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Mélanie, étudiante à Bordeaux – Chapitre 38




Putain, Mél, les anneaux que tu as ! Je ne les devinais même pas sous tes vêtements !

Je ne les porte pas tout le temps. Par exemple je les enlève pour faire du sport, tu sais. Mais ça m’oblige à porter des soutiens-gorge opaques.

Puis la rouquine vit le tatouage pubien et resta bouche bée.

Tu me l’avais dit, mais de le voir… Tu as souffert ?

Pas tellement, j’étais sous anesthésie. Je l’ai bien senti juste après, le temps que ça cicatrise. Et ça, ce sont les tunnels.

Putain…

Sans faire de manière, la belle blonde avait posé un pied sur le lit pour dévoiler mon intimité. Kath fixa longtemps le tunnel perçant la vulve, un cylindre noir assez épais pour passer un jonc de cadenas de neuf millimètres de diamètre. Dieu merci, il n’y avait rien : elle aurait été fichue de tomber dans les pommes.

C’est de l’acier anodisé. Au contraire du petit piercing au clito qui est en or. Comment tu trouves ?

Dingue, comme tout le reste. Merde…

Ouais. Bon, je me rhabille, tu en as assez vu. Tout ça, je l’ai accepté, rien ne m’a été imposé. Thomas est ravi de pouvoir jouer avec moi, mais pour le reste je suis indépendante : il ne lui viendrait pas à l’idée de me contraindre à quoi que ce soit.

Je comprends. Un peu, du moins. Tu crois que je pourrai convaincre Don avec ton plan ?

S’il tient un peu à toi, oui, j’en suis sûre. Mais tu dois prendre un gros risque, c’est évident.

D’accord. Mais tu ne me laisseras pas seule, non ? Je ne sais même pas où il faut aller.

À Prague. J’ai une adresse et un mot de Freddy pour un directeur de l’agence. Tu comprends maintenant pourquoi je ne pourrai pas jouer dans un film. J’ai d’ailleurs pensé à un truc : tu pourrais porter des tatouages factices, juste à l’encre de chine. Comme ça, si des images circulent par inadvertance, tu pourras plus facilement prétendre que ce n’est pas toi.

Encore une fois, Kath était larguée. Pourtant, c’était Mélanie la blonde. Mais il est vrai qu’elle ne connaissait rien à ce milieu.

Euh, admettons. Tu vois quoi comme tatoo ?

Pourquoi pas quelques mots bien trash ? Par exemple « La reine sur le pubis. », si tu le rases ; et un truc genre « My ass is only for Blacks. »

C’est quoi, cette histoire de reine ?

Je crois que c’est un truc américain : « queen of spades » désigne une femme blanche qui préfère les Blacks.

Je comprends. Bien que dans mon cas, il y a un seul Black qui me fasse fantasmer. Nous partons quand ?

J’ai réservé un vol pour lundi matin, décollage à 6 h 45.

Putain, ça fait tôt ! bougonna l’Irlandaise.

Eh oui. Pour les faux tatouages, j’ai déjà téléphoné à un tatoueur conseillé par Freddy. Il te fait ce que tu veux avec de l’encre australienne.

Ah, oui, australienne quand même ! plaisanta Kath.

C’est l’encre des films à Hollywood, figure-toi. Les acteurs se font tatouer pour une semaine environ. Largement plus qu’il ne t’en faut, non ? Tu y vas samedi après-midi, ça te va ?

Faudra bien. Je ne supporte plus cette situation.

Et voilà comment les deux amies étaient parties de Bordeaux pour rejoindre la capitale du porno, Prague. Par précaution, Mélanie avait enlevé tous ses piercings métalliques avant de monter dans l’avion, sinon elle aurait déclenché l’alarme des portiques et affolé les douaniers. Thomas avait envisagé de se joindre à elles, mais un problème professionnel l’avait bloqué à Paris. Dommage, ça aurait rendu l’escapade plus glamour, regretta Mélanie. Parce que la réputation des studios XLEGAL, c’était plus de faire dans l’abattage que dans le glamour.

Fataliste, après avoir envoyé un SMS à Thomas et à son père, elle rejoignit sa copine qui attendait les bagages de soute. Direction l’hôtel où elles avaient réservé deux chambres communicantes. Mél rangea rapidement ses affaires dans un placard-penderie avant de frapper à la porte de communication.

