Assise au dernier rang de la salle de classe, j’attend la fin du cours de math, distraite par je ne sais quelles pensées. Surtout ne vous imaginez pas que je déteste les maths. Au contraire, j’adore ça! Le problème c’est que je comprend très rapidement. Beaucoup plus vite que la moyenne même. Donc il m’arrive, comme aujourd’hui, de partir dans mes rêves tout en gribouillant sur une feuille pendant que le prof explique pour la énième fois le théorème du jour.

Je suis sortie de mes pensées par un de mes camarades qui m’appelle, le plus discrètement possible. Je le regarde et il me tend un petit papier plié en 8. Tout en saisissant le papier et en le dépliant, je me dis qu’il doit certainement provenir de Clara, une de mes camarade qui se trouve quelques rangs devant moi. Mais l’écriture que je découvre n’est pas la sienne.

«Tu t’ennuies toi aussi?» et c’est signé P.

Il ne me faut qu’un instant pour comprendre qu’il s’agit de Pauline. Tout d’abord parce qu’elle est la seule personne de ma classe à avoir un prénom commençant par cette lettre, et parce qu’elle à la tête tournée dans ma direction.

Étonnée, je lui adresse un oui de la tête. Mais pourquoi cette fille me demande-t-elle ça?

Peut-être devrai-je vous parler un peu d’elle. Tout d’abord sachez qu’elle et moi ne sommes pas particulièrement copines. Pas ennemies non plus. Non, c’est juste que nous ne nous parlons pas. Chacune dans son monde, chacune ses amis. Et elle, des amis, elle n’en manque pas! Il faut dire que la "mère Nature" l’a dotée d’un physique exceptionnel: assez grande, fine, une poitrine qui semble être parfaite, de beaux cheveux chatain clair. Et surement les plus beaux yeux verts que j’ai jamais vu. Bref elle est super canon. Et qui dit jolie fille, dit horde de mecs qui lui tournent autour. Elle et moi n’avons donc que peu d’occasions de discuter.

La sonnerie retentit enfin. Je rassemble mes affaires et me dirige dans la cour du réfectoire. Derrière moi, j’entend qu’on m’appelle.

— Eloïse!

Je me retourne et je vois Pauline qui s’approche de moi.

— Eloïse… répète-t-elle.

— Euh oui, c’est bien mon prénom.

Elle me sourit.

— J’ai vu que tu avais l’air de dessiner pendant le cour. Tu t’ennuyais autant que moi sans doute. me dit-elle, toujours le sourire aux lèvres.

Un peu méchamment, je dois l’admettre, une petite voix en moi me dit que si moi je m’ennuie c’est parce que je comprend trop vite, alors qu’elle se doit être uniquement parce qu’elle se moque des maths. Les garçons étant surement une matière bien plus passionnante pour elle. Nul doute que mes réflexions doivent se lire sur mon visage car elle se met à rire.

— Oh je sais ce que tu te dis.

Puis me prenant par le bras, elle m’entraîne vers la cantine du lycée en m’expliquant:

— Tu vois j’aime apprendre. Les maths en particulier. Sauf que je n’aime pas la manière dont elles sont enseignées au lycée.

— Toi?! Tu aimes…

— Et oui! Tu te dis probablement qu’une fille aussi superficielle que moi, qui passe son temps avec les gars ne peut pas avoir de cerveau équipé pour apprendre. Tu sais, je montre ce que j’ai envie de montrer. Et il ne faut pas se fier aux apparences. Les mecs ne sont qu’une apparence. Qu’une illusion. Un jeu. Je m’amuse de leur bêtise et de leur fierté de mâles. Je sais ce qu’il se dit sur moi. Et crois moi, il y a beaucoup de choses fausses, totalement à l’opposé de ce que je suis réellement.

— Je dois dire que je suis très surprise. lui dis-je.

— Je sais que tu l’es. Oh oui, je le sais…

Au fil des semaines suivantes, Pauline et moi devenons très amies. Nous passons énormément de temps ensemble, au lycée comme en dehors. Nous dormons régulièrement l’une chez l’autre. On travaille nos révisions ensemble. Ma nouvelle amie devient aux yeux de tous la fille studieuse qu’elle n’a jamais manqué d’être en réalité. Au début de notre amitié, certaines personnes ont tenté de me mettre en garde, m’expliquant que Pauline aurait une mauvaise influence sur moi. Mais le temps leur a montré que c’est l’inverse qui s’est produit. Elle est devenue plus réservée en apparence, et elle s’est éloignée des garçons de sa propre initiative. D’ailleurs ceux ci ont finit par l’éviter. À croire que les mecs ne supportent pas d’être avec une fille plus intelligente qu’eux (ce qui n’est pas si difficile à bien y regarder).

