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La petite femelle – Chapitre 6




La petite femelle, c’est un des surnoms que me donne parfois mon mec attitré. Il m’appelle aussi SMLS, ce qui veut dire Sa majesté la salope. J’aime bien ce genre de respect. J’ai 28 ans, un cul d’enfer (ça aussi, c’est mon mec qui le dit, mais je sais qu’il a raison). J’aime le sexe, soft ou vraiment très hard. Les sexes, masculins et féminins, m’excitent et me motivent. J’adore aussi dévoiler mes désirs, raconter mes aventures sexuelles. Si mes récits vous plaisent et que vous me le faites savoir de manière un peu détaillée, il y aura de nombreux épisodes. Hommes, femmes, couples, tout dépend de vous. Moi, j’ai très envie de vous faire partager mes bonheurs.

Pour ceux qui ont apprécié l’épisode précédent, voici encore une de mes aventures…

Depuis plusieurs jours, un jeune pêcheur me suit quand je rentre chez moi. Une petite vingtaine d’années. Un air tout timide… Il semble aimer la vision de la partie postérieure de mon anatomie. Je me suis rapidement aperçu de sa présence et mon jeu est toujours le même : au bout de mon trajet, je lui décoche une illade brûlante et je glisse mon corps à l’intérieur d’un immeuble bourgeois. Ça commence à me frustrer qu’il n’ose pas davantage…

Aujourd’hui, je monte les escaliers qui vont vers le boulevard du Port, un peu gênée par la jupe en tweed resserrée au-dessus de mes genoux. Le choc de mes hauts talons sur la pierre, le balancement de mes hanches pleines, ma taille fine, un parfum capiteux, voilà qui a sans doute de quoi lui plaire…

Il a enfin réussi à s’introduire dans le couloir avant que ma porte ne se referme. Je monte doucement l’escalier plongé dans la pénombre. Je m’assure qu’il monte aussi et m’arrête dans un coin presque noir. Lorsqu’il arrive au premier étage, j’allume soudain la lumière.

— Alors comme ça, on suit les dames jusqu’à leur domicile ! Puisque tu te comportes comme un enfant, que dirais-tu d’un bon chocolat chaud ?

Ça fait peut-être longtemps qu’il ne boit plus de chocolat, mais il y a des moments où on en boirait des litres… Quelques minutes plus tard, pour jouer jusqu’au bout, je lui apporte réellement un grand bol fumant qu’il tarde à avaler.

— Tu n’aimes pas le chocolat ?

— Il est très chaud !

— On va le laisser refroidir alors… le chocolat ! Tu t’appelles comment ?

— Clovis !

— Le soleil tape fort en ce moment, lui dis-je en posant un pied sur un tabouret.

Ma jupe remonte le long de mes cuisses et découvre l’attache d’un porte-jarretelles que j’ai mis à son intention. Je ne porte pas tous les jours ce genre de harnachement d’un autre siècle.

— Tu aimes jouer les voyeurs, nest-ce pas ! Et moi, j’aime être regardée ! Nous sommes faits pour nous entendre.

— Je crève de chaleur ! Ce doit être ces bas de soie. C’est une erreur de les porter par un temps pareil !

Je dégrafe le premier bas, le roule jusqu’à la cheville en me penchant en avant. J’offre ainsi une vue que j’espère émouvante vers l’intérieur du décolleté en V de mon pull rouge. Je pose délicatement mon bas sur le dossier d’une chaise et replace mon pied à l’intérieur d’un escarpin à haut talon. Puis je change de jambe et procède de la même manière, peut-être encore avec plus de lenteur.

Mon pull passe par-dessus tête. Je porte un soutien-gorge blanc qui maintient bien haut une poitrine plutôt menue mais très arrogante. Je pose les mains sur la table en face de moi et le regarde droit dans les yeux.

— J’ai besoin de toi. Juste un petit coup de main. Je me suis froissé un nerf il y a trois jours et je n’arrive plus à défaire mon soutien-gorge seule. Tu veux bien m’aider ?