J’ai quelque chose pour toi, Kath. Je suis désolée, mais il vaut mieux prévenir que guérir.

Elle montra les deux plugs en plastique qu’elle avait pris la précaution de faire suivre. Avec un tube de lubrifiant spécial sodomie. Sa copine vira au rouge carminé et hoqueta.

Tout… tout de suite ?

Il faut battre le fer et cætera, ma jolie. Tu n’as pas l’habitude des sodomies et tu dois te préparer. Je ne sais pas comment tourneront nos visites chez le producteur et dans les studios

Je comprends, tu as raison.

Kath soupira mais enleva son jean et sa culotte. Bravement, elle se tourna vers son amie, les poings sur les hanches, exhibant son minou entièrement épilé et son pubis décoré d’un faux tatouage, un as de pique marqué d’un Q. Queen of spades.

Alors, comment tu trouves ? crâna-t-elle.

Très joli. Avec un chignon, tu seras quasiment méconnaissable.

Kath refusa de l’aide pour placer le plug qu’elle avait choisi, un modèle déjà imposant. Elle le lubrifia soigneusement avant de le poser sur son anus qu’elle força aisément. Les yeux ronds, elle regarda Mélanie en faisant la moue.

Eh bien, je m’en faisais tout un monde ; en fin de compte, ce n’était pas si difficile. Et quand je marche… j’ai pas trop l’air d’un canard ?

Putain, Kath, tu m’impressionnes. Tu es faite pour être sodomisée, c’est évident.

L’il allumé, elle prit l’autre plug, un modèle rigide carrément plus imposant que le premier.

On a rendez-vous à quelle heure ?

14 heures piles. On va manger avant d’y aller.

J’ai pas très faim, tu sais. J’ai la trouille.

Tu m’aurais surprise si tu avais affirmé être à l’aise. Même moi, j’ai une petite boule au ventre. On y va ? Ensuite, il faudra que tu te changes. Freddy m’a expliqué ce que tu devais porter.

Ah bon ? Y a des vêtements proscrits ?

Oui, ceux qui font des marques sur le corps ; les jeans, par exemple. Ou les soutiens-gorge.

Les deux Françaises ont mangé une grande salade dans un petit restaurant près de notre hôtel ; la rouquine a bu trois verres de vin blanc pour se donner du courage. Un peu allumée, elle tint à changer le plug pour essayer le plus gros.

De toute façon, il faut que je me fasse un lavement à la glycérine. Alors autant en profiter pour essayer le gros truc dans le cul ! fanfaronna-t-elle.

Putain, j’y crois pas… Tu es bourrée ! Je croyais que les Irlandais tenaient mieux l’alcool.

Mais je suis pas bourrée ! Je suis juste, comment tu dis, pompeuse ? Je suis pompeuse, voilà !

Dignement, elle prit le gros plug, le lubrifia rapidement et se le planta derechef dans les reins.

Et voilà ! Facile ! Bon, faut y aller ? J’en peux plus d’attendre, moi.

Tu t’habilles et on y va, objecta Mélanie en rigolant franchement.

Quoi ? Oh merde… Ma robe longue !

Kath passa une longue robe multicolore sans sous-vêtements, noua une petite ceinture qui faisait ressortir sa taille fine et ses courbes voluptueuses, la lissa soigneusement en s’examinant dans la glace d’un il soupçonneux.

Dis, Mél, je suis bien, non ? J’ai pas l’air d’une vache irlandaise ?

Kath, tu as un corps de rêve ; si j’étais pas hétéro, je te sauterais dessus, parole !

L’Irlandaise de naissance regarda son amie d’un air surpris avant d’éclater de rire.

Waouh, Mél, je te prends au mot ! Tu n’as jamais couché avec une fille ?

Ben non, figure-toi ! répondit-elle, un peu vexée. L’occasion ne s’est jamais présentée, j’imagine. J’ai jamais eu envie d’essayer, je sais pas trop.

Ouais ! Ce soir, si je suis pas morte, je te fais grimper aux rideaux pour te remercier…

Me remercier ? Si ça se trouve, on va au-devant d’emmerdes monstres.