Un vendredi soir, comme ça se produit souvent, Pauline vient dormir à la maison. Peu après le diner avec mes parents, nous montons dans ma chambre afin de travailler sur un exposé de SVT que nous devons présenter la semaine suivante. Allongées sur mon lit, nous faisons les recherches dont nous avons besoin, et préparons le plan. Je me met ensuite au clavier pour commencer à le rédiger.

Le premier paragraphe terminé, Pauline me fait remarquer que j’ai fait une faute. Je lis, je relis sans voir où se situe la faute en question. Elle se rapproche de l’écran, et de moi par la même occasion, pour m’indiquer où est l’erreur. À cet instant son visage est tout proche du mien. Si proche que je peux sentir la chaleur de sa peau. Je ne peux m’empêcher de la regarder. De l’admirer même, tant elle est belle. Mon amie ne s’aperçoit pas que je la fixe avec autant d’intensité. Et quand elle finit par tourner son visage vers le mien, un instinct presque animal me pousse à l’embrasser sur les lèvres. Pauline ne se dérobe pas. Bien mieux : lorsque mes lèvres se détachent des siennes, c’est elle qui s’approche de moi, ouvrant légèrement la bouche pour venir chercher un autre baiser. Mais avant que nos lèvres ne se rejoignent à nouveau Pauline se ressaisit.

— Mais tu fais quoi là?

Sa voix s’est faite glaciale. Je ne sais quoi lui répondre puisque j’ignore moi même ce qui m’a pris. Tout ce que je sais, c’est que jamais un baiser ne m’avait cette sensation. À la fois si douce et si intense. Alors qu’elle me repose une nouvelle fois la question, la colère la gagne. Et mon silence n’arrange rien. Pauline se lève, rassemble ses affaires qu’elle met dans son sac et quitte précipitamment la chambre.

Je me lance à sa poursuite pour la retenir, mais en vain. Elle part de chez moi sans m’adresser le moindre mot.

Pendant les deux mois qui suivent Pauline m’ignore, m’évite. Elle redevient la fille qu’elle était avant. Peut-être même pire. Flirtant avec toujours plus de garçons, prenant même un malin plaisir à les embrasser lorsque le hasard veut que je sois non loin d’elle.

Chaque soir dans mon lit, je me vide de toutes mes larmes accumulées au cour de la journée. Son absence et la douleur que je ressens me font comprendre à quel point elle est pour moi bien plus qu’une amie…

Puis un jour, au détour d’un couloir, je heurte Pauline qui arrive en sens inverse. Mon coeur se met à battre à toute vitesse. Je ne sais pas ce que je dois faire. Ma tête me dit de faire un pas de côté, mais mes jambes refusent de bouger. Nous restons face à face un long moment. Puis je finis par lui dire que je suis désolée. Elle comprend évidemment que ces mots n’ont rien à voir avec notre collision.

— Tu n’as pas à l’être! me répond-elle à ma grande surprise. On n’est pas responsable de ses sentiments.

Après un moment de silence, elle poursuit :

— Viens chez moi après les cours. Il faut qu’on parle.

Le soir venu, je me rend donc chez elle, particulièrement stressée. Je sonne à la porte. Son père m’ouvre. Il semble surpris de me voir. Il faut dire que c’est assez normal après deux mois "d’absence". Il m’invite à entrer, puis appelle sa fille. Mon ex-amie vient me chercher et me conduit dans sa chambre, comme nous le faisions auparavant.

— Je dois reconnaître que… tu me manques! m’avoue Pauline alors que nous nous asseyons sur son lit. Nous avons passé des super moments toutes les deux, et j’ai laissé un petit truc détruire tout ça.

— Ne te rend pas coupable. C’est moi qui t’ai embrassé!

