Liposuccion. Julie et les autres femmes dAndré
Je suis en plein brouillard. Cette nuit damour a été merveilleuse après la certitude acquise que Julie maimait vraiment. Hélas au réveil, ma femme sempêtre dans des mensonges. Seule certitude pour moi désormais, elle partira pour sa liposuccion à Tunis avec André. Si laffaire était « normale », Julie nessaierait pas de me faire croire que sa cousine Victoire sera son accompagnatrice. Je déteste Victoire. Mais André a tenté dabuser de Julie, il était sur le point dentrer dans son vagin, son gland forçait le vestibule quand Julie a eu la force de le repousser ; il retentera sa chance : il est donc plus à redouter. Quelle conduite tenir jusquà lembarquement ?
Je les suppose amants : ne suis-je pas paranoïaque ? Le mensonge de Julie pourrait être une maladresse imputable à la difficulté de mavouer, à moi, son mari, quelle part « en amie avec un ami ». Je ne crois pas à ce genre de relation amicale qui se termine trop souvent en relation adultère; sur les deux amis un au moins est un fourbe et tentera de transformer lamitié en amour, passera des mots aimables aux douceurs, aux contacts innocents puis aux attouchements et enfin entraînera lautre dans des rapports charnels. Je reconnais que il est délicat pour une épouse dannoncer à son mari :
-Tu sais mon amour, cest mon conseiller, le moniteur de sport, qui, en raison de ton absence, veillera sur moi pendant mon séjour en Tunisie. Cest un ami très serviable, un homme dune grande moralité. Ne crains rien, nous sommes amis seulement. Il est dune correction absolue.
Julie me tiendrait ce discours, jaurais tout lieu de malarmer. Je sais quel ami peut être André. Jai filmé son abordage avec Julie. Il est aussi lami de Victoire et quel ami, honnête, dévoué, serviable, respectueux et jen passe.
La situation me déplaît gravement. Julie, de son point de vue, a raison de la cacher et compte sur le bon déroulement de lévénement pour garder son secret. Elle part dans deux semaines, sera de retour dans trois, elle gardera dans son jardin secret la vague impression davoir commis un mensonge véniel, sans répercussion sur notre vie de couple. Ce serait une erreur de malarmer. André se sera conduit en parfait gentleman, elle-même en parfaite épouse : ce sera lessentiel. Elle ne joue peut-être pas la comédie. Je lui accorde le bénéfice du doute, mais je la taxe de malice.
Sa facilité à me prendre pour un gogo se heurte à un dernier obstacle. Je le dresse intentionnellement :
-Je vais mennuyer pendant ton absence. Ca va me donner loccasion de faire mieux connaissance avec Richard (ndlr, le mari de Victoire.)
-Tu ny penses pas, cest un barman toujours entre deux alcools. Enfin si tu cherches des embrouilles avec un ivrogne, libre à toi. Ecoute mon conseil, évite cet individu à problèmes, tu pourrais te retrouver au poste de police.
Ma déclaration est un coup bas. Julie va devoir faire disparaître sa complice Victoire pendant deux semaines. Comme la cousine a posé un congé, où est le problème qui donne cet air soucieux à la menteuse? Je la laisse à ses réflexions. A elle de gérer le risque supplémentaire dêtre prise en flagrant délit de mensonge pour le cas où je rencontrerais en ville une Victoire supposée partie en Tunisie. Je sème des embûches, mais je ne compte guère lentendre se rétracter. Jaimerais tant un minimum de franchise.
Simplement je vais surveiller les deux « amis ». Sils se voient en cachette, si jacquiers la conviction quils se paient ma tête et joue à la bête à deux dos, je serai sans pitié. Une bonne douche au réveil me rend un peu de lucidité. Jai des RTT à prendre, je vais men servir pour tirer la situation au clair.
Je continue mon footing avec André. Jirai jouer au preneur dimages souvent obscènes ou pornographiques dans son placard. Jaccumulerai sur DVD les films de ses rapports amoureux avec les petites femmes qui se jettent dans ses bras, je me constituerai des archives. Jai droit moi aussi à mon jardin secret. André maurait-il confié cette tâche sil avait su que Julie était ma femme ? Logiquement, non. A moins dêtre un grand pervers, calculateur. Le DVD dans mes mains pourrait lui faire amèrement regretter de mavoir pris comme témoin de ses turpitudes sexuelles. Je peux en faire une bombe.