Dans le taxi qui les amenait à l’agence porno, elles gardèrent le silence, chacune dans ses pensées. Plus ça allait, plus Mélanie se disait que son idée, non contente d’être débile, pouvait se révéler nocive. Mais elle n’avait pas d’alternative à proposer. Le taxi s’engagea dans une rue à sens unique et se gara presque devant un bureau de police, leur indiquant de l’index un porche. Mél sonna à l’interphone et la porte massive s’entrouvrit sur un déclic. Elles arrivèrent enfin au bureau, où elles furent reçues par un homme au crâne rasé et à la mâchoire proéminente.

Bonjour, je suis Nick Hafayst, le directeur de XLEGAL. J’ai cru comprendre que vous venez pour une audition.

Bonjour. Mélanie. Je suis une amie de Freddy Sirocco. Et voici Kath qui souhaite tourner chez vous.

Ah, juste elle ? Non pas que tu sois moche, Kath, au contraire ; mais j’espère que Mélanie va changer d’avis…

Je ne peux pas, j’ai trop de points reconnaissables qui porteraient atteinte à ma vie privée.

Passez dans mon salon. Je suis seul actuellement, mais plusieurs amis doivent me rejoindre, nous pourrons faire un bout d’essai. Et préparer des tournages.

Le salon était grand et meublé de canapés et de fauteuils blancs en simili. Deux fenêtres occultées de rideaux blancs et de nombreuses leds encastrées dans les murs et le plafond blancs éclairaient les lieux a giorno. Nick prit un gros appareil photo numérique et regarda ses invitées d’un air décidé.

Allez, à poil toutes les deux, et on se dépêche.

Mais… hasarda Mélanie, je ne compte pas tourner de film, moi.

J’en ai rien à foutre, de ce que tu comptes faire ou pas. Freddy m’a expliqué que tu étais une pute soumise, alors tu obéis. Tu t’attendais à quoi, un bal chez la comtesse ?

Non, mais je suis juste ici pour accompagner mon amie.

Ah oui ? Parce que, quand j’ai su que tu venais, j’ai convoqué la fine fleur des salopards de Prague. Ils sont en route, et vous ne sortirez pas d’ici. Surtout si tu veux que ta copine tourne pour nous. Sinon elle part avec toi visiter les bas-fonds de la ville.

La blonde était ébahie, anéantie. Elles étaient tombées dans un guet-apens. Tout ça par la faute de Freddy qui n’avait pas su fermer sa gueule. Mél fit signe négativement à mon amie dont le visage témoignait de ses craintes. Puis elle se déshabilla lentement, posant avec soin ses vêtements sur l’accoudoir de son fauteuil. Tee-shirt noir, jupe-portefeuille beige, soutien-gorge de dentelle noire, string assorti. Ensuite elle se redressa, les poings sur les hanches, et bomba le torse. Nick prenait des photos.

Putain, salope ! Tu as les nibards percés grave, et cette marque, ESCLAVE 32 ! Tu es vraiment une salope, Freddy avait raison.

Freddy dit aussi des conneries, Nick.

Ta gueule, salope ! éructa le directeur. Tiens, mes invités arrivent. Tu vas partir avec eux, chiennasse, et moi je vais m’occuper de ton amie. Elle va tourner dans sept ou huit productions, et si elle me satisfait, je verrai à te faire libérer. Et si tu fais la maligne, c’est Kath qui dégustera. C’est compris ?

Il les tenait, le salaud ; séparées, elles ne pourraient que subir, comprit Mélanie. Cinq hommes entrèrent dans le salon, des grands costauds au faciès de brutes vicieuses. Ils souriaient en regardant les deux jeunes femmes d’un air pervers ; la blonde ne put s’empêcher de leur faire un doigt avec un sourire de défi. Elle savait qu’elle allait le payer au prix fort, mais on ne se refait pas. Nick parla avec eux dans une langue qui devait être du tchèque ; ils hochèrent la tête et s’approchèrent de leur proie.

Désolée, Kath, s’excusa Mélanie. Je savais mon plan pourri, mais pas à ce point. Courage, ne résiste pas et laisse faire. De toute manière, tu étais là pour être auditionnée. Moi, ça va aller : j’ai l’habitude de côtoyer ce genre de débiles.

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