétrée au travail que lors des périodes dinactivité professionnelle. Ainsi, aujourdhui, avant de partir déjeuner, je me suis rendue aux toilettes pour glisser en moi les boules de geisha cachées dans mon sac à main : doublement emplie, je suis allée déjeuner avec un responsable de service qui doit coordonner son action avec la mienne.

jai particulièrement apprécié de ressortir des toilettes entièrement soumise à la présence vibrante des boules. Comme toujours, jai aimé les sentir monter et descendre en moi, tirer ou humidifier les chairs en fonction de leur emplacement, et, évidemment, adoré sentir cette moiteur se fixer à mon slip au fil des minutes. Je me suis libérée dans les toilettes du restaurant, avant de rentrer au bureau. Comme le veut mon maître, jai léché les boules, même celles qui avaient séjourné entre mes fesses mais qui ne présentait pas un aspect répugnant.

Jai aussi beaucoup aimé cette obligation de me dévêtir presque dans la totalité à cause de cette robe et jai, ainsi, souvent pu pensé à ce que cela donnerait le soir dans ma cour des miracles.

suivant la volonté de mon maître, lors dun passage aux toilettes en milieu daprès-midi, jai sorti mon rouge à lèvres et men suis servi afin dinscrire sur le mur « je suis une salope ». Oui, le mur des toilettes du bureau. Une parmi dautres. Mais au bureau malgré tout

jétais troublée en sortant. Cest vrai que ce geste anonyme me marquait malgré tout. Me marquait positivement car cela mexcitait dimaginer celle qui lirait cela et dimaginer sa réaction. Peut être fut ce la jeune femme que jai croisé en sortant dans le couloir et qui se rendait à son tour aux toilettes ?

ce soir, après avoir diné seule à la maison et avoir eu la confirmation de Frédérique pour le repas très spécial que ma concocté Serge avec elle demain soir, je suis allée faire mon petit pipi.

comme je lavais imaginé à plusieurs reprises, je fus très excitée davoir la robe sur les chevilles pendant que jurinais dans le noir, de nouveau entre le mur et la voiture qui avait repris sa place. Ce qui était particulièrement troublant, comme dimanche soir, cétait davoir la poitrine directement au contact avec lair frais.

Jai par contre eu une frayeur puisque le propriétaire de la voiture est sorti alors que je finissais mes besoins, je nai eu que le temps de prendre mes jambes à mon cou, sans même avoir le temps, ni de messuyer, ni de remettre convenablement ma robe. Je me suis cachée derrière un muret, qui donne sur un petit jardin et une maison, mais je navais guère le choix pour me cacher et me rhabiller.

Fort heureusement, toutes les lumières étaient éteintes dans la maison et il ny avait probablement personne à lintérieur. Je lai échappée belle.

Mardi 16 mars 2013

Une journée double, en deux temps : la journée et le soir.

la journée sest déroulée avec une robe longue et légère, ample, noire, semi transparente avec un slip sage mais très échancré, avec dentelles sur les hanches et les fesses à moitié couvertes par de la dentelle également. Le soutien-gorge était assorti au slip, tous deux de couleur noire. Rassure-toi cher journal, cette transparence permettait à qui le voulait de parfaitement distinguer jusquau détail de la dentelle ornant mes dessous affichés gratuitement à la vue de tous et toutes.

je nétais guère gênée par cette transparence ou cette coquette lingerie car lensemble était sage et de bon goût. Je précise que lorsque je suis allée aux toilettes ce matin, jai choisi celle ou javais inscrit linscription la veille. Elle y était encore. Jai souri.

javais une sacoche avec moi ce matin : fermée à clef, elle renfermait la tenue que jallais revêtir quelques heures plus tard, dans les toilettes publiques dune grande avenue parisienne. Je suis donc rentrée dans ce lieu habillée sagement, légère, printanière et en suis ressortie habillée en soumise, la soumise de mon maître, affichant un look de putain. Jugez plutôt :

chemisier blanc coton, cintré à la taille et décolleté largement ouvert, jupe noire mi-cuisses en cuir, bas résilles noirs, souliers rouges de huit centimètres, rouges comme mes lèvres aguicheuses.

dès ma sortie et mes premiers pas, jai senti les regards saffoler : il faisait beau, mon manteau ne me protégeait pas, je lavais mis sur la sacoche que je tenais en bandoulière. Jaffichais mon look, le chignon strict contrastant avec mon allure, mon attitude, celle quune pute arborerait pour attirer le client. Je me sentais bien. Je me sentais forte. Je marchais dun pas alerte. Pourtant, je portais depuis mon passage aux toilettes un plug en latex de taille moyenne entre mes fesses.