Anaïs, Claudine, Marcelle, Ginette, Amandine, Elodie et Monique se succèdent ainsi devant le caméscope entre les bras du jeune homme, avant le retour de Victoire dans son lit. Je reçois sur mon portable à chaque occasion une convocation pour dix-sept heures, je suis ponctuel. Jutilise le reste de mon temps à contrôler les sorties dAndré. Le matin il suit des cours. En soirée un jour sur deux il exerce comme moniteur à la piscine, dans lintervalle il déploie ses talents damant dans son appartement. Ma surveillance se révèle fructueuse. Une fois, dans la rue, Julie la accosté. Ils ont longuement marché. La conversation était vive. Le soir ma femme a pleuré parce que Victoire refusait de sacrifier ses vacances et gardait le billet davion contre vents et marées. Elle nommait Victoire mais parlait dAndré, trop heureux de conserver son privilège et le bénéfice escompté dun séjour commun.
-Mon amour, tu ne peux pas imaginer comme je suis désolée. Tu aurais dû être mon accompagnateur naturel. Si le billet davion nétait pas si cherEt puis jai téléphoné à la compagnie aérienne, il ny a plus une place dans cet avion. Je suis malheureuse. Oh ! Pourquoi tes-tu décidé si tard ?
–
Comédienne ! Habile comédienne : Elle vient dutiliser une élégante façon de me faire porter le chapeau. Elle vit linstant présent, ne pense pas quun jour la bombe pourrait lui péter à la figure. En attendant, tous les soirs je laime. Je me livre à un maximum dexpériences, je rejoue avec ma femme les scènes vécues par André et son invitée du jour. Lessentiel varie peu. Mais chacune a des préférences, et jamasse une somme de détails sur les fantaisies des femmes en amour.
Anaïs est une compulsive. Avec elle André passe une heure pleine dactivité débordante. Elle arrive, court au lit en déposant ses vêtements, se jette sur le dos, et sécrie :
-Vite, embrasse mon con.
Trente secondes plus tard cest :
-Grimpe-moi dessus. Bourre-moi. Je veux jouir.
Anaïs nest pas romantique. Après le premier orgasme elle exige :
-A moi, on fait le papillon.
André y gagne un peu de repos avant lobligatoire levrette sur le tapis devant le miroir. Tête entre les mains elle attend. Ca ne va pas assez vite, elle repose sur les épaules, envoie ses mains tirer sur ses fesses et réclame :
-Tu es paresseux aujourdhui, grouille-toi. Défonce-moi.
-Cest toujours comme ça, se plaint André après avoir épuisé les positions les plus connues en un temps record. Anaïs est partie, André est sans énergie.
Monique, la dernière en date de ses maîtresses demande plus de tendresse, adore sucer et recevoir des caresses. Sa spécialité consiste à presser le membre dAndré entre ses seins. Bien sûr elle ne part pas sans sa dose de sperme reçue en position dite du missionnaire. Après léjaculation elle garde le bassin en position haute. Son mari serait stérile, André répare !
Larrivée simultanée dAmandine et dElodie a surpris leur hôte. Il mavait annoncé une belle blonde. La blonde traînait une petite brune boulotte à grosse poitrine et à la lèvre supérieure ornée dun duvet brun, avec un regard de myope.
— Victoire ma affirmé que vous accepteriez de nous recevoir ensemble. Annonce la boulotte.
— Elle aurait dû me prévenir, ce nest pas dans mes habitudes. Deux femmes à la fois Je ne vais pas reculer devant la nouveauté. Vous prendrez un verre de
— Jamais dalcool, ni lune ni lautre. Si vous avez un thé.
La blonde laisse la parole à sa copine. André les regarde et conseille :
-Je le prépare tout de suite. Voudriez-vous vous mettre à laise, adopter la tenue adéquate.
Visiblement il reçoit les deux souris pour la première fois. La petite commence à enlever les vêtements de la blonde.
-Ca pourrait suffire ?
André se retourne,
-Et toi ?
— Moi ? Non, cest elle. Victoire ne vous a pas expliqué ? Bon. Elodie, cest-elle, et moi, Amandine, nous sommes mariées récemment comme la loi le permet désormais en France. Nous voulons avoir un enfant. Nous voulons un bel enfant. Vous représentez pour nous le père idéal. Nous avons admiré votre corps à la piscine. Victoire dit que vous êtes célibataire. Les conditions sont réunies pour la procréation de notre bébé. Vous fécondez Elodie et ensuite vous nentendrez plus parler de nous. Nous pourrons vous payer.
— Vous voulez un bébé. Je dois faire ce bébé avec Elodie. Je savais ça. Mais le bébé, ça se fait à deux, pas à trois. Vous ne voulez quun enfant. Vous Amandine vous ne souhaitez pas devenir mère ?
