Si je cours ainsi avec lui vers sa maison, c’est parce que je sais qu’il y est seul, sa femme Martine est partie pour la semaine.
Arrivés dans l’entrée, il verrouille rapidement la porte et me plaque contre le mur. Ses lèvres attrapent les miennes, nos langues se mélangent. Après un long baiser je pose ma tête sur son épaule, il en profite pour me faire milles bisous dans le cou. D’une main il me serre contre lui, l’autre est partie à l’aventure dans mon pantalon et me caresse les fesses. Il m’invite à le suivre dans le salon. Je lui dit que je ne peux pas faire ça.
"Pas comme ça… pas en survêtement."
Je lui fais signe de s’installer, lui envoie un baiser de la main et je file vers la salle de bain. Là je suis sur de trouver le nécessaire pour me refaire une beauté. Après avoir fouillé, je tombe sur quelques produits cosmétiques que sa femme a laissés. Un peu de fond de teint,rouge à lèvres, mascara, du fard à paupières, le résultat est plutôt pas mal. Je déniche également des bijoux. Je passe trois de ses bagues, un collier et les clips assortis. J’arrange ma coiffure pour la rendre plus féminine. Je fais voler mon survêtement, essuie un peu mon entre-jambe où le sperme de Philippe a coulé et je remets de l’ordre dans ma lingerie. Je replace correctement les jarretelles, je retends mes bas, je remets mon tanga bien en place et surtout je coince mon sexe entre mes jambes. Il me manque de la poitrine, je vais dans la chambre et récupère des collants dans le tiroir de Martine et les mets en boules dans les bonnets de mon soutien-gorge.
Je préviens Philippe de mon arrivée, mais avant de le rejoindre dans le salon je fais un crochet par l’armoire à chaussures. Martine fait la même taille que moi, je me dis qu’avec un peu de chance elle fais la même pointure. Je vérifie, et en effet nous n’avons qu’une pointure d’écart. En prenant des escarpin à bout ouvert ça devrait aller. J’en trouve une paire en cuir noir avec des talons de six centimètres. Je les enfile, je suis serré mais ça fera l’affaire. Enfin prêt je parts rejoindre Philippe qui commence à s’impatienter. Les premiers pas sont hésitant mais je me débrouille bien. J’ arrive à la porte du salon, mon cur bat à tout rompre, j’ai le trac. J’ai peur de sa réaction, peur de moi. Je me concentre, me persuade que je suis une femme, cette femme qui est attendu par son amant
Je fais une entrée comme au cabaret, je me colle au montant de porte et ne laisse apparaître qu’une jambe pour le faire languir. J’entends des "ahhh" de satisfaction et des sifflets d’encouragement. Je fais mon plus beau sourire et me lance. Je passe la tête et un bras, je fixe Philippe du regard. Il est assis sur son fauteuil, nu, les jambes écartées, son sexe est pour l’instant reposé sur sa cuisse.
Petit à petit j’apparaît dans le cadre sous les applaudissement de Philippe, j’improvise une danse que je souhaite provocante et sexy. Tout en dansant, je me rapproche de mon homme qui est maintenant excité si j’en juge par l’érection qui le gagne et son regard ébahi. Je suis juste devant lui, j’ondule, je tourne, me baisse pour qu’il ne puisse rien rater de mon corps. Je termine ma dance debout entre ses jambes, mes mains en appui sur ses genoux, mes lèvres contre les siennes. Tout en l’embrassant, ma main rejoint son sexe qui pointe fièrement vers le plafond.
C’est la première fois que je touche le sexe d’un autre homme, et là je dois dire que je ne suis pas déçu. La taille est parfaite pour moi juste assez grosse, mais pas trop, et de bonne longueur. Elle est douce, un gland bien marqué bien que encore masqué par le prépuce, de belles veines lui donnent un aspect plus massif.
Je commence à faire quelques petits va-et-vient. Doucement je décalotte, descend un peu sur la tige, j’ai l’impression de découvrir la masturbation. Je ne ressens pas du tout la même chose que pendant mes séances de masturbation. Chaque relief de sa queue me paraît plus important sous ma main. Tout en continuant mes va-et-vient je libère sa bouche et commence une descente ponctuée par mille baisers, sa barbe, son cou son torse où je m’attarde sur ses tétons, son ventre. J’évite volontairement son sexe, je passe sur ses cuisses, puis je remonte par l’intérieur de celles-ci.
