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Année de terminale – Chapitre 35




Ils m’ont remerciée, et m’invitent à revenir le lendemain. Je ne sais pas encore, j’ai beaucoup aimé. Et moi aussi, je les ai chaleureusement remerciés. Cette expérience a été extraordinaire.

La porte de la bibliothèque n’était plus verrouillée. Je sorts, j’ai les jambes qui flageoles. Je sens déjà que j’aurai des courbatures le lendemain. Je prends mon manteau mais décide avant de partir d’aller me nettoyer aux toilettes.

Je me trouve aussi jolie que je suis trash en mobservant dans le miroir. Le maquillage a débordé et coulé, le sperme qui me couvre me donne un style que j’aime. Mais, je sais que je ne peux pas prendre le bus ainsi, même si j’aimerai.

Je me passe le visage sous l’eau, mais étale leur jus sur le reste de mon corps. Je vais sentir le sperme, mon parfum préféré. Et on rentre dans les toilettes, c’est mon professeur principal. D’un petit sourire, il me fait

Alors, c’était bien ?

Oui. Très belle surprise.

Bien. Tant mieux que tu ais aimé. Rejoins-moi dans la salle des prof, j’en ai une autre pour toi.

Je ne me sens pas d’attaque pour une autre partie de jambes en l’air.

Et je retire mon ras du cou en même temps. Il ajoute cependant

Je m’en doute. Mais, tu n’auras rien à faire. On va juste discuter un peu.

Ok, j’arrive.

Je ne tarde pas, et vais le rejoindre, un peu anxieuse de ne pas savoir de quoi il veut me parler. La porte est ouverte, je rentre, il est à quelques pas de moi. Il me demande d’ouvrir la bouche, je ne comprends pas pourquoi mais le fait. Il me demande de l’ouvrir encore plus. Et on me saisit par derrière, me met un boule entre les lèvres qu’on attache derrière ma tête.

On me bloque les bras, je me débats, mais je nai plus beaucoup de forces. Je tente de crier, mais ils sont étouffés par l’objet, je me mets à pleurer. Le professeur principal s’avance et me donne une grande gifle en me disant "Calme toi !". J’ai le goût de sang dans la bouche. J’aimerai lui cracher à la gueule. Et je me débats encore plus fortement.

Ils sont trois à tenter de me maintenir, lui, le prof de chimie et le surveillant général. Ils arrivent à me coucher sur une table. Et, pendant que deux d’entre eux me tiennent allongée, le troisième m’attache bras et jambes.

Je ne peux plus bouger. Je suis ligotée, bras en croix, jambes écartées. Je tire sur les liens en espérant qu’un nud se détache, mais non, je m’essouffle inutilement. Jai peur de ce quils pourraient me faire, j’ai aussi envie de les écorcher vif, et eux se moquent de moi

Et bien, t’es une vraie furie quand tu t’y mets.

On t’a connue bien plus docile.

Désolé pour le bâillon, mais c’est à cause de notre petit arrangement… Promis, on s’arrête si tu dis "Non, je ne veux pas"

Je tente de le dire, mais rien d’audible n’atteint leurs oreilles. Et le prof principal se penche vers moi et me dit

Ecoute bien Pauline. Nous n’avons aucune confiance en toi. Je ne sais pas si t’es une vraie salope… Enfin, oui, tu en es une, mais je te sens vicieuse au point de vouloir faire du mal aux gens. Nous croyons que tes intentions ne sont pas nettes. Nous nous trompons peut-être, je ne sais pas. En tout cas, ton père et toi avez bien foutu la merde. Nous aimerions beaucoup que tu te fasses virer définitivement… Mais, pour le moment, nous n’avons rien à exposer qui ne nous compromette aussi. Alors, ça serait bien que tu nous fasses plaisir aussi, fais des trucs… Des excès de violence ou autre… Sécher trop souvent les cours

C’est prêt…

Parfait. Oui, j’ai oublié de te dire que nous préférons largement les chattes épilées que rasées. Merci d’avoir laissé poussé tes poils, nous allons te montrer comment faire à la cire chaude. Tu vas voir, tu vas adorer.

Je fais non frénétiquement de la tête. Je me doute que ça fera mal. Mais, le prof de chimie applique déjà une bande de cire sur le maillot qui me brûle un peu la peau, une autre de l’autre côté. Je magite dans tous les sens pour tenter de len empêcher. Jarrive à peine à bouger et je nai quasiment plus de forces.

Et le prof principal qui set met alors à tordre mes tétons en disant « Arrête de tagiter, ça va passer rapidement ». Je mords dans la boule, la douleur est intense et me paralyse. Linstant daprès, on tire dun coup sec sur les bandes de cires. Je crie, mais le son est totalement étouffé. Je respire fortement, lair sortant de mes narines, et la seconde bande est retirée dans la même souffrance.

Ils continuent lépilation, torturant la pointe de mes seins dès que je tente de me débattre un peu. Je pleure de honte et de souffrance, et ça les fait rire dautant. Puis, jarrête de tenter quoi que se soit, je n’en ai ni la force ni la volonté. Seuls mon corps tressaute à chaque bande de cire arrachée, avec un cri étouffé tentant de sortir de ma bouche.

Enfin, on me détache et on enlève la boule. Je me recroqueville sur moi-même en sanglots. Le professeur principal me donne une grande claque sur la fesse, ce qui me fait pousser un petit cri, mais je ne bouge pas. Et il dit, contrarié

Ben alors, t’as pas envie de nous cracher à la gueule, nous attaquer, nous insulter ?… Pfff, t’es vraiment bonne à rien.