-Vous mavez comprise, rétorque la chef de famille. Lenfant sera notre enfant. Nous ne voulons pas attendre une éventuelle loi sur la PMA (ndlr : procréation médicalement assistée). La collaboration généreuse dun bel étalon nous semble plus conforme à nos valeurs que lutilisation de sperme congelé dans un laboratoire anonyme déshumanisé. Cependant Elodie ne voudrait pas samouracher du procréateur et demande que je la seconde pendant lacte.
-Ah ? Comment veux-tu la seconder ? En lui tenant la main, en me chatouillant ou en priant pour que la première insémination produise un effet immédiat ? Vous faites de moi « un étalon » ? Pour faire un enfant il faut un minimum de sentiment et dintimité. Vous faites une légère erreur, je ne suis pas un automate distributeur de sperme auquel il suffit de tendre une pièce de monnaie pour se retrouver enceinte.
— Vous nous refusez ce service ? Je regrette, Elodie rhabille-toi, ne perdons pas notre temps.
Stupéfaction : Elodie a une voix et la fait enfin entendre :
-Cette fois, Amandine, tu exagères. Monsieur me plaît
— Voilà pourquoi il faut le quitter.
— Non, raison de plus pour rester. Jen ai marre daller dun moche à un plus moche. Je veux mon bébé avec lui. Et il a raison. Il a sa dignité dhomme. Que tu le veuilles ou non, je reste, je veux coucher avec lui. Il faudra peut-être plusieurs accouplements, je me soumettrai aux lois de la nature et je reviendrai aussi souvent que nécessaire.
— Jure-moi que tu maimes et que cet enfant sera le nôtre. Ne me sois pas infidèle.
— O, mon amour, pourquoi douter ? Et puis quand je serai prise, toi aussi tu coucheras avec lui jusquà tomber grosse.
André a suivi le dialogue, un peu éberlué. Il attend. Un bonheur narrive jamais seul.
-Bon, les filles, quest-ce quon décide ? Pour votre information mon sperme est gratuit. Cependant il ne sagit pas dune orgie, mais dun acte grave. Je pose mes conditions. Elodie va passer dans ma chambre à coucher, enlever tous ses sous-vêtements : sa culotte nest pas indispensable comme tamis à sperme. La force des sensations physiques augmentera nos chances defficacité. Vous avez certainement découvert dans vos étreintes le rôle important des caresses sur les parties érogènes de votre corps, notamment sur les seins. Donc ce joli soutien-gorge restera ici. Amandine, une question ?
— Je peux venir dans la chambre pour lencourager ?
— Encourager ou surveiller ? Dans ma chambre on entre nue. A vous de voir. Le fait de vous regarder ou de vous caresser pendant que jensemencerai Elodie me procurera une excitation supplémentaire. Sentir votre regard sur notre union me stimulera et déventuels attouchements sur moi ou Elodie devraient multiplier nos frissons et la probabilité dun succès rapide.
Je nai pas réussi à déterminer laquelle dElodie ou dAmandine éprouvait de la répulsion pour le sexe masculin. Car Elodie dûment pénétrée, serrée sous lhomme, conduite à deux orgasmes et bénie au sperme a voulu soumettre sa conjointe au même processus au nom du principe dégalité à lintérieur de leur famille. Amandine sest fait prier, a cédé et sest allongée. Elodie a procédé aux préliminaires sur sa compagne et a revigoré le donneur. Jai vécu des émotions violentes pendant le léchage et les caresses intravaginales et la fellation : elle doit son adresse à des exercices sur jouets. La petite grosse cachait un tempérament volcanique. Ces minutes de repos et les gémissements dAmandine livrée à la bouche et aux doigts dElodie ont rendu vigueur et dureté à la verge dAndré. Il a pris la petite brune, a trouvé le chemin entre ses cuisses grassouillettes grâce à laide dElodie. LorsquAmandine essoufflée par les assauts du mâle sest mise à geindre, à sangloter de bonheur et à lâcher une interminable plainte, Elodie a voulu hâter la conclusion. Elle a saisi en main les bourses, les a malaxées. André a cessé son va-et-vient, a émis un grognement de satisfaction. Fin du marathon sexuel.
Relevé, il sest attendri au spectacle de lenlacement des deux amantes (faut-il dire épouses ou maris ?)sur le lit. Il sest rendu à la salle de bain afin de permettre leurs effusions touchantes.
-Revenez dans un mois. Celle qui naura plus de règles ne sera pas obligée de copuler. Je vous présenterai un ami qui pourrait vous plaire et assurer encore plus surement un résultat positif.
Je passe sur les remerciements et la sortie de ce couple surprenant.
