Je m’arrêtai à côté de ma Maîtresse et ne bougeai plus d’un pouce. J’étais vêtue de la parfaite tenue de soubrette : la tenue principale avec le volant sur le devant, la coiffe, des bas autofixants blancs qui s’arrêtaient juste un peu en dessous de mes fesses, et des petites chaussures noires. Ils me détaillaient tous deux de la tête aux pieds, je le sentais bien. Je m’inclinai pour les saluer poliment. Tous trois me regardèrent alors, et ainsi que ma Maîtresse me l’avait conseillé, j’improvisai un petit discours. Je devais être rouge comme une pivoine.
Bonsoir, Messieurs. Je vous souhaite la bienvenue dans la demeure de ma Maîtresse, dis-je en les regardant et en leur souriant le plus naturellement du monde malgré la nervosité qui me rongeait. Ainsi que vous venez den être informés, je suis ici pour satisfaire le moindre de vos désirs, quels qu’il soient. Exigez ce que bon vous semblera : ce sera exécuté immédiatement. Je suis très obéissante, entièrement à votre service, et je ferai de mon mieux pour vous faire passer la meilleure soirée possible.
Je ne comprenais pas du tout ce qui m’arrivait ; j’étais nerveuse, rouge de honte de me présenter ainsi à des gens que je ne connaissais ni d’Ève ni d’Adam, mais mes mots et mes gestes sont partis tout seuls. C’est à peine si je me reconnaissais.
Alors, vous voyez ? dit-elle.
C’est très intéressant, ma chère, dit l’un des hommes. Vous mettez les petits plats dans les grands ; c’est parfait. Mais est-elle aussi obéissante que vous le prétendez ? insista-t-il.
Vous pouvez me faire confiance, répondit-elle sereinement. Elle a reçu l’ordre de vous obéir aussi docilement qu’à moi : vous allez assez vite vous rendre compte qu’elle est très bien. Voici un exemple pour vous le prouver.
Elle claqua des doigts. Je sentais qu’elle me regardait, et aussitôt je pris ma position normale, à genoux, tête et yeux baissés.
Ah oui, en effet, c’est pas mal ! dit celui qui avait manqué de s’étouffer avec son verre.
Vu que c’est ta première fois, ma chienne, tu as l’autorisation de jouir… murmura-t-elle à mon oreille en se penchant sur moi.
Merci, Maîtresse.
Viens un peu par ici, toi ! dit l’un des deux hommes en s’adressant a moi.
Je mexécutai. Je fis face à ces deux inconnus, et je sentis leurs mains se promener partout sur moi. J’étais tripotée, palpée, caressée, flattée. J’ai honte de le dire, mais ça m’excitait terriblement. Je me sentais fondre, dégouliner. Ils me firent écarter les cuisses et constatèrent bien vite mon état.
Bon sang, mais elle est trempée, la petite ! Regarde-moi ça ! dit l’un deux à son collègue.
Hé, mais on dirait que ce n’est pas tout ; vise un peu ça : il y a autre chose ! dit-il en me retournant.
Ooooooh, ravissant ! Cette petite pute est pleine de surprises, dis donc…
Je me sentais humiliée d’être traitée ainsi comme un vulgaire objet, mais l’excitation était la plus forte. J’étais face à ma Maîtresse, mais je n’osais pas la regarder. Je devais maintenant aller jusqu’au bout avec eux, quoi qu’il en coûte. Un doigt s’insinua dans mon vagin et se mit à aller et venir. J’eus toutes les peines du monde à retenir mes gémissements ; je serrais le bas de ma tenue dans mes mains en tremblant, mais ils finirent par se faire entendre.
Tiens… T’aimes ça, hein, petite salope ? me lança sèchement le premier.
Elle m’a filé une de ces triques ! dit le second. Allez, viens t’occuper de nous ; et dépêche-toi !
Surtout, n’hésitez pas à vous mettre à l’aise ; ne vous gênez pas, invita ma Maîtresse. Par contre, j’aurais une petite requête : étant donné que c’est sa première fois, essayez de ne pas y aller trop fort avec elle…
Je me retournai et m’agenouillai face à eux. Ils avaient sorti des queues bandées de taille assez moyenne. Je ne les fis pas attendre et les pris chacun dans ma main. Je les léchai délicatement à tour de rôle, puis les pompai en aspirant doucement. Je devais bien me débrouiller parce que j’entendais leurs gémissements, ce qui m’encourageait à mettre davantage de cur à l’ouvrage. Il faut aussi savoir que j’ai une petite bouche, et je faisais tout ce qui m’était possible pour ne pas les toucher avec mes dents. Hélas, une crampe à la mâchoire commença à se faire sentir.