Je suis fière de la fermeté de ma poitrine. Sans être gros, mes seins ont un volume qui attire son regard et semble lui procurer un plaisir certain. Avant de se lever, un petit sourire lui vient. Peut-être songe-t-il à mes beaux nichons sans leur enveloppe blanche… Très bientôt il n’aura plus à les imaginer. Pendant qu’il contourne la table, je rejette mes fesses en arrière et me cambre ostensiblement.

— Vous êtes décidément très joueuse, me dit-il !

— Est-ce vraiment pour te déplaire ?

Il caresse timidement mes reins et attrape les deux morceaux du bandeau élastique qui barre mon dos. Les agrafes cèdent facilement (tiens donc, aurait-il plus d’expérience que je ne croyais ?) et il laisse la lingerie se détendre. Ses doigts remontent aux épaules et font glisser mes bretelles. Le sous-vêtement descend jusqu’à mes poignets où il reste érotiquement pendu. Je me laisse palper. Il soupèse mes seins élastiques et chauds, caresse mes aréoles finement grenues, mes tétons qui grossissent sous ses caresses… Je décide de le provoquer encore un peu :

— Pour ça je préfère les filles, lui dis-je, elles sont plus douces ! Même si la relative rudesse des pognes masculines a aussi des avantages ! Un jour, en sortie de boite, ils s’y sont mis à deux. Une très belle fille m’a caressée et léchée pendant qu’un mec se masturbait en nous regardant. Il a eu trois longs jets de foutre qui se sont écrasés dans la poussière du chemin. Depuis je n’arrête pas d’y penser ! Je suis sûr que vous vous êtes déjà branlé comme ça en pensant à moi.

Mes mots crus, mon ton volontairement provocateur, la tiédeur douillette de mes petites mamelles, le font bander comme un taureau. Je me retourne et ses mains, comme aimantées, remontent immédiatement vers ma poitrine. Je le laisse faire quelques secondes, puis :

— Bon, je ne t’ai pas fait rentrer juste pour me faire peloter. Même si c’est très agréable… Assieds-toi, dis-je en le poussant légèrement dans un large fauteuil. N’as-tu pas envie d’en voir plus ?

J’ai en effet toujours ma jupe-fourreau sur les fesses. Celle qui m’a l’autre jour attiré ces commentaires en passant devant un bar du port :

— T’as vu la gonzesse ? Un sacré popotin ! On doit être drôlement bien dans un cul comme ça !

Je lui dis :

— J’ai encore de très belles choses à te montrer. Tu vas te régaler, mon salaud !

Je m’installe à un mètre devant ses yeux et dégrafe ma jupe qui tombe d’un coup sur mes chevilles. Après l’avoir enjambée et expédiée un peu plus loin du bout de mon escarpin, j’écarte largement les pieds et me cambre. Je ne porte plus qu’un string blanc très léger et mon porte-jarretelles dont les lanières pendent le long des cuisses.

— Tu peux toucher si tu veux, mais seulement pendant trente secondes.

Ces mots à peine prononcés, je commence à compter à voix haute. 1, 2, 3… Subjugué par le spectacle, il ne réagit qu’avec un peu de retard et envoie les mains sur mes fesses presque nues. Elles sont douces et tièdes comme l’est l’intérieur de mes cuisses. Le compte à voix haute s’est interrompu et il croit avoir le temps de profiter tout de suite du corps qui lui est généreusement offert. Mais à peine a-t-il pu caresser un peu mon sexe à travers le tissu humidifié, que je reprends subitement : 27, 28, 29, 30 !

— Stop ! J’ai dit 30 secondes ! On passe à la suite !

J’entreprends d’enlever mon slip. De chaque côté de mes hanches, je passe un pouce entre le tissu et ma peau, puis je tire lentement vers le bas. Quand mes fesses sont entièrement nues, je stoppe mon mouvement et reste ainsi, le buste légèrement penché en avant, donnant en offrande deux belles fesses bien rondes et une moule lisse surmontée d’un ticket de métro couvert d’une belle toison de poils noirs.