-Jean, dans un mois tu seras mis à contribution. Tu choisiras. La blonde est plus jolie, la brune est plus chaude. Voilà un filon à exploiter : engrosser à la demande les couples de lesbiennes. Vive le législateur. Je vais réfléchir à une possible rétribution financière de mes efforts. Après tout, cest un travail ; je pourrais joindre lutile à lagréable. Tu pourrais améliorer tes fins de moi pour faire des cadeaux à bobonne. Tu devais me la présenter. Cest pour quand ?
-Dès ton retour de Tunis. Julie taura vidé les couilles, tu seras moins séduisant. Je craindrai moins que tu ne la séduises.
-Tu as toujours le mot pour rire. Ah ! Cette Julie. Jen rêve, je laurai. Jy mettrai tout mon savoir faire. Un jour je la coincerai. Elle a laissé entendre que dans lavion elle serait moins farouche. Dommage pour toi, mon ami, tu ne seras pas dans notre avion pour enregistrer la première fois. Je te promets de recommencer ici avec Julie. Seul le premier pas est difficile, ensuite ça roule. Ton tour viendra.
Quant aux autres « visiteuses » Claudine, Marcelle, Ginette et Monique le scénario est classique. André enchaîne préliminaires, possession où chacun fournit leffort tour à tour, câlins. Les malheureuses ont du mal à sappliquer la devise du coureur : « Je répare, je népouse pas ». Chacune espère devenir lunique, un jour. Lespoir de lattacher par lassiduité les fera revenir. La moins persévérante laissera la place à une autre. Ainsi se succèdent-elles dans un lit qui na guère le temps de refroidir. Je dois toutefois noter un fait particulier.
Ce soir là, Ginette a déjà bien fêté son héros. Elle a du mal à le quitter. La position debout dans le placard me fatigue. Soudain elle ose :
-Chéri, jai une question. Promets-moi de ne pas en rire. Voilà : plusieurs copines ou amies mont parlé de « sodomie ». Tu sais ce que cest ? Bon. Elles disent toutes que cest spécial, quune femme normale doit la pratiquer au moins une fois de temps en temps pour plaire à son mari et pour connaître des sensations différentes. Or Nicolas, le mien, ne veut pas en entendre parler. Il prétend que cest une pratique contre nature source de blessures ou dhémorroïdes et autres complications rectales. Jaurais voulu savoir, sentir, me faire une idée. Il ma traitée de folle et a ajouté :
— Tu verras que ces bonnes femmes ne tiendront plus assises. Mon sexe est trop gros pour ton petit cul, je te ferais trop mal. Nest-ce pas bon comme nous faisons ?
Elle reprend son souffle :
-Je nai pas voulu le vexer et lui faire observer que souvent il est trop rapide. Beaucoup trop rapide pour moi. Il bat en retraite avant la montée de mon plaisir. Avec toi cest mieux, mille fois mieux. Alors je me demande si tu ne voudrais pas me prendre par derrière, comme elles disent.
— A ton service ma chère. Mais la prochaine fois. Il faut un sexe dhomme bien dur pour passer le muscle. Tu mas beaucoup fatigué.
— Pardon, mais juste un peu aujourdhui. Sil te plaît.
André la met en position de levrette sur la descente de lit. Il inspecte lorifice du bout de lindex mouillé de salive, passe une longueur dongle. Ginette fait « Oh ! » puis « Encore un peu, sil te plaît ». Lindex disparaît peu à peu, décrit des cercles concentriques, élargit le passage. La verge dAndré ragaillardie lève la tête.
-Effectue un quart de tour, pose ta tête et ta poitrine sur le lit, avec tes mains tire sur tes fesses pour agrandir lespace. Naie pas peur. Au début cela peut faire mal. Signale-moi la douleur. Oh ! Le joli petit trou. Je touche, tu sens ? Je pousse, ça va ?
Ginette se montre héroïque. André lui prend le cul, elle gémit à peine. Il entame le mouvement alternatif, la plainte se fait un peu plus forte. Il veut mettre fin au supplice, elle le supplie de rester en elle mais de ne pas bouger. Il lui laisse le temps de saccoutumer, elle réclame une sortie complète suivie dune autre introduction. André nécoute plus que son instinct, la force, se démène, passe un doigt sur la vulve, sur le clitoris, le chahute longuement. Ginette jouit, ne sait pas, voudrait mieux analyser.
-Excuse-moi, ce sera meilleur la prochaine fois.
-Au moins, toi tu maimes. Ah ! Comme jaimerais être ta femme.
Encore une ! Elle a droit au fameux « Je répare, je népouse pas ». Elle sen va avec le sourire : la prochaine fois la fait rêver
A suivre