— Ne dis pas n’importe quoi Eloïse, tu sais aussi bien que moi que je t’ai rendu ton bisou au début. Je ne sais pas ce qui m’a pris…

— Tu as surement fait ça par réflexe, uniquement! expliqué-je.

— Non… C’était… Bien plus que ça.

Dans ma tête c’est la confusion. Si c’était vraiment bien plus que cela, pourquoi m’ignore-t-elle depuis deux mois?

Puis hésitante, elle reprend :

— Je crois que… que dans le fond j’en avais envie tout autant que toi.

— Dans ce cas, pourquoi me fais tu la tête depuis ce jour-là?

Il y a dans ma question bien plus d’agressivité que je ne le souhaite, mais je ne peux retenir cette incompréhension et cette colère qui monte en moi. Elle m’explique alors, en baissant les yeux :

— Mais parce que… Bon voilà je n’arrive pas à accepter le fait d’avoir des sentiments pour une autre fille. Ça a l’air si bizarre.

— Fuir tes sentiments! C’est ça qui est bizarre. En quoi c’est bizarre d’être amoureuse d’une fille au lieu d’aimer un garçon?

— Ce… Ce n’est pas normal!

— Mais c’est quoi être normale?

Sans même m’ennuie apercevoir, je me suis penchée vers elle. Nos têtes ne sont plus qu’à quelques centimètres l’une de l’autre. Je peux sentir sa respiration chaude sur mon visage, ce qui me fait frissonner. Je la vois rougir. Je me penche alors un peu plus. Je m’efforce de paraître plus sûre de moi que je ne le suis en réalité. Je lui caresse la joue avec deux doigts, avant d’embrasser l’autre joue, tout près de ses lèvres.

— Il n’y a rien de mal…

Ma voix n’est plus qu’un murmure à son oreille.

— Non… me répond-elle.

Je la regarde droit dans ses beaux yeux verts puis je l’embrasse sur la bouche. Et lorsque ses lèvres s’entrouvrent, je fais glisser ma langue à l’intérieur. Je la serre entre mes bras, tandis qu’elle passe les siens autour de mon cou. Presque aussitôt nous nous retrouvons allongées sur son lit. Avec une audace qui me surprend moi même, je glisse mes mains sous sa jupe. Je lui caresse les cuisses, remonte sur ses fesses pour venir frôler son sexe à travers le tissus de sa culotte. Sa cyprine en imprègne le tissus. Nos baisers deviennent de plus en plus torrides au fur et à mesure que notre désir augmente. Toutes ces semaines de manque et de frustrations semblent vouloir se rattraper en si peu de temps. Nos corps, si longtemps bridés, laissent exploser ce désir dans une fuite en avant que rien ne peut arrêter…

"Toc toc toc"

Alors que je commence à faire descendre la petite culotte de Pauline, trois coups sont frappés à la porte.

D’un bon, nous nous redressons. Nous avons à peine le temps de prendre une position normale que la mère de Pauline passe la tête par la porte qu’elle vient d’ouvrir.

— Le dîner est prêt. Tu veux rester manger avec nous, Eloïse?

Je regarde l’heure et je constate qu’il est déjà tard et que je devrais être rentrée. Mais combien de temps nous sommes nous embrassé?

Je décline l’offre poliment, et je rentre chez moi. En marchant, je ne peux que me rendre compte à quel point mon shorty est tout aussi humide que l’était la culotte de Pauline.

Plus tard dans mon lit, je me fais jouir à trois reprises. Les baisers, le corps et les câlins de ma chérie restent encore présents sur ma peau. Oui elle est ma chérie.

J’endors, tout en restant étonnée de mon audace et heureuse d’assumer mon amour pour Pauline.

Le vendredi soir qui suit nos retrouvailles, je quitte le lycée en compagnie de Pauline. Ses parents partant pour le week-end, nous avons obtenu la permission de le passer toutes les deux ensemble. À notre arrivée à son domicile, Monsieur et Madame L. sont encore en train de préparer leurs affaires. Avec Pauline, nous leur proposons notre aide. Oh surtout ne croyez pas que nous faisons ça par pure gentillesse. La vraie raison est que plus vite les bagages seront prêts, plus vite nous serons enfin seules. Bien évidemment les parents de Pauline ignorent tout du virage qu’a pris notre relation. Pour eux, il ne s’agit que d’un week-end entre amies.