L’ heure tant attendue est arrivée. Je suis à genoux, en sous-vêtements sexy et escarpin, entre les jambes d’un homme que j’ai excité et que je m’apprête a sucer.
Ma bouche entre en contact avec ses boules gonflées d’excitation, elles sont recouvertes de fin poils que Philippe a dû couper il y quelques jours. Un premier coup de langue le fait gémir, il ne m’en faut pas autant pour me motiver et je continue la découverte de son intimité. Ma langue monte sur sa hampe, je remarque un parfum de savon, il a eu la délicatesse de se laver pendant ma préparation. Je ne peux que le remercier pour ça, je lèche fermement sa tige, j’insiste sur le frein, puis le gland en entier. Un regard vers Philippe, il me regarde fixement la bouche ouverte comme pour mieux respirer. je lui souri, ouvre ma bouche et gobe son gland sans quitter ses yeux du regard. Il réagi en soupirant. Je profite de cet instant, je garde son gland en bouche et fais tourner ma langue autour. Je reproduit les mouvements que j’aimais tant quand ma copine me suçait et que je me suis entraîné à faire sur mon gode. Ça a l’air de lui plaire et il m’encourage à aller plus loin, ce que je fais avec plaisir. J’enfonce son sexe jusqu’au fond de ma gorge mes lèvres arrivent a toucher ses poils pubiens.
Je le suce ainsi cinq bonnes minutes en alternant les gorges profondes, les tétages de glands, les léchages de boules et de hampes en le branlant.
Il est aux anges, me dit que personne ne l’a jamais sucer comme ça, qu’il ne voudrais plus se faire sucer que par moi…
Je suis fier de moi, mais là, j’ai encore envie de sentir sa belle queue dans mon cul. Je me relève, je retire mon tanga en le faisant glisser le long de mes cuisses puis je le laisse tomber à terre. Je l’embrase a pleine bouche, je monte sur le fauteuil en posant un genou de chaque côté des son bassin. Sans cesser notre baiser je me positionne au dessus de sa queue avide et descend mon cul vers elle. Sa main, qui jusqu’à là me pelotait les fesses, guide son gland entre mes globes. Lorsque je le sens contre ma rondelle, je pousse ce qui a pour effet de laisser échapper son sperme qui était rester dans mes intestins. Sa semence coule sur son gland, le lubrifiant pour la suite. Je me laisse descendre, ma rondelle s’ouvre, le gland entre plus facilement cette fois et d’un coup je me retrouve assis sur ses hanches. Il me caresse partout où il peut, moi je dance sur lui, collé à son torse ou le corps en arrière, les mains en appui sur ses genoux, mon buste offert à ses caresses.
Philippe est endurant et je commence à fatiguer. D’un coup il se lève du fauteuil en me portant, sa queue toujours plantée en moi. Il me fait monter et descendre sur sa colonne de chair, mes bras autour de son cou, nous nous embrassons sauvagement. Il fait quelques pas et me dépose sur le canapé, il est à genoux entre mes cuisses et reprend déjà ses coups de reins. Il me pénètre longuement, dans beaucoup de position différentes, je ne ressens que du plaisir. Étonnement je ne bande pas mais ma queue coule presque en permanence, régulièrement Philippe récupère de mon jus avec ses doigts et me le fait déguster avant de m’embrasser de nouveau. J’entends à ses râles que la jouissance arrive pour mon amant, je contracte mon cul pour qu’il ressente encore plus de plaisir. Je suis allongé sur le dos, au milieu du salon, mes jambes enserrant sa taille et cette fois c’est les yeux dans les yeux qu’il libère sa jouissance dont je sens les giclées puissantes au fond de ma grotte. Il s’effondre sur moi, quelques spasmes parcourent encore son corps musclé. Nous reprenons notre souffle en nous câlinant tendrement, sa queue toujours plantée en moi.
