Jour 1
Assise sur son lit, un tas de vêtements éparpillés autour d’elle, Lucie prépare sa valise. Elle part pour 10 jours de repos bien mérité. Une croisière au soleil sur un voilier : elle en rêvait depuis longtemps. En voyant une petite annonce sur internet, elle s’est dit que c’était l’occasion de tenter l’expérience. Vivant seule et l’annonce proposant 4 places à bord, elle a pensé que ce serait l’occasion de resserrer les liens entre les membres de sa petite équipe qui travaille à ses côtés depuis 2 ans. Elle les connaît finalement très peu…
Thomas, son bras droit, qui gère à merveille tous les tracas administratifs. Elle a un bon contact avec lui et se réjouit de passer 10 jours en sa présence.
Antoine sera aussi un bon compagnon de route, il est capable de détendre l’atmosphère en un clin d’il en cas de crise, sa façon de résoudre les problèmes tout en gardant son calme est un atout pour son entreprise.
Clara aussi sera de la partie, elle travaille d’arrache-pied mais Lucie ne se sent pas très proche d’elle… Peut importe, se dit-elle, ce sera l’occasion d’apprendre à la connaître !
Laissant ainsi son esprit divaguer, Lucie est toujours assise au milieu de ses vêtements.
La sonnerie de son téléphone la fait réagir, c’est sa mère qui lui souhaite un bon voyage et se préoccupe de savoir si elle sera en sécurité sur le bateau. Lucie la rassure, elle a rencontré le capitaine la semaine dernière, un homme d’une cinquantaine d’années, avec beaucoup d’expérience en mer. Bien que l’homme soit un peu bourru, il s’y connaît en matière de navigation et l’équipage n’a rien à craindre, d’autant plus qu’on n’annonce pas de vents forts, uniquement du soleil et une brise suffisante pour faire avancer le voilier.
Sa mère étant rassurée, Lucie se préoccupe du contenu de sa valise, elle ne sait pas quoi mettre dedans. Habituée des tailleurs stricts, elle est consciente qu’elle ne pourra pas se promener ainsi lors du voyage… Mais elle n’est plus partie en vacances depuis tellement longtemps ! Elle se voit obligée de ressortir ses vieux habits, heureusement qu’elle a conservé la même ligne. A 30 ans, Lucie a toujours ce même corps fin, musclé par la natation, tout en gardant de jolies formes féminines.
Oui mais, voilà, ce qu’elle mettait à 20 ans, ne lui convient plus, les shorts sont trop courts, les débardeurs trop décolletés… Il faudra qu’elle fasse avec, entre tous les préparatifs pour pouvoir fermer la boîte dix jours, elle a oublié de faire quelques courses en vêtements. Elle se demande ce que ses employés vont penser d’elle, eux qui ont l’habitude de ses tenues professionnelles.
En cherchant ses affaires dans la salle de bain pour boucler sa valise, Lucie tombe sur un gode au fond du tiroir. Elle n’a pas l’habitude d’utiliser celui-là, préférant celui rangé sagement dans le tiroir de sa table de nuit. Son dernier petit ami le lui avait offert mais depuis sa séparation, elle n’avait plus souhaité l’utiliser car il lui rappelait son ex et son lot de mauvais souvenirs. Elle le pose négligemment sur le bord de l’évier tout en continuant sa trousse de toilette.
Elle préfère prendre un bain au lieu d’une douche, elle sait que le confort sur le bateau sera minimal, et veut profiter du confort d’une grande salle de bain avant de partir. Elle fait couler l’eau et lorsqu’elle juge la baignoire suffisamment remplie, elle se déshabille. Elle se glisse dans l’eau chaude et sent ses muscles se détendre petit à petit. Elle attrape le savon et laisse ses mains parcourir son corps en profitant de l’instant bien-être qu’elle s’accorde. Elle ressent une petite décharge lorsque que sa main passe entre ses jambes… ça fait si longtemps qu’elle n’a pas eu d’hommes pour lui procurer du plaisir, elle a tellement peu de temps pour elle depuis qu’elle a lancé son entreprise.
Elle dépose le savon et repasse ses doigts fins entre ses cuisses. Puis son autre main caresse ses seins, joue avec le téton. Lorsqu’elle se rend compte de ce qu’elle fait, Lucie se sent excitée.
Elle jette un coup d’il au bord de l’évier, le gode est resté là. Elle évalue le temps qui lui reste avant de devoir partir pour l’aéroport et estime qu’elle a droit à son petit plaisir avant de partir d’autant plus qu’elle n’est pas sûre de pouvoir avoir l’intimité suffisante sur le voilier.