Je ne ferai rien qui vous offrira une raison de me virer.

Pauvre petite conne !

Quelquun entre dans la salle, je ne regarde pas, mais reconnais la voix du directeur qui dit

Ca se passe comment ?

J’espère que vous aurez plus de chances que nous.

Ca a pris un peu de temps, mais voici une copie. Il y en a quasiment pour une heure et demi. Bon, je vous laisse.

On me dépose une clé usb sous le nez. A nouveau, le professeur principal prend la parole : "Un dernier cadeau pour toi. Nous avons jute oublié de te prévenir que suite à de nombreux vols à la bibliothèque, nous avons installés trois caméras de surveillance. Tu pourras vérifier par toi-même qu’elles sont en parfait état de marche. Nous ne savons pas quelles sont tes intentions et celles de ton père, mais si vous décidez de faire quoi que se soit contre nous, cette vidéo sera dévoilée et fera tomber toutes accusations. Il faudra que tu expliques comment tu t’es introduite dans l’école pendant ces vacances et pourquoi tu t’es donnée à ces types… On pourrait t’accuser de prostitution, tu comprends ?… Bon, dégage maintenant, je ne veux plus te voir".

******************

J’attends mon père, je ne sais pas comment lui expliquer. J’ai regardé quelques fragments de la vidéo… Je me sens mal, très mal. Et il entre. Je l’entends retirer son manteau et ses chaussures. Je décide de quitter la chambre pour aller à sa rencontre. Nous tomber face à face dans le couloir. Je suis un peu surprise, d’habitude il se prend une bière directement. En sans crier garde, il me colle la gifle la plus monumentale de ma vie. Sans le mur, je serai actuellement à terre.

Je sens ma joue en feu, un goût de sang envahit ma bouche, mais je ne dis rien, je l’ai bien méritée comprenant qu’il a dû recevoir une copie de la vidéo également. Il me regarde fixement, avec colère alors que mes yeux se remplissent de larmes. Je lui dis alors

Pardon papa.

Tu te rends compte de ce que tas fait ? Tu te rencontres quon ne peut plus rien faire contre tes profs ?… Faut vraiment que tu arrêtes de penser avec ton cul.

Et il me prend dans ses bras, nous nous serrons fortement, et je pleure à chaudes larmes sur son épaule.

Suite à ça, mes envies sexuelles se sont calmées sérieusement. Et lorsque javais un petit besoin, mon père était là pour la calmer. Il ny avait finalement que lui maintenant, le seul qui ne mait pas abandonnée, qui est resté avec moi, et qui maime pour ce que je suis, malgré tout ce que jai fait. Tous les autres, même ma mère qui nétait même pas revenue pour fêter mes 18 ans, ne comptaient plus.

Je me suis mise à faire beaucoup de sport. Je me suis trouvée une passion : la pole danse et mon père ma même installée une barre dans ma chambre. Je passais des heures par jour dessus. Javais besoin dévacuer tant de choses car, au lycée, ça ne se passait pas bien du tout.

Mes notes étaient bonnes, les profs ne pouvaient plus les truquer. Mais pour le reste Je me faisais insulter dès que possible. Les profs naidaient pas non plus, ils étaient durs et sarcastiques à mon égard. Ils espéraient que je pète un plomb pour avoir une excuse de me virer, mais je ne réagissais pas. Et pourtant, jai eu très souvent envie de leurs arracher les couilles et les leur faire bouffer.

Jétais seule au lycée, et tous étaient contre moi. Parfois Souvent en fait, je craquais et me mettais à pleurer. Ca en indifférait certains, ça en amusait dautres. Mais Paul attendait ces moments pour me rabaisser encore plus, pour menfoncer encore plus bas que je ne létais déjà. Il me haïssait au plus haut point.

Finalement, je finis lannée scolaire comme je lavais commencée : sans aucun ami, détestée de tous. Mais, je nétais plus du tout la même. En mieux ? En pire ? Quelle importance ? Le but est dapprendre de ses erreurs et datteindre les objectifs quon se fixe. Pour moi, cétait dentrer dans une grande école, et la mention très bien que jai eu au bac ma donnée le choix entre toutes celles qui étaient prêtes à maccueillir.

Mes critères étaient assez simple : une où je ne risquerai pas de recroiser quelquun de mon lycée et pas très loin de chez mon père. Je voulais pouvoir revenir aussi souvent que nécessaire afin quil ne soit pas seul trop longtemps, dans cette maison bien trop grande pour lui tout. Et je voulais aussi pouvoir être là pour le soutenir, la procédure de divorce ayant débutée, ma mère cherchant à voler tout son fric.

Mais là, ce nest pas le moment de penser aux soucis passés ou futurs. Demain, nous partons pour ma nouvelle vie, pour minstaller là où je vais crécher pour mes cinq années détudes. Alors, profitons du moment présent. Il me regarde en me disant « Tu es très jolie ce soir ». Je lui souris, narrive pas à détacher mes yeux des siens. Son regard à tendance à plonger dans ce décolleté profond quoffre cette robe peut-être un peu trop habillée et sexy pour ce restaurant. Nous nen sommes quà lapéritif, mais je rêve déjà quon rentre pour quil me fasse lamour toute la nuit. Il me manquera, cest certain.

Fin.

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