Peut-être était-ce leffet enivrant du latex couvrant mes seins, mes fesses et ma taille qui me donnait cette énergie : soutien-gorge, slip à fermeture éclair, porte-jarretelles. Le latex me cernait et jaime ça.

A moins quil ne sagissait du souvenir récent de me changer dans un lieu public, dentendre le latex crisser en le plaçant sur ma peau. Ou tout simplement lidée de revoir Frédérique en étant vêtue telle une putain de luxe.

une demi-heure plus tard, jétais chez Fred. Comme toujours, naturelle, fraiche et souriante. Moi, je venais dun trajet en métro, plutôt encombré, la sueur commençait à ruisseler sous le latex, sentais mes seins se mouvoir dans un contexte moite et mes lèvres du bas caressées par une humidité qui navait rien à envier à la chaleur du métro.

Comme toujours Fred se montrait imprévisible, et, plutôt que dêtre prête, elle était en retard. Mieux, nous ne prenions plus un verre à lextérieur avant daller dîner mais attendions deux amis à elle pour boire lapéritif. « Ils dinent avec nous ? » demandai-je un peu énervée. « Non, ils doivent me passer un truc, je leur offre un verre et on file ».

vêtue comme une pute, je me suis retrouvée en face de deux inconnus qui, dès que Fred tournait le dos, ne manquaient pas de regarder ailleurs que sur mon visage. Mais je nen garde pas souvenir intense, parce que je réfléchissais déjà comment amener la discussion sur mes jeux de soumission. Assise sur un tabouret en bois particulièrement inconfortable, je peux assurer ici que la présence du plug dans ces conditions est vraiment de trop Mais jai résisté à la tentation de lenlever.

finalement, nous sommes parvenues au restaurant. Plutôt intimiste, tranquille, du côté du parc Montsouris. Je connaissais lendroit pour sa tranquillité. Fred me fit remarquer que javais été un peu sèche avec ses camarades. « Tu as des problèmes ? » me demanda-t-elle. « Moi ? non, tout va bien. Très bien même ». « Toi ? Toi très bien ? Ce nest pas ton style pourtant il ny a pas un garçon là dessous ? » lança-t-elle certaine de son coup.

« Jai rencontré quelquun » entama notre conversation de nana. Je fis le parallèle entre vous et celui qui minitia, que Fred connaît pour avoir été plus quun simple amant. « Cest sérieux alors » ; « Pour linstant, tu sais, on se découvre, et puis cest un peu spécial ». Elle minterrogea. Je lui ai parlé du Québec, dinternet, que nous ne nous étions pas encore vus.

« Mais pourquoi te plait-il alors ? » ; « Parce quil mapporte autre chose » ; « Si tes heureuse tout va bien mais quand on te regarde, on a plutôt limpression que tu cherches un mec et non pas que tu en as trouvé un ». Bingo.

« Je mhabille comme ça parce quil le veut ». Regard inquisiteur de Fred.

« Tu ne recommences pas tes bêtises au moins ? » puis, quelques secondes de silence plus tard, « Oh et puis ça ne me regarde pas ».

« Si, puisque tu en parles, ça a lair de tintéresser : quest-ce que tu reproches à mon look ? »

« Ça fait pétasse » répliqua-t-elle.

« Jaime ça ». Elle soupira.

Je mabsentai. Jétais énervée. Lorsque je revins, je lui glissai doucement « tu peux remarquer que je nai plus de soutif, oui tu vois, parce que je suis en plus une pétasse obéissante qui fait ce quon lui demande, et javais oublié de le faire ».

« On change de sujet ? » glissa-t-elle.

« Ça tennuie quon continue ? » ai-je répondu.

« Si ça doit texciter à ce point la, oui je préfère. On va pas sengueuler ! »

« On sengueule pas, on discute, et puis jai besoin de parler de tout ça, et que ça reste entre nous ».

Sensuivit une discussion assez libre, comme lorsque deux nanas parlent de sexe et de fringue, je lui parlais de ma tenue, de ce que jéprouvais, elle voulut même voir le soutien-gorge que javais rangé dans mon sac à main. Elle le toucha sans le sortir. Il était encore humide. Je lui ai expliqué la raison. Puis la discussion cessa : le dîner nous était servi et nous partîmes sur dautres sujets, comme deux filles qui ont terminé de jouer.

jai apprécié cette petite joute verbale. Ce petit combat mis en scène. Cette insolence dont je me suis montrée capable par moment. Je regrette maintenant que je suis rentrée de ne pas lui avoir parlé du plug qui ma irradiée de douleur pendant toute la soirée et que jai finalement expulsé sans être remarquée par le taxi qui me raccompagnait. Allant le chercher de ma main derrière le dos en luttant avec ma jupe et le latex du slip.