La voilà qui se lève, l’eau ruisselle sur son corps, de ses longs cheveux noirs, en passant sur ses petits seins, aux tétons qui pointent déjà. Les gouttes continuent leur chemin, se glissent entre ses fesses fermes, se mélangent au liquide qui commence à apparaître dans l’intimité de la jeune femme.
Elle attrape l’objet de ses désirs et se glisse avec satisfaction dans l’eau chaude. Elle coince simplement l’engin de plastique entre ses cuisses, joue avec ses seins avec un plaisir évident. Elle a toujours été très sensible sur cette zone-là et la belle en profite.
Elle se sent flotter, portée par l’eau et par son plaisir naissant. Ses mains redescendent vers sa chatte. Elle glisse un doigt sur son clitoris, elle ne retient pas son gémissement.
Elle joue avec, le fait rouler sous ses doigts. Avec son autre main, elle attrape le gode et le glisse en elle.
Dans un premier temps, elle profite juste de la sensation d’être remplie. Elle continue à masser son clito.
Mais bientôt, il lui faut plus, elle donne un mouvement de va-et-vient, d’abord lent puis de plus en plus rapide. L’eau s’agite autour d’elle. Elle se cambre, sa jouissance monte.
Elle se contracte, se concentre sur son clito et laisse échapper un soupir.
………..
Le petit groupe se rejoint à l’aéroport. Clara et Antoine sont déjà là lorsque Lucie arrive. L’ambiance est détendue, ils ont hâte de voir les îles grecques ! Thomas les rejoint quelques minutes après, accompagné de sa copine.
Lui pourtant si joyeux en temps normal, arrive de mauvaise humeur : il salue à peine ses compagnons de travail. Il donne un simple bisou comme au revoir à sa dulcinée qui repart aussi vite sans adresser un regard au groupe.
Aïe, se dit Lucie, il y a de l’eau dans le gaz entre ces deux-là.
Elle profite d’être assise à côté de Thomas dans l’avion pour en savoir un peu plus. Ils ont l’habitude de parler de leur vie personnelle l’un à l’autre. En travaillant côte à côte, ils sont devenus peu à peu confidents.
Thomas explique que sa copine lui a fait une crise de jalousie juste avant le départ, prétextant qu’il ne l’avait jamais emmenée plus loin que chez ses parents en Provence et que lui se permettait en voyage sans elle au soleil. Il omet de préciser que sa copine est jalouse de ses deux collègues féminines.
Ce n’est rien, lui dit Lucie, tu verras quand tu rentreras elle aura déjà oublié et sera contente de te revoir. C’est long 10 jours séparés quand on a 20 ans comme elle, dit-elle avec un petit clin d’il.
Oooh, tu sais de ce point de vue là, ça ne marche pas très fort entre nous, répond-il en soupirant. Depuis qu’elle m’a trompé, on n’arrive plus à retrouver notre complicité.
Lucie pense qu’il ne devrait pas rester avec cette fille-là, elle le rend de plus en plus malheureux, mais elle ne dit rien, elle ne voudrait pas donner l’impression de s’immiscer dans le couple. Pourtant, continue-t-elle à penser, Thomas est beau garçon, il ne devrait pas avoir trop de mal à trouver une gentille fille qui lui conviendrait mieux. Moi, si j’avais 5 ans de moins…
Ses pensées s’arrêtent là, Thomas se lève pour se rendre aux toilettes et Lucie se lève à son tour pour le laisser passer, un petit frisson la parcourt lorsqu’il l’effleure en passant.
Non ! se dit-elle, il est plus jeune que moi, en couple, et c’est mon collègue de travail. Pas question d’y penser !
L’avion atterrit, tout le monde récupère ses bagages. Hervé, le capitaine, les attend à la sortie. Pour ses 50 ans, il est plutôt pas mal, le teint hâlé, le torse musclé par l’activité physique, il n’a rien à envier aux deux jeunes hommes qui arrivent devant lui. Cela rassure son ego, d’autant plus que les deux jeunes femmes qui viennent de le saluer sont très belles.
La patronne qu’il a déjà eu l’occasion de rencontrer a une visage souriant, des longs cheveux noirs et un corps très mince, tandis que l’autre, Clara apprend-il, est tout son contraire, blonde et aux formes généreuses. Il les trouve aussi séduisantes l’une que l’autre, même s’il ressent une préférence pour les courbes de Clara.