Lorsque la voiture des parents disparait au coin de la rue, Pauline me tire par le bras à l’intérieur de la maison. Faisant claquer la porte derrière nous, elle se jette littéralement sur moi. Jamais jusqu’à cet instant personne ne m’a embrassé de la sorte. Je me retrouve plaquée contre un mur. Subissant la tendre contrainte de sa langue contre la mienne. Ses mains virevoltent partout sur moi. Elle m’entraîne vers le salon. Son petit manège me rend folle de désir.

Nous voilà allongées sur la canapé. Ou disons plutôt que je suis étendue sur le canapé et ma chérie est couchée sur moi. Nos bisous amoureux ne faiblissent pas. Ma position me permet de glisser une main dans son leggins et de pouvoir palper ses fesses. Sous mes doigts, je découvre une peau tellement douce. Mon autre main caresse son dos en s’aventurant sous son haut.

Je me délecte de cet instant. Tout vient si facilement. Comme vous le savez, j’ai souvent fantasmé sur le corps d’une femme lorsque, nue devant mon miroir, je me faisais jouir (relisez Eloïse 1). Mais jamais je n’aurai pu imaginer que ce soit aussi agréable.

Ma main sous le haut de Pauline, atteint l’agrafe de son soutien gorge. Tant bien que mal, je parviens à le détacher. Ma belle chérie délaisse ma bouche et se redresse. Son visage souriant est rouge, ses cheveux en pagaille. À vrai dire je ne dois guère être mieux. J’ai si chaud. Mais c’est la chaleur du désir et de l’amour.

Pauline retire son haut, finit d’ôter son soutien-gorge. Sa poitrine que je devinais si belle, l’est encore plus que je ne le croyais. Bien ronds, aux extrémités pas plus large qu’une pièce d’un euro. Les tètons dressés.

— Hey mais arrête de me mater comme ça, petite perverse! me lance-t-elle, dans un grand éclat de rire. Ou alors… Si tu veux regarder, il va falloir faire en sorte que j’ai de quoi m’occuper les yeux et… autre chose…

Joignant le geste à la parole, elle commence à me soulever mon tee-shirt. Pour la première fois, je perd mon assurance.

— Attend Bébé, il faut que je te dise un truc. Je… je ne l’ai jamais fait avec qui que ce soit.

Toujours souriante, Pauline me répond :

— Moi non plus! Tu es ma première fois.

— Ta première fois avec une fille, alors que moi j’ai jamais fait ça avec personne. Personne!

Elle m’embrasse du bout des lèvres.

— Non tu es ma TOUTE première fois aussi.

— Mais tous les…

Pauline plaque doucement sa main sur ma bouche pour me faire taire.

— Chuuut… Je te l’ai déjà expliqué. Il se dit beaucoup de choses fausses sur moi. Celle-ci en fait partie.

Elle remplace alors ses doigts par ses lèvres sur ma bouche, avant de me murmurer:

— Déshabille-moi!

Évidemment je le fais sans attendre. Son leggins et sa culotte rejoignent ses autres affaires sur le sol. Et c’est alors à son tour de me dévêtir. Ses coups d’oeil tendres et charmeurs ne parviennent pas à faire diminuer le trac qui s’est emparé de moi.

— T’es divinement belle mon coeur.

Ses mots me touchent autant qu’ils m’apaisent. Pauline me prend dans ses bras et me serre contre elle. Le premier contact de nos deux corps nus! Un frisson me parcourt.

— Tu as froid? demande-t-elle en me serrant encore plus comme pour me réchauffer.

— Non, je t’aime c’est tout.

Pauline me prend par la main et m’entraîne dans sa chambre. Nous traversons la maison totalement nues en riant. Deux ados amoureuses et heureuses. Voilà ce que nous sommes.

Nos rires s’éteignent lorsque nous nous allongeons sur le lit. Moi sur le dos, Pauline sur le côté, à ma droite. Ses cheveux longs tombent sur sa poitrine. Je les déplace car je ne veux pas être privée de sa beauté.