Elle aime la bite, cette cochonne ! Y a pas a dire, se faire pomper le dard par une jeune et jolie asiate sapée en soubrette, c’est royal ! dit l’un des hommes en haletant.
Elle doit être Chinoise ou Thailandaise, je dirais, supposa l’un des hommes.
Vietnamienne, pour être exact, répondit ma Maîtresse.
Regarde-moi pendant que tu me pompes, toi ! m’ordonna l’un des hommes.
J’obéis et lui lançai un langoureux regard.
Et en plus, elle a de beaux yeux, cette chienne ! complimenta-t-il.
Je n’en pouvais plus, ma bouche me faisait trop mal. Je stoppai mes fellations en grimaçant, toujours agenouillée. Les deux hommes enlevèrent leur veste et leur chemise. Je pus profiter de ce répit pour reposer ma bouche. L’un d’eux se rassit, toujours aussi dur. Je l’enjambai et m’empalai avec un petit râle de bonheur directement sur sa queue qui se fraya un chemin en moi. Je pense que le rosebud jouait beaucoup là-dessus, parce que je me sentais bien plus remplie et la sensation était plus forte. Il me prit les fesses et m’imprima le rythme de ses va-et-vient. Le second passa derrière le canapé et je pus aisément le sucer de nouveau. Les coups de boutoir de mon amant du dessous me donnaient un rythme parfait pour pomper le deuxième.
Alors, t’aimes ça, sucer des grosses bites, hein, petite chienne ? me lança celui que je suçais.
Oui, Monsieur, j’adore ! dis-je, haletante, transportée par le plaisir indescriptible dont j’étais envahie.
Allez, répète, sale pute !
J’adore sucer des grosses bites, Monsieur.
Allez, suce encore, petite pute !
Je sentais un orgasme imminent. Quand la queue que je suçais quitta ma bouche, les coups de reins saccélérèrent quelques instants, et mon jouet me fut presque arraché. La sensation mélangée de douleur et de plaisir me déclencha un orgasme incroyable. Les mouvements de l’homme en dessous de moi stoppèrent, et le second plaça sa queue devant mon entrée interdite.
Allez, salope, on va bien te remplir, à deux. Tu vas gueuler comme la chienne que t’es ! me dit-il en collant son gland à l’entrée de mon anus.
Il se mit à pousser fortement. Je sentis mon sphincter céder sous cette intrusion, et je serrai dans mes bras l’homme face à moi. Malgré la préparation anale, il dut s’y prendre à deux fois afin de pouvoir entrer entièrement en moi. Je me sentais complètement pleine pour la première fois de toute ma vie. Les va-et-vient reprirent, et j’eus la sensation de me faire écarteler. Impossible de ne pas sentir ces queues énormes frotter mes parois intimes ; je me sentais déchirée.
Au début, j’avais le souffle coupé, mais petit à petit un plaisir immense m’envahit. J’étais pilonnée de partout, prise en sandwich. Les deux queues en moi étaient géniales, et mon visage était déformé par le plaisir incroyable que je prenais. Je hurlais comme aucun de mes ex ou amants de passage n’avait jamais su me faire hurler.
Pitié… défoncez-moi de partout, je suis votre pute, votre chienne, baisez-moi encore et encore, je vous en supplie ! criai-je, haletante, dans ma langue natale.
Naturellement, ils ne comprenaient rien ; mais mes orgasmes qui s’enchaînaient, eux, étaient facilement compréhensibles. Je crus que j’allais mourir de bonheur.
Tiens, elle aime ça, avoir deux queues en elle ! dit l’un des deux hommes.
Tu vas voir qu’elle va en redemander ! dit l’autre.
J’étais transportée dans un monde inconnu, un monde où seul le sexe et les plaisirs qui s’y rattachent existaient. J’avais les yeux révulsés. J’avais été prise comme la dernière des traînées, violemment, brutalement car je n’avais nullement été épargnée et j’en redemandais encore, telle une droguée qui supplie d’avoir sa dose. Ma tenue était déchirée par endroits, tant jétais prise avec force.