Après une heure de route, ils arrivent enfin à la mer. Les filles s’extasient sur la couleur claire de l’eau et la présence du soleil, il fait chaud ! Les fronts dégoulinent. Hervé les rassure, sur le bateau, avec le vent, il fera plus frais, ce sera plus supportable.
Avec trois cabines seulement, il faut s’organiser. Ils tombent d’accord sur le fait que les deux femmes partageront une cabine, les deux hommes le seconde et le capitaine la dernière.
Tout le monde se change pour enfiler une tenue plus légère.
Lorsque Lucie ressort de sa cabine, Thomas est ébloui, c’est la première fois qu’il voit sa patronne habillée comme ça. Avec ses cheveux habituellement tirés en chignon et son tailleur, elle contraste dans son minishort moulant, ses cheveux lâchés et son débardeur décolleté. Pour la première fois, il se rend compte qu’il la trouve belle, voire séduisante.
Sans se rendre compte de la stupeur dans laquelle elle a plongé Thomas, Lucie se penche pour ranger quelque chose et lui offre une vue plongeante sur sa poitrine. Il entraperçoit son soutien-gorge, une jolie pièce toute en transparence. Il ressent un tiraillement dans le bas-ventre, ça fait quelques semaines qu’il n’a plus de relation avec sa copine et voilà qu’il va devoir passer 10 jours dans une proximité forcée avec sa patronne qu’il voit d’un tout nouvel il…
…….
Hervé démarre le moteur et lorsqu’ils sont assez éloignés du rivage, ils hissent la grand-voile. Elle se gonfle, Hervé coupe le moteur. Le silence s’installe. Pas tout à fait le silence, puisque le vent souffle, les mouettes sont de la partie et les vagues clapotent. Mais un silence loin de la foule, des bruits de voitures et de la ville.
Lucie se sent bien, c’est de ça qu’elle rêve depuis si longtemps. Assise à côté de Thomas, elle s’assoupit, bercée par le mouvement du bateau. Sa tête glisse sur l’épaule de Thomas. Lui aussi se sent bien, les cheveux de la belle lui chatouillent le cou mais il ne voudrait interrompre cet instant pour rien au monde. Il observe d’un il distrait Clara et Antoine discuter. Il lui semble qu’une certaine complicité s’installe entre les deux. Hervé, concentré sur sa navigation, ne laisse rien transparaître.
Thomas se détend, il pense à sa copine, aux derniers mois qui ont été difficiles avec elle. Il est content de pouvoir partir en vacances et prendre du recul par rapport à elle. Il l’aime, il n’en doute pas, mais elle n’a pas toujours été correcte avec lui et il souffre de plus en plus de cette situation. Surtout que leurs rapports sexuels se sont beaucoup dégradés depuis l’annonce de son infidélité. Il ne sent plus attiré par elle car il a peur qu’elle le compare avec l’autre.
Il est perturbé par l’attirance qu’il a eue tout à l’heure pour Lucie, son aînée de 5ans. Ils ont toujours été proches mais comme des amis, aucune ambiguïté entre eux. Et pourtant, voilà qu’il se sent de nouveau troublé par la jeune femme. Endormie sur son épaule, sa main est posée sur la cuisse de Thomas. Cette simple présence déstabilise le jeune homme. Il sent une érection arriver, il tente de penser à autre chose sans succès. Heureusement, personne ne lui prête attention.
………
Pour passer la nuit, le capitaine décide de jeter l’ancre dans une petite crique. L’endroit est paradisiaque et offre aux vacanciers un magnifique coucher de soleil. Ils s’installent sur le pont du bateau pour partager un repas. Ils accompagnent celui-ci d’une bouteille de vin, puis d’une deuxième, une troisième et finissent par perdre les comptes. L’ambiance est gaie, les discussions sont animées, seul le capitaine reste un peu en retrait. Il annonce qu’il va se coucher pour être en forme le lendemain. Clara et Antoine ne tardent pas à faire la même chose. Restent alors Thomas et Lucie.
Ils vont s’asseoir les pieds dans l’eau et profitent en silence de la nuit étoilée. Un peu étourdis par le vin, ils sont assis côte à côte sans un mot. La température a baissé, Lucie grelotte, Thomas lui propose de rentre dans le bateau. Elle refuse, elle veut profiter du spectacle encore un peu. Thomas se lève va chercher une couverture et la glisse sur eux. Ils observent le paysage, chacun dans ses pensées. Épuisée par la journée, Lucie repose de nouveau sa tête sur Thomas.
Est-ce que c’est bien professionnel tout ça ? lui dit-il en rigolant.
Je ne m’étais pas rendu compte de ce que je faisais, répond-elle surprise, sortant de son demi-sommeil.