Nous navons pas reparlé de tout ça de toute la soirée mais elle me fit une petite remarque avant de nous séparer : « Je suis rassurée parce que je vois que tas lair plutôt heureuse, mais sois prudente ».

Je lui répondis simplement que jétais une grande fille, un peu vicieuse, mais avec la tête vissée sur les épaules. Je lai embrassée sur la joue et suis partie, les cuisses et les fesses ruisselantes de sueur.

Mercredi 17 mars 2013

Je nai pas pu dialoguer avec Serge depuis dimanche soir, aussi, ne savais-je que faire aujourdhui pour lui être agréable. Jai improvisé.

ma tenue tout dabord : un tailleur bleu marine, veste courte, serrée à la taille, pantalon à pinces de style très classique. Javais envie dêtre belle par moi-même, mais aussi dêtre confortable. Aussi ai-je opté pour un body en coton et dentelle, sage, de couleur saumon. Aucun décolleté grâce à une forme qui remonte sur le cou grâce à un col en dentelle. Sans manches, épaules et bras nus, ce body se ferme comme tous les body par des agrafes à lentrejambe.

toujours une délicieuse contrainte : dégrafer et ragrafer (ce qui est toujours casse-pieds) le body à chaque passage aux toilettes où mon inscription a été effacée.

comme lundi, jai profité de la pause déjeuner pour me remplir, mais, seulement par les boules de petite taille, logées au creux de mon vagin.

je suis revenue de déjeuner avec la sensation délicieuse dun body trempé : jétais très excitée par lodeur que je dégageais ainsi humide. Jai commencé à me caresser aux toilettes du bureau, mais jai du minterrompre en raison dune voisine de cabinet qui venait darriver.

ce soir, je suis allée à la piscine. Javais pris mon maillot avec moi ce matin et me suis changée : troquant mon body moulant pour un maillot de bain une pièce encore plus moulant. Lycra blanc, jadore ce maillot pour son indiscrétion, en effet, comme je crois lavoir déjà expliqué à mon maître, lorsque leau intègre la fibre, lopacité de celle-ci se réduit considérablement. Ainsi, après le premier plongeon, lorsque je ressors, le lycra et le pubis se confondent, et, comme je suis parfaitement lisse, jadore imaginer que quelquun sapercevra quil « manque » quelque chose à cet endroit.

jaime beaucoup également voir la silhouette des mamelons se dessiner sous la blancheur grâce à leur teinte caractéristique. A noter une expérience volontairement tentée aujourdhui : lorsque je me suis changée, jai réinséré en moi les boules de geisha avant de mettre mon maillot.

Ainsi, jai nagé avec les boules en moi, ce qui est une sensation extrêmement agréable. Au sortir de la cabine, jai vérifié que la ficelle de ce jouet qui reste au dehors du vagin nétait pas décelable sous le lycra. Seul un il avisé aurait pu le remarquer, si tenté que je lui ai ouvert en grand mes jambes sous le nez.

au retour de la piscine, il commençait à faire nuit : je suis donc allée faire mon pipi du soir et cest derrière le mur qui ma protégée la dernière fois que jai uvré. Après avoir vérifié quil ny avait pas de bruit, de lumière ou dombre visible à lintérieur et à lextérieur de la maison, jai baissé pantalon et dégrafé mon body de manière à pouvoir faire jaillir le jet durine.

en rentrant, jai pris un bain bouillant malgré la douche de la piscine : plus pour me caresser que pour me laver dans la baignoire, jai joué avec les boules de geishas, les utilisant pendant que je me caressais jusquà la jouissance.

Vendredi 23 avril 2013

Javais perdu lhabitude dobéir à Serge. Je suis heureuse que mon dressage ait repris il y a trois jours. Jai repris lhabitude daller uriner dans ma cour habituelle et de mhabiller comme le souhait mon propriétaire. Aujourdhui, mon maître me souhaitait salope parce que je lui avais fait part de mon accoutumance aux choses aisées. Ainsi, a-t-il décidé que je porterai une robe ultra-courte avec un décolleté. Cela désignait immédiatement ma robe rouge en coton, un peu épais, trop opaque, mais parfaitement moulante et courte : aussi courte quune mini-jupe avec une encolure en demi-cercle qui souvre sur le haut de la poitrine.

En me préparant ce matin, je me suis tout de suite plu : maquillage un peu plus prononcé quà laccoutumée, notamment le rouge à lèvres, un parfum poivré des plus odorants, et surtout, la vue du soutien-gorge en latex noir autour de ma poitrine. Je glissai en moi les boules de geisha avant denfiler la robe. Des que je suis sortie de mon appar

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