— La vue est déjà plus belle ainsi ! Mais je suis sûre que tu voudrais pouvoir scruter certains détails du paysage qui sont encore un peu masqués…

J’ébauche un mouvement pour défaire le nud qui retient mon string sur la cuisse gauche. La ficelle, tirée avec une infinie lenteur, semble incroyablement longue. Et puis, d’un coup le nud lâche ! Le scénario se répète alors du côté droit mais ce coup-ci, lorsque le nud finit par céder, le string tombe entre mes pieds. Immédiatement, ceux-ci s’écartent un peu plus. Je place mes mains sur mes rondeurs et écarte délicatement, offrant complètement à la vue la peau un peu plus brune de ma raie, mais sans déformer la rondelle plissée de mon cul.

— Enlève ton pantalon et ton slip ! Peut-être pourras-tu explorer le trou que tu regardes, mais d’abord, je te veux dans mon sexe.

II reste debout devant moi, figé, timide.

— N’aie pas peur surtout… Tu n’as jamais fait l’amour, c’est ça ?… Tu verras, les filles, c’est pas si inquiétant… et c’est drôlement bon !

Je frémis en devinant l’émoi du garçon. Plus d’arrogance, de la douceur et nous allons grimper au huitième ciel.

Il a les tempes qui tambourinent. Un afflux de sang lui chauffe la cervelle. Il ne sait pas ce qu’il faut faire et ne fait rien. Immobile. J’enlève sa chemise. J’avance une main, caresse tendrement son épaule pour descendre sur sa poitrine. Je reste sur les muscles. C’est dur comme de la pierre mais recouvert d’un petit duvet. Je sens le cur qui s’affole sous l’émotion. Des battements qui s’accélèrent. C’est un plaisir rare que de voir et palper le bienheureux désarroi qu’on a déclenché dans le corps de son partenaire.

Avec mes deux mains, j’ouvre le devant du pantalon. Je suis maintenant dans l’incapacité de freiner mon désir, de réprimer cette envie de toucher sa grosse bite. II sent la sueur, mais cette odeur n’est pas répugnante. J’imagine qu’il se masturbe souvent en rêvant à des femmes fardées et généreuses… Je m’étourdis au goût musqué de ses aisselles que je commence à lécher avant de descendre avec voracité vers le ventre.

Et puis, je ne tiens plus et passe ma main dans le caleçon comme on va chercher la truite sous la pierre moussue d’un ruisseau. Il ne bronche toujours pas. Obéissant, il souffre de plaisir. Finalement, je ne veux rien d’autre.

Je joue du garçon dont je dispose à ma guise. Clovis, au contraire, semble bouleversé par cette femme qu’il croyait inabordable, qui passe derrière lui et se colle en gémissant contre ses fesses. Je l’embrasse sous l’oreille, pose mon menton sur son épaule pour mieux assouvir cette passion de regarder le plaisir que je suis en train de donner. Je le branle violemment tandis qu’il sent mon souffle sur sa nuque. Il tremble de tout son corps. Frissonnante, sa masturbatrice (moi) ressent les mêmes impatiences que lui.

La déflagration est très rapide. Plusieurs bouleversantes giclées accompagnent les cris rauques du garçon. J’ai la main gluante. Pour provoquer une dernière fois le bienheureux Clovis, je la nettoie avec d’insolents coups de langue.

— Une bonne chose de faite, pensais-je. Maintenant qu’il a eu sa première éjaculation, il va pouvoir tenir la distance. Et à cet âge-là, pas de problème pour retrouver très vite une raideur parfaite.

Je l’allonge sur mon lit, m’empale sur lui et commence une danse effrénée… La suite prouve, si besoin était, que l’histoire du nerf coincé n’était que pure invention !

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