Elle place son index sur le bout de mon nez. Puis commence à tracer une ligne imaginaire sur mon corps de jeune fille. Passant sur mes lèvres… Ma joue… Mon menton… Longeant une épaule… Revenant passer entre mes seins… Faisant le tour du gauche… Puis se perdant sur mon tèton droit… Descendant sur mon ventre… Frolant mon nombril pour rejoindre mon pubis dépourvu de poils… Déviant vers ma jambe gauche… S’arrêtant sur mon genou… Sautant sur la jambe droite… Remontant à nouveau vers mon pubis. C’est à cet instant que ma douce Pauline met fin à notre attente en faisant glisser sa main entre mes cuisses, que j’écarte avec bonheur.

Le premier contact de ses doigts sur mon clitoris électrise tout mon corps. Je ne peux me retenir un soupir de plaisir. Elle commence à me caresser à cet endroit délicieusement bon. Elle se penche davantage pour m’embrasser les seins avec de me les sucer. Ce sont pour moi de nouvelles sensations. Je me suis souvent caresser le clitoris certes, mais sous les doigts délicats d’une autre c’est tellement meilleur. Quant au plaisir de me faire têter les seins, c’est une heureuse découverte.

Est-ce justement la découverte? L’habileté de Pauline? Un plaisir trop longtemps attendu? Toujours est-il que je suis rapidement emportée par une vague de plaisir, partant de mon sexe pour traverser tout mon corps. Mon orgasme est si intense qu’un "aaah" plus sonore que je ne le voulais, m’échappe. Ma chérie m’adresse encore son plus beau sourire. Ses doigts sont toujours sur mon sexe, totalement ruisselant de mouille.

De nouveau, elle s’incline sur mon anatomie pour me baiser le ventre. Elle se rapproche de mon sexe. Ses cheveux m’empêchent de voir son visage. Elle marque un temps d’arrêt après avoir embrasser mon pubis. Mais enfin elle place son visage sur ma fente.

Je savoure quelques secondes les agréables sensations que me procurent ses lèvres et sa langue sur mon sexe, avant de la guider pour qu’elle vienne se mettre en position de recevoir ce qu’elle me donne.

Que je visionnais des vidéos cochonnes sur internet, j’ai souvent rêvé de pratiquer le 69. Et voilà que ce rêve coquin est en train de se réaliser.

Pour être honnête, mes gestes sont hésitants, peut-être un peu maladroits. Le sexe réel est tellement différent de ce que l’on voit dans les vidéos. Ce que je découvre maintenant, avec Pauline, c’est que le sexe est plus tendre, et que faire l’amour ça s’apprend.

Je gagne un peu de confiance en moi lorsque Pauline gémit ou se cambre lorsque ma langue effleure son clitoris ou pénètre son vagin. Attentive à toutes ses réactions. Je répète à l’envie toutes les caresses qui la font le plus gémir. J’introduis mon index et mon majeur dans sa fente. Je doigte son vagin avec douceur.

En même temps que je fais aller et venir mes doigts, Pauline fait de même dans ma chatte toute sensible. Un jeu s’instaure entre nous. Sa seule règle: "Fais moi ce que je te fais". En même temps nous pénétrons le sexe de l’autre, jouons avec son clito, léchons ses lèvres parfumées à la liqueur de désir.

Plus audacieuse, ma partenaire délaisse mon sexe et mon bouton pour titiller mon autre trou. Je suis d’abord surprise. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle s’amuse avec «ça»! Mais les sensations sont plutôt agréables. Elle est si douce dans ces gestes. J’ose à mon tour effleurer son anus du bout d’un doigt puis de ma langue.

Indubitablement ces tendres instants me font découvrir les prémices de tout un monde à explorer.

Nous recentrons nos caresses sur nos sexes. Nos doigts s’activent plus vite, nos bouches embrassent et sucent plus intensément. Lorsque ma chérie est sur le point de jouir, ses hanches se mettent à bouger. Elle délaisse un instant ma chatte.

— Oh… Oh… Continue… C’est trop bon…

Quelques instants plus tard, elle jouit pendant que je suis en train de lui aspirer le clitoris.

Elle reprend rapidement ses jeux sur ma plus douce intimité. J’adore quand elle me mordille légèrement les lèvres et le clito. Mais où a-t-elle appris tout ça?

Je vibre à nouveau sous l’effet d’un nouvel orgasme…

Pauline reprend sa place contre moi. Nous nous embrassons avec amour. Ses seins frottent contre les miens. Je regrette de ne pas avoir joué durant notre corps à corps amoureux.

Mais n’ai-je pas tout le week-end pour remédier cela?

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