Cela fait des semaines et des mois que je suis les lundis matin dans ce TGV à aller me rendre chez ma dresseuse. Chaque fois ainsi avec rien dans les poches, le cul de plus en plus dilaté à m’empaler sur des plugs impressionnants et que je n’aurais jamais crus crédibles, perdant chaque semaine un peu de mes kilos, mais surtout de ma volonté, de mon estime, de ma force, de mes muscles et de mon ego. Je ne me sens vraiment plus rien. Le régime est chaque semaine plus dur, comment cela est-il possible, et je découvre avec stupéfaction comme je deviens réellement dressé, j’obéis au moindre geste inculqué, je me positionne à chaque instant comme je l’ai appris, je sais parfaitement tenir une maison, servir à table, donner du plaisir à un homme ou une femme, être totalement discret s’il le faut, même conduire en souplesse comme un chauffeur professionnel.
Tant de choses sont devenues des évidences, des automatismes. Je ne songe même plus à prendre une douche chaude ou même tiède, à manger autrement qu’une bouillie infâme, à boire autre chose que de l’urine, à dormir à même le sol sans oreillers, matelas ni même couverture, à ne vivre que nu sauf quand je suis en public, à même aller déféquer puisque je subis chaque jour plusieurs lavements qui sont devenus habituels même s’ils sont le plus souvent épicés ou bouillants, à avoir le cul de plus en plus dilaté, à ne plus jamais sentir ma queue qui sans doute ne bandera plus jamais enfermée à jamais dans sa cage qui est maintenant toute minuscule.
Comme je suis endurant, les punitions sont de plus en plus violentes et terribles, même si la pire est lorsque je suis privé de week-end. C’est alors dantesque, je sais que ce seront 12 jours de suite de souffrances indicibles, ma Maîtresse ne faisant principalement que m’utiliser même si elle prend plaisir à me supplicier, mais comme c’est pour son plaisir, cela me remplit de bonheur. C’est aussi l’assurance de ne pas la voir alors que ma dévotion me remplit aujourd’hui totalement et de façon folle, rien qu’un regard sur ses pieds provoque chez moi un émoi terrible qui me remplit de joie pour des heures, alors une caresse, un mot de sa part, je me sens au paradis.
Cela fait si longtemps que je n’ai plus pu la regarder à loisir, ni même la toucher, autrement que lorsqu’elle m’utilise comme w.c.. Heureusement il me reste cela et j’attends chaque fois avec plus d’impatience. Mais ce qui me trouble et me détruit le plus, c’est qu’elle puisse elle se passer d’un week-end, apparemment sans problème particulier dès que ma dresseuse lui indique que je suis consigné. Avec sadisme elle me montre souvent des photos de ma Maîtresse, ou des vidéos, avec d’autres hommes ou femmes, et je comprends qu’en prenant sa distance elle s’est totalement épanouie et a laissé jaillir en elle tout ce désir et cette sensualité que je sentais si forts, et qu’elle jouit pleinement de la vie.
Il est vrai qu’elle le peut maintenant, libre de moi, mais jouissant de ma fortune. J’ai dû signer à de nombreuses reprises des papiers, sans plus aucun contrôle, je sais que seule la maison est restée à mon nom, parce que c’est compliqué et coûteux de la lui transférer, mais que je lui ai donné l’usufruit, et qu’en fait je ne peux donc plus rien en faire. Je n’ai plus rien, pas même de compte en banque, de chéquier, de carte bancaire, de toute façon je n’ai plus aucune autonomie et plus aucune capacité à en avoir. Elle paie ma dresseuse chaque semaine, qui ainsi joint l’utile à l’agréable de se venger sur moi de tout ce que les hommes ont pu faire subir aux femmes, et je pense qu’il m’en reste pas mal à subir.
Cela fait deux semaines que je ne suis plus rentré et cette fois-ci, je ne rentre que le samedi matin. La clé est dans le coffre à clé et je rentre doucement avant de lire les instructions que Maîtresse m’a laissées. Bien éduqué, je ne réfléchis pas et j’obéis immédiatement, ressortant avec la monnaie laissée pour aller acheter de quoi préparer un excellent repas pour deux. Je n’ai même pas la possibilité de lui acheter un bouquet de fleurs, je n’ai plus aucune initiative, j’ai été totalement déprogrammée.
Je prépare le petit-déjeuner pour deux personnes comme demandé, j’enfile mes bas, ma petite culotte au-dessus de ma cage, je serre le corset, mets mon soutien-gorge qui me fait une belle poitrine proportionnée à mon physique, enfile ma tenue de soubrette sur mesure et monte sur mes escarpins de 15 centimètres avec lesquels j’ai déjà dû faire le tour de la terre, tellement j’ai été dressé à marcher avec, puis je monte le plateau dans ce qui était ma chambre. Je m’agenouille aux pieds de Maîtresse, le plateau à bout de bras, sachant que je pourrais rester ainsi des heures si elle le souhaite. Elle n’est pas seule, je le sais, et le pincement au cur est le même à chaque fois, c’est moi qui devrais être là. Mais c’est la première fois que je sers le petit-déjeuner à son invité.
