Claude avait étendu sur le lit ses vêtements. Une jolie jupe d’un beau rouge, un caraco au décolleté suggestif, un soutien-gorge pigeonnant. Elle regarda un court instant tous ces oripeaux qui lui plaisaient. Ensuite elle fila directement sous la douche. Elle avait surtout envie de sortir. L’anniversaire de Michel s’y prêtait bien, elle n’allait pas manquer cette occasion.

Après ses ablutions, elle se mit donc en devoir de passer la jupe, puis le soutif qui lui moulait les seins, les faisant remonter et les serrant l’un contre l’autre. Enfin, elle enfila le corsage qui lui aussi accentuait d’une touche très féminine son corps de trente-cinq ans. Le reflet que lui renvoyait le miroir fit monter sur ses lèvres un sourire. Ses lèvres elles restaient l’avant-dernière chose à enjoliver.

Le gloss rouge cerise vint en souligner les contours, renforçant par là même, le côté charnu de ses lippes attirantes. Restaient ensuite les bas. Depuis bien longtemps, elle avait opté pour des « Dim -up » faciles à mettre, pratique pour faire l’amour aussi et ce soir, elle comptait bien que Michel et il arrivait. Le crissement du gravier de l’allée sous les roues de la voiture, c’était le signal de son retour.

La jeune femme sortit de la salle de bain. Il lui semblait que quelqu’un parlait dans l’entrée. Elle vint à la rencontre de son mari, à l’instant même où il pénétrait dans la maison. Quelle ne fut pas sa déception ! Michel n’était pas seul. Un homme qu’elle n’identifia pas de suite faisait irruption dans la cuisine aux côtés de son mari.

Ah ! Claude, en rentrant, je suis passé par le centre-ville et figure-toi que j’ai rencontré, Allan ! Tu te souviens d’Allan ? Un ami avec qui j’ai fait mes études de droit !

Euh ! Oui, il me semble

Alors je l’ai invité à venir prendre un verre à la maison.

Mais tu as eu raison mon chéri. Vous êtes le bienvenu, Allan !

Enchanté, Claude, de faire votre connaissance. Votre mari m’a tellement parlé de vous

Par contre, je n’ai pas préparé le repas, je pensais que nous

Tu veux sortir ? Mais, pas de souci ! Allan, tu veux bien que nous allions partager un bon diner au restaurant ?

Pas de problème, nous pourrions aussi aller danser ça fait si longtemps que je ne l’ai pas fait ! Vous savez ce que c’est le boulot les dossiers dont on s’occupe à la maison et puis, on oublie de vivre un peu.

Ils prirent l’apéritif gentiment au salon tous ensemble, puis Claude passa un coup de fil pour réserver une table pour trois personnes. Le repas « Au Montagnard » remplit de joie tous les convives de cette dinette improvisée. Allan se montrait un hôte agréable, charmant. Bien sûr, ses regards restaient sans doute un peu trop appuyés sur ce cur formé par les deux seins tendus par des balconnets prêts à exploser. Mais Michel resservait le vin de Moselle sans restriction à son ami, trop heureux de l’avoir revu.

Claude aussi buvait allègrement ce nectar qui accompagnait la raclette maison servie par le restaurant. Les joues empourprées, elle se laissait vivre, oubliant quelque part sa déception de n’être pas seule avec son mari. Ce fut lui aussi qui choisit la boite où les trois devaient finir la soirée. Elle avait finement suggéré le « Chat Noir », et les deux hommes avaient suivi sans discuter. Seul Michel était en état de conduire, alors il avait pris le volant.

La boite de nuit n’était pas ouverte. Ils n’avaient pas envie de refaire tout un tas de kilomètres. Alors d’une voix presque timide, le conducteur avait précautionneusement avancé qu’ils pourraient tout aussi bien faire quelques valses ou slows à leur domicile. Là encore, ni Allan ni Claude n’avaient rien trouvé à redire. À la maison, elle alluma la cheminée, puis Michel mit en route la chaine. Sur la platine, un disque, avec dans un premier temps une valse pour laquelle Allan fut le cavalier de la maitresse des lieux. Elle semblait aérienne, virevoltante et sa jupe légère tournait dans la lumière frissonnante des flammes de l’âtre

Michel assit sur un fauteuil, suivait les circonvolutions de sa belle dans les bras de son ami. Elle tournait, tournait, telle une poupée, se laissant guider sans aucune réticence sur les mesures d’une valse hallucinante. De temps à autre sa jupe se soulevait et son mari apercevait, un morceau de cette peau au toucher de satin, un peu de cette plage allant du genou à bien plus haut.