Je transpirais de partout, ma tenue collait à ma peau, et je sentis à peine les queues qui se retirèrent de mes orifices. Ils me mirent à genoux. Je maperçus que ma coiffe était tombée ; mes cheveux étaient en bataille. Ils se placèrent de chaque côté de moi et se branlèrent avec frénésie face à mon visage en me caressant les cheveux. Instinctivement, mes mains massèrent délicatement leurs couilles velues qui tremblaient, et je fermai les yeux pour me préparer à ce qui m’attendait.
Oooh… Tiens, prends ça !
De puissants et longs râles rauques se firent entendre et je sentis leur sperme m’éclabousser copieusement le visage. Il était chaud, épais, et ils m’en étalèrent sur tout le visage avec leurs doigts. J’ouvris légèrement un il et remarquai l’état de ma tenue tachée de sperme, déchirée. Et, bien que je n’apprécie pas trop le goût du jus mâle, je léchai la goutte qui perlait sur leur prépuce.
Allez, régale-toi avec mon jus, salope !
L’un d’eux prit un peu de sperme sur mon visage et me pénétra la bouche avec. Je le suçai doucement et docilement, surmontant mon dégoût, puis, donnai un ultime coup de langue sur ces queues.
Ça, c’est de la bonne petite soumise, ma chère. Bravo !
Alors, Messieurs, est-ce que ce petit cadeau vous a plu ? interrogea-t-elle.
C’était parfait ! répondirent-ils tous deux en chur.
Eh bien, je vais vous laisser vous rhabiller et récupérer un peu. Je vais accompagner ma soumise à sa chambre pour qu’elle puisse se nettoyer, et je suis de nouveau à vous dans un petit instant, leur dit-elle en ramassant le plug à terre après m’avoir aidée à me relever.
Faites donc…
Si vous désirez boire encore quelque chose, faites comme chez vous. Au fait, ma soumise, as-tu un mot à leur dire ?
Je me tournai vers eux et m’inclinai.
Messieurs, j’ose espérer que ce moment vous a été agréable, merci pour ce moment de bonheur et je vous souhaite une excellente fin de soirée.
Merci ; toi aussi, répondirent-ils aussitôt.
Je fus emmenée dans ma chambre tant bien que mal ; mes jambes pouvaient à peine me porter, et mon anus commençait à me brûler un peu.
Ils n’y sont vraiment pas allés de main morte avec toi, ma chienne. Regarde un peu dans quel état tu es : ta tenue est déchirée, tachée ; elle est bonne pour la poubelle.
Je ne répondis rien ; mon visage tirait à cause du sperme. Une fois dans ma chambre, je pris ma position de soumise devant ma Maîtresse.
Merci beaucoup, Maîtresse. J’espère avoir été à la hauteur de vos espérances ; je vous jure que j’ai fait mon maximum, dis-je docilement.
Tu veux rire ? Tu as été bien au-delà ! me dit-elle sans dissimuler sa fierté. Il aurait fallu être aveugle pour ne pas voir qu’ils sont immédiatement tombés sous ton charme. Tu as parfaitement rempli la mission que je t’ai confiée : ces deux imbéciles sont vidés de toute énergie, et je serai désormais plus a l’aise pour négocier. Je suis vraiment très fière de toi, bravo ! me complimenta-t-elle en posant ses mains sur mes épaules.
C’est vrai, Maîtresse ? demandai-je, presque au bord des larmes.
Oui. Maintenant, va te doucher, tu sens fort. Je te ferai porter un plateau pour que tu puisses reprendre des forces. Ensuite, je te veux dans ma chambre ; tu m’y attendras. Tout à l’heure, une fois qu’ils seront partis, je veux que tu t’occupes de moi parce que tes cris étaient adorables, et ils ont eu le don de me foutre dans tous mes états ! Tu as compris ?
Oui, Maîtresse, je ferai selon vos désirs. Merci beaucoup pour vos compliments, dis-je avec un grand sourire.
Elle tourna les talons et sortit de la chambre. Moi, je pris une longue douche pour me délasser et me débarrasser de toute la semence qui me collait à la peau. Je repensai à mes performances de la soirée, et je m’étonnai moi-même de tout ce que j’avais fait. Un peu plus tard dans la soirée, le majordome m’apporta un grand plateau avec mon repas que je dévorai lorsqu’il fut parti. Une fois mon repas fini, je me lavai les dents. Rassasiée, un peu reposée et toute propre, je me rendis, nue, dans la chambre de ma Maîtresse et l’attendis dans ma position de soumise, tout comme elle l’a exigé.
Une suite ?