Lorsqu’elle se réveille, je n’ai besoin d’aucun signe pour savoir où me placer et avoir l’honneur de boire son urine du matin, au goût si fort. Je me régale de chaque goutte. Sans un mot, je déplie le plateau sur ses genoux, et je fais le tour, son amant du jour vient à son tour se soulager dans ma bouche. Je devine qu’il veut plus et je me mets à le lécher longuement. J’adore cette sensation de sentir la bite qui devient dure, et le plaisir de le faire jouir, de me sentir utile. Je garde le précieux sperme dans ma bouche en attendant l’ordre d’avaler.
Je vais dans le coin, ils devisent et j’ai appris à ne pas même écouter, être juste en veille s’ils ont besoin de moi. Très vite, je devine aux gestes de ma Maîtresse que je connais tant qu’elle est excitée, et ils font ainsi l’amour devant moi. Cela ressemble tellement à ce que nous faisions tandis qu’il la prend violemment en levrette, lui claquant les fesses, avant de s’enfoncer dans son cul, lui arrachant des cris de douleur et plaisir mêlés. J’entends à peine l’ordre une fois qu’il a joui en elle que je lèche déjà la bite qui sort de son cul, puis son petit trou pour que tout soit propre. Son amant m’encule à ma grande surprise, mais simplement pour se soulager à nouveau, cette fois au fond de moi. Il rentre sans difficulté après avoir ôté le plug de 7 centimètres que je porte dorénavant, et le remet en place sans ménagement. Mon ventre me tire et les crampes commencent, mais là aussi je n’y prends plus garde.
Je pense à ma situation, à ce qu’elle a fait de moi, jamais je ne me suis senti aussi vivant, aussi souffrant, mais aussi vivant. Je ne contrôle plus rien, je ne sais plus rien de ce qui va m’arriver.
L’amant parti, elle me fait venir à mes pieds. Me parle longuement, m’apprend que mon dressage est maintenant accompli, que je lui appartiens corps et âme et qu’elle a décidé de me reprendre à domicile. Si jamais je ne me tenais pas bien, alors le dressage reprendra, mais cette fois-ci sur une période en mois et que sans doute elle me placerait ayant été déçue de moi. Mais qu’elle veut croire que je suis enfin prêt. Je ne serais jamais plus que son esclave, publiquement me comportant ainsi. Bien entendu, je ne partagerai pas sa couche, je n’aurais jamais droit d’utiliser mon sexe, ni de manger autre chose que ses restes sauf sortie exceptionnelle pour l’accompagner. Bien entendu pour chacun des jours je lui dois une obéissance, mais aussi une dévotion absolue qu’elle souhaite sentir grandir encore chaque jour. Cela me semble impossible tant je n’existe que par elle et pour elle.
Je continuerai à vivre plugguée, engodée de plus en plus, ne perdant rien de mes habitudes quotidiennes qu’elle a imposées, elle me veut femelle, et veut que je serve ses amants même si elle tombe amoureuse d’un autre, je lui devrais une absolue dévotion également. Et surtout que je sois bien pénétrée que je ne suis rien sans elle, c’est une totale évidence. Je ne souhaite que lui montrer à quel point je ne suis qu’à elle. J’aimerais qu’elle me batte au sang comme jamais elle ne m’a fouettée pour qu’elle sente ma dévotion absolue. Plus elle me battra, plus je l’aimerais. J’ai envie d’apprendre à marcher avec des ballets boots pour l’impressionner et qu’elle soit fière de sa pute, à la taille tellement serrée, au poids tellement élargi, à la personnalité tellement vide qu’elle est remplie tout d’elle. Je n’existe plus officiellement, socialement, familialement, je n’existe que pour elle comme elle l’a toujours souhaité.
Je rêve tellement qu’elle me prenne dans mes bras. Enfin j’appartiens. Je pleure de tristesse et de joie, de souffrance et de plus être rien. Je sais maintenant qu’elle m’a brisé et que je serais à elle pour toujours quelle que soit sa tendresse ou notre complicité, plus jamais je n’oublierai ce que je suis grâce à elle.
Elle se penche sur moi, m’embrasse doucement, tendrement, je suis le plus heureux des hommes, même si je ne suis qu’un esclave. Je lève les yeux, nos regards se croisent, la flamme est toujours là, mais encore plus forte et puissante, nous rions de notre bonheur. Je croyais avoir tout perdu, mais j’ai au contraire tout gagné. Nous savons que je serais terriblement puni d’avoir osé lever mon regard, mais qu’il fallait que je le fasse et que la punition aussi terrible et excessive qu’elle soit, ne sera qu’une caresse pour moi.