Elle relève sa tête et aperçoit une lueur de déception dans les yeux de Thomas.
oh, mais peut-être que ça te plaisait d’avoir la patronne qui se repose sur toi, dit-elle avec une pointe d’amusement dans la voix.
peut-être oui, répond-il avec malice.
Dans ce cas, je repose ma tête contre toi, tu me donnais chaud.
Ils restent là côte à côte un instant. Thomas, un peu ivre, passe son bras autour de ses épaules. Il lui caresse le bras. Lucie de nouveau à moitié endormie, se retrouve à moitié couchée, la tête sur les cuisses de Thomas.
Ce dernier excité par la situation, laisse sa main se balader sur la jeune femme. D’abord les bras, les dos, puis ensuite le visage, le flanc, il hésite quand sa main atteint ses fesses.
Elle est là, son visage détendu, juste éclairée par le clair de lune, elle lui paraît encore plus belle. Elle respire doucement. Il observe sa mèche de cheveux posée sur son front, il la coince derrière son oreille. Il observe ses lèvres, passe son doigt dessus doucement.
Son regard descend sur sa poitrine. Il aperçoit deux beaux petits seins, la peau semble si douce mais il n’ose pas y glisser la main.
Pourtant il commence à se sentir à l’étroit dans son boxer. Il continue à la caresser tout doucement, sa main passe de son épaule, descend sur son dos, atteint le haut des fesses.
Il recommence ainsi plusieurs fois, sa main descendant de plus en plus bas. Il se tranquillise voyant que Lucie ne réagit pas, continue à dormir.
Quoique, il lui semble que sa respiration a légèrement accéléré mais il n’en est pas sûr.
Son érection maintenant complète, il espère que Lucie ne remarque rien, son visage étant juste à côté. Sa main continue ses caresses, il atteint le bas de fesses, il glisse légèrement sa main entre ses cuisses, aucune réaction.
Ensuite, il repasse sa main sur entrejambe. Il lui semble sentir une légère humidité à travers le short. Cela l’excite au plus haut point.
Il est surpris lorsqu’il sent une main se poser sur sa cuisse.
Oups, il a réveillé Lucie. Mais elle ne dit rien, seule sa main a bougé, tout au plus sa respiration a accéléré. Il n’est pas sûr, il regarde, elle a encore les yeux fermés. Il s’arrête, il n’ose plus rien faire. Il attend quelques minutes, puis secoue légèrement Lucie. Sa jolie collègue se réveille, se lève, s’étire. Elle s’excuse de s’être couchée sur lui, elle paraît gênée.
Ils se disent au revoir et rentrent chacun dans leur cabine. Clara est endormie lorsque Lucie se couche à côté d’elle. Elle est troublée, elle se sent excitée, elle a rêvé qu’elle se faisait caresser par Thomas, mis est-ce vraiment un rêve ou bien l’a-t-il vraiment touchée ?
Sa culotte est pourtant bien trempée. Elle s’inquiète d’avoir de telles pensées à propos de son collègue de travail. Elle s’endort frustrée de ne pas pouvoir se soulager à cause de la présence de sa compagne de chambre.
Le capitaine, lui n’a rien raté du spectacle. Il voulait se lever pour aller aux toilettes quand il a surpris le manège de Thomas. Il a vu sa main se faufiler à travers les cuisses de la patronne. Le spectacle l’a excité.
Ce n’est pas la première fois qu’il joue les voyeurs, il en a déjà vu de belles sur ce voilier. A croire que l’air de la mer excite les gens qui passent par là, ou bien est-ce lié à sa tendance à cuisiner avec du gingembre et autre aphrodisiaques ?
Peut-être un peu de deux, en tout cas il ne rate jamais une occasion d’observer ses clients, parfois quand il peut participer aussi… mais pas cette fois.
Cette fois, il se tient à distance, il regarde Thomas caresser le corps de cette femme, il la voit se mordiller les lèvres dans son sommeil, il voit la bosse dans le short de Thomas grandir. Il sent son érection arriver aussitôt.
Sachant que les deux clients ne peuvent pas le voir d’où il est, il baisse son pantalon, saisit son membre et commence de rapides allers-retours.
Il continue à profiter du spectacle, la femme est belle, le garçon pas mal aussi.
Il pense que tout plaisir est bon à prendre, avec les hommes ou avec les femmes, la bosse qu’il a vue se former chez Thomas lui plaît.
Il n’est pas long à jouir. Lorsqu’il a terminé, il rentre tranquillement dans sa cabine et s’endort comme un roi.
Jour 2 à suivre