Puis à la seconde danse, elle tendit la main vers son mari ! Allan comprit qu’il devait laisser la place à celui à qui elle revenait de droit. La platine maintenant distillait un slow des plus langoureux. Elle s’accrochait littéralement à Michel. À tel point que celui-ci sentait une érection latente prendre de l’ampleur dans son pantalon. Il baissa la tête, et les lèvres des deux époux se retrouvèrent pour un ballet singulier.

Le visiteur assis sur le canapé suivait des yeux cette femme, puis ce baiser qui les soudait. Il avait lui aussi comme une sorte d’envie de cette danseuse qui s’accordait si bien avec son cavalier. Dans la lueur des flammes vacillantes de la cheminée, il voyait les mains de son ami. Elles s’activaient, après l’avoir étreinte, se coulant sur le bas des reins. Pour le moment la jupe faisait encore office de rempart. Les doigts, lentement mus par une irrésistible envie, descendaient sur cette jupe pour en trouver l’ourlet.

Ensuite toujours au rythme de la musique, les petits vicieux commencèrent à remonter lentement, entrainant dans leur ascension, le bas du vêtement. Les lèvres des deux-là, ne s’étaient pas détachées et l’autre suivait cette montée avec délectation. Allan voyait déjà une large bande de nylon, les bas de Claude luisaient sous la lumière. À aucun moment elle n’avait tenté d’arrêter la progression des mains de son mari. Ils tournaient lascivement sur les accords modulés du slow.

Voyeur patient, Allan ne se lassait pas de ce spectacle, échafaudant des hypothèses sur la couleur du cache-sexe qui allait, il en était persuadé, apparaitre à ses regards attentifs. Mais Michel avait désormais fait monter uniquement ses mains, sans retenir l’étoffe qui masquait le principal aux yeux de son ami. Claude, elle, avait cessé le baiser pour caler sa tête contre l’épaule de son mari. Elle se laissait bercer par la chaleur, mais aussi la musique.

Michel soudain sembla réagir en se souvenant de la présence de son ami. Il finit la sarabande doucereuse et sur le morceau suivant, son épouse accorda ses pas sur ceux du copain de Michel. Elle avait chaud partout ! L’autre la serrait d’un peu trop près sans doute, mais elle ne s’en offusqua pas. Elle frissonnait même sous la main qui lui tenait l’épaule. Allan s’en était-il rendu compte ? Elle aimait cela ! Michel avait repris son fauteuil, surveillant d’un air bienveillant les arabesques stylées des deux devant lui.

Les deux danseurs tournèrent encore un moment avant que Claude ne propose un verre. Pendant qu’elle servait ce dernier à la cuisine, Michel souriait à son ami.

Alors ça t’a plu ? Tu as pu te rincer l’il ?

 !

Je suis sûr que tu as aimé notre petit duo !

Je ne vais pas te dire le contraire. Dommage que tu ne m’aies pas laissé le temps d’apercevoir

De voir quoi ?

À vrai dire j’ai tenté de deviner la couleur des sous-vêtements de ton épouse. N’y voit aucun mal, c’était comme une envie, comme quand on était gosse et que l’on tentait de deviner la couleur de la prochaine voiture sur le bord de la route ! Tu t’en souviens ?

Et tu penses qu’elle est de quelle couleur, alors ?

Je ne sais pas, je n’ai pas même aperçu un brin de celle-ci

Et si je te disais que Claude ne porte jamais de culotte à la maison ?

Je ne te croirais pas

Pourquoi donc ?

Et bien, parce que nous sommes sortis et que je suppose qu’elle en avait mis une pour la circonstance

oooOOooo

Les verres venaient de revenir, plantés sur un large plateau. Claude se baissa pour déposer celui-ci sur la table basse du salon. Michel d’un geste vif attrapa la jupe de son épouse et la releva d’un coup

La gifle qu’il prit n’était pas piquée des vers ni même volée.

Mais Allan savait qui avait tort ou raison

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