Entre deux baisers, il me dit:
"- Merci, ça faisait longtemps que je n’avait pas pris autant de plaisir. Je ne te savait pas aussi gourmande de sexe.
— Et moi je n’ai jamais connu un tel plaisir.
— C’est ta première fois?
— Avec un homme, oui. Et toi?
— Oui pour moi aussi. Depuis longtemps je rêvais de faire l’amour à un homme.
— Je n’aurais jamais imaginé que tu puisses être attiré par quelqu’un comme moi.
— Quand j’ai vu que tu portais de la lingerie ça m’a trop excité, je n’ai pas pu résister.
— Je ne porte pas que de la lingerie, j’aime aussi m’habiller en femme.
— Tu me montreras?
— Oui, si tu veux. De toute façon, je ne peux plus te cacher ma vie secrète.
— Ça fait longtemps que tu caches cette vie?
— La première fois que je me suis travesti j’avais 23 ans, c’était avec des vêtements de ma mère. Je rentrais du service militaire, à cette époque je me posais des questions sur mon identité sexuelle, même si j’avais déjà eu des copines avec qui j’aimais faire l’amour. Cette première expérience m’a vraiment plu, j’ai recommencé de nombreuses fois tant que j’habitais chez ma mère.
— Et tu n’as jamais arrêté?
— Quand j’étais célibataire, je le faisais souvent, en secret. Une fois en couple, je ne l’ai presque jamais fais. Sauf quand j’étais en manque, surtout vers la fin où ma femme n’avait plus envie de faire l’amour. Enfin, plus avec moi …
— Et depuis le divorce, j’imagine que tu rattrapes le retard?
— Oui, tous les week-end je deviens Cécile. C’est elle que tu as eu au téléphone tout à l’heure. En venant t’aider je ne pensais pas être démasqué.
— Je suis le seul à savoir?
— Oui. A part ceux m’ont regardé en cam, mais ils n’ont jamais vu mon visage. Tu es le premier homme à me voir ainsi…Tu es aussi mon premier amant, après mon gode.
— Ah, voilà le secret de ton petit cul si accueillant…
— Si tu le désir, il sera encore prêt à t’accueillir quand tu le voudras. C’était si merveilleux, qu’il me tarde de recommencer.
— Attends que je reprenne des forces et je me ferai un plaisir de te satisfaire. Allons prendre un bon bain pour nous reposer. Et après tu pourras choisir une tenue pour ce soir dans le dressing de Martine.
— Tu veux que je passe la soirée chez toi, avec les habits de ta femme?
— Oui ma chérie, la soirée, la nuit et le reste du week-end."
Nous passons deux journées magnifiques. Comme deux amoureux victimes d’un coup de foudre, nous ne pouvons pas nous passer l’un de l’autre.
Philippe me fait porter les vêtements de sa femme, il me guide dans le choix des tenues, du maquillage. Il m’aide à être plus féminine en corrigeant mes gestes et mes positions parfois trop masculines.
Nous faisons l’amour de nombreuses fois, c’est toujours aussi bon. Philippe est un amant merveilleux, doux et attentionné, comme j’aime.
Il me propose de le dépuceler, ce que je fais avec amour, mais je ne me sens pas vraiment à ma place dans ce rôle. Même s’il éprouve du plaisir à cela, nous décidons que nous ne le referons que rarement.
Le dimanche soir, je quitte la maison de Philippe la tête pleine de merveilleux souvenirs et les bras chargés se deux cartons de vêtements que Martine avait mis de côté pour les porter au recyclage.
Ma garde robe ainsi bien remplie, je vais pouvoir varier mes tenues et recevoir mon nouvel amour dans de très belles robes et autres vêtements chics et glamours.
Oui, nous avons prévu de nous revoir… Souvent! Cela fait longtemps que Philippe vient chez moi les samedi soirs de match, jusqu’à présent ne regardions la télé affalés cote à cote sur le canapé.
Maintenant, tout est différent, maintenant c’est Cécile qui reçoit son amant et ,ensemble, nous passons la soirée l’un contre l’autre, l’un sur l’autre, mais surtout l’un dans l’autre.