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Christine III : Les brûlures de l'aube – Chapitre 4




Je rentre chez moi, fatigué. Et en cinq mots : j’ai mal à la bite. Je prends un long bain dans lequel je me détends. J’aimerais réfléchir, je m’y efforce, mais je n’y parviens pas. A quoi bon ? Pourquoi penser ce que je ressens ? Pourquoi vouloir interroger ma tête ? Je sais pertinemment ce que je veux faire, ce qu’il va se passer, ce que j’ai à lui dire. Tout est si clair désormais. Je fais le vide, ferme les yeux. Je manque de m’assoupir.

De retour ensuite à la cuisine, je me fais un gros sandwich que je mange devant la télé. Un rediffusion d’un côté, du snooker de l’autre. J’opte pour les queues, les boules et les trous, mais pas longtemps car je finis par vraiment m’endormir.

Je suis réveillé en sursaut vers 1h du matin. On sonne à la porte. Je vais ouvrir, Christine est là, radieuse. Nous nous embrassons tendrement. Sa soirée était très sympa, entre filles. Elles ne sont finalement pas sorties et sont restées chez son amie à discuter et à jouer à des jeux de société. Une des ses amies l’a amenée chez moi. Nous passons directement dans la chambre. Baisers, caresses, mots doux.

Christine me pousse dans le fauteuil et se met à danser lentement et lascivement devant moi. Elle joue avec sa robe et c’est seulement à ce moment-là que je me rends compte qu’elle porte désormais des bas blancs. Elle sourit. Elle me fait dézipper sa robe, s’ingéniant à ne rien me montrer tout en tombant les manches. Son strip-tease me rend fou. Elle dévoile enfin sa poitrine joliment moulée dans le soutien-gorge. Elle semble tellement heureuse.

Alors qu’elle est dos à moi, elle lâche sa robe. C’est sur ses fesses que je découvre le porte-jarretelles blanc. Un symbole. Christine ne se retourne pas et continue de se déhancher, offrant à ma vue son fabuleux postérieur. Quel derche, mon Dieu ! Elle recule dans ma direction, me fait caresser son gros cul. Elle se tourne, s’agenouille devant moi et sort mon sexe :

— Je te préviens, je suis indisponible.

Elle sourit :

— C’est ce qu’on va voir.

Lentement et tout en délicatesse, elle me prend dans sa bouche. Quelle douceur ! Je bande dur, mais je n’ai pas mal. Sa langue monte et descend le long de ma pioche avec un soin étonnant. Après avoir gobé mes testicules, elle se redresse doucement :

— J’ai envie que tu viennes en moi.

— J’aimerais aussi, mais je ne peux pas.

Ses yeux se foncent, elle sourit étrangement. Elle se lève, se tourne et s’agenouille au bord du lit. A quatre pattes, elle va d’avant en arrière, très lentement. Lorsqu’elle vient presque s’asseoir sur ses talons, ses fesses sont à moins de 50cm de moi. Dans les moindres détails : le blanc laiteux de sa peau, les jarretelles tendues qui s’impriment dans la chair, le string très fin qui parcourt sa raie, son petit trou qui dépasse de chaque côté de la ficelle, sa vulve rosée dont l’humidité s’est imprimée sur le tissu blanc du string. Je n’en reviens pas du spectacle que Christine me propose.

Revenue à quatre pattes, elle fait le dos rond puis se cambre, resserre puis écarte les jambes. Je suis fou. Christine redresse le buste, me regarde par dessus son épaule :

— Alors ?

— Alors quoi ?

Elle se donne une fessée puis écarte une fesses.

— Il ne t’excite plus mon gros cul ?

Abasourdi. Stupéfait. Ai-je bien entendu ce que j’ai entendu ? Oui, car elle continue :

— C’est pas un de ces petits culs serrés dont on se demande comment ils ne se brisent pas en levrette. Non. Le mien, c’est gros, c’est large, musclé : tu sais que tu peux taper dedans sans crainte.

Elle marque une pause, se redonne une fessée et ajoute :

— Viens t’accrocher à mes hanches, viens me prendre fort, martyriser mon cul de tes coups de hanches ! Je mouille tellement, mon vagin réclame ta bite !

En équilibre sur les genoux, elle écarte ses fesses des deux mains et le string d’un doigt. Sans lubrifiant, elle enfonce son majeur dans son cul.

— Tu préfères par là ? C’est ça, hein ? Viens remplacer mon doigt avec ta grosse bite ! Viens m’enculer ! Tu m’as bien entendu : viens m’enculer ! La vraie place de ta bite, elle est là, plantée dans mon gros cul. Pas dans mon vagin, dans mon cul !

Elle a haussé la voix et j’ai perdu la mienne.

Je me lève. Ma bite est tendue comme un arc et frôle ses fesses. Je suis secoué, remué. Je pose les mains sur ses hanches. Je les remonte sur ses flancs et redresse Christine. Elle se tourne, nous nous embrassons à pleine bouche, avec passion. Je monte sur le lit et nous nous y allongeons, toujours enlacés.

Nous détachons nos bouches. Souriants, radieux.

— Je suis bouleversé par ce que tu viens de faire, ma belle.

Elle rougit. J’ajoute :

— Et merci pour le porte-jarretelles.

— Je l’ai pris juste avant de partir et je viens de le mettre, là, dans l’allée de ton immeuble.

Je ris à mon tour. Nous nous embrassons à nouveau et nous caressons doucement. Elle ajoute :

— Je me sens si bien avec toi, contre toi, dans tes bras.

Elle m’embrasse :

— J’aimerais te dire que je ressens fortement trois mots qu’il ne faut pas dire.

Je reprends un air sérieux :

— A ce sujet, il faut que je te dise moi-aussi quelque chose.

Le sourire s’efface sur le visage de Christine. Elle tente tout de même une plaisanterie :

— J’espère que c’est pour me dire que tu as fait un choix entre mon vagin et mon anus, sinon je ne veux pas le savoir.

Elle pense que les mots qu’elle va entendre vont la blesser une nouvelle fois, la faire replonger. Elle se dit certainement qu’elle ne devait pas venir ce soir et doit déjà le regretter. Quand bien même je n’ai pas l’impression de tarder, les quelques secondes entre ses mots et les miens semblent durer une éternité :

— Tu penses que je devrais emménager chez toi ou toi ici ?

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