Sara avait trouvé l’excuse d’un soudain mal de tête et s’était installée sur le lit de George et Annie.

Lentement, elle s’était déshabillée et nue, elle s’allongea. Elle ferma les yeux un instant, se posant des questions sur ce qu’elle s’apprêtait à faire. C’était tromper Marc. Avec son père. Un homme pas vraiment attirant mais qui l’avait charmé par son charisme sexuel avant tout. Elle s’en voulait terriblement, d’autant plus qu’elle ne se reconnaissait plus et craignait d’avoir subi une sorte de changement irréparable, comme si désormais, elle serait condamnée à être toujours insatisfaite sexuellement.

Où cela la mènerait-elle? N’avait-elle pas déjà franchi, insensiblement, les limites qui séparaient le naturel de la perversion? Ne s’était-elle pas abandonnée de tout son corps à ses désirs sans plus aucune réserve ni pudeur, deux traits de caractère qui lui étaient pourtant bien familiers? Marc parlait souvent d’elle ainsi d’ailleurs: "timide, réservée, pudique…"

Qui donc était-elle devenue aujourd’hui? Frustrée? Insatisfaite? …Nymphomane? Elle chassa ses pensées qui la troublaient plus qu’elles ne l’éclairaient pour revenir à une réflexion bien plus terre à terre: elle avait envie de jouir et elle était attirée par cet homme, quoi de plus naturel finalement?

En attendant, il tardait à venir. Elle commençait à se demander s’il ne s’était pas moqué d’elle, et elle se sentait ridicule… Prête à se rhabiller, elle se leva mais des pas dans les escaliers se firent entendre. Etait-ce lui? Et s’il avait organisé cela pour que Marc la découvre ainsi, sur le lit de son père? Prise d’une frayeur terrible, elle se jeta sur sa jupe quand la porte s’ouvrit. C’était bien George.

"Qu’est-ce que tu fais? Je t’avais dit de te mettre sur le lit, les jambes écartées, et de m’attendre.

Elle le regarda et en une seconde, tout son désir lui revenait et faisait monter la chaleur à ses joues. Il dut s’en apercevoir car il émit un petit rire moqueur avant de dire:

— J’attends.

Il croisa les bras et l’observa se remettre en position, lui-même attendant devant la porte encore ouverte. Elle s’allongea, écarta les jambes et attendit, sentant la chaleur dans son bas-ventre inonder sa chatte. Elle aurait préféré que ce ne soit pas le cas…

— Bien.

Il ferma la porte et s’approcha du lit.

— J’espère que Marc ne va pas vouloir te rejoindre au lit tout de suite…

La remarque la mit encore plus mal à l’aise et elle remua gênée sur le lit tandis qu’il restait debout, face à elle.

— Tu sais que c’est dans ce lit que je fais l’amour à ma femme tous les jours.

De toute évidence, il voulait faire durer le supplice. Elle acquiesça, légèrement plus excitée à l’idée d’être dans les draps qui peut-être gardaient des traces de leurs semences respectives.

— Tiens au fait, c’est à toi.

Il sortit sa culotte de sa poche et lui jeta négligemment dessus. Sara, désemparée, la saisit et la jeta auprès de ses autres vêtements.

— Non, va la chercher.

Étrangement, elle obéit sans rien dire, se pencha par dessus le lit et ramassa sa culotte blanche.

— Mets-la dans ta bouche.

— Quoi?

Elle avait cru mal entendre tant la demande était saugrenue… Mais il vint sur le côté du lit, lui prit la culotte des mains, posa sa main gauche sur son menton pour l’inviter à ouvrir la bouche, et là, il mit la culotte en boule sur sa langue. Sara poussa un grand soupir quand il retourna en face d’elle.

— On dirait que ça te plaît.

Elle n’était pas sûre, mais en tout cas elle voulait qu’il la caresse maintenant. Elle devait sans doute le regarder d’un air suppliant pour qu’il sourit de cette façon lubrique qui n’appartenait qu’à lui. Mais il ne bougeait pas. Elle ne s’était pas rendue compte mais elle commençait à onduler du bassin, comme pour l’inciter à venir plus vite en elle.

— Eh ben… Tu en as vraiment envie… Je savais bien que tu étais une salope pour continuer à venir malgré mes coups d’oeil…

Il défit sa braguette et sortit sa queue. Elle fixa son membre dont elle put admirer la grosseur et crut un instant qu’il allait directement la prendre, comme ça… Mais il se contenta de se caresser.

Alors elle ne put se retenir et dirigea ses mains vers ses lèvres en fermant les yeux. Seulement des mains s’emparèrent des siennes et l’en empêchèrent. Elle eut un gémissement de frustration qui s’évanouit en un petit cri de plaisir quand son sexe entra en contact avec ses cuisses.

— Je ne vais pas te baiser, en tout cas pas ce soir, dit-il goguenard.

Mais elle n’en avait rien à faire, elle ondulait toujours du bassin pour s’assurer que sa bite soit toujours en contact avec sa cuisse. Soudain, il lui prit ses deux jambes des mains et les écarta avec force. Elle eut envie de recracher sa culotte mais il lui interdit. Alors elle attendait, regardant son sexe dur au-dessus de sa chatte.

— Écarte tes lèvres avec tes mains.

Elle obtempéra sans lâcher le sexe des yeux.

— Ecoute-moi, ne jouis pas d’accord? Tant que je ne t’y autorise pas, ne jouis pas.

Il ne lui laissa guère le temps de répondre: il prit sa queue entre ses mains et entreprit de la faire coulisser entre ses lèvres, d’abord au dessus de son con trempé jusqu’au clitoris. Elle ferma les yeux et se crispa, envahie d’un plaisir indescriptible.

Il enchaîna des va et vient sans jamais la pénétrer, à sa grande frustration. Elle en était à se cambrer, à écarter ses jambes plus encore pour dévoiler sa chatte ouverte afin qu’il la baise sauvagement. Elle en avait terriblement envie…

N’y tenant plus, elle lâcha sa culotte, trempée, et dit d’une voix suppliante:

"S’il vous plaît, prenez moi…

Il répondit en riant franchement. Elle frémit, comme si ce rire était son ultime humiliation et quelque part, humiliation rimait avec excitation. Elle trembla de tout son corps, ne résistant plus à sa jouissance et serrant ses cuisses autour de sa bite…

"C’est pas vrai, je t’avais dit d’attendre!

Elle avait encore les yeux perdus, l’air hagard de son orgasme dévastateur. C’était tellement bon…

Il recula et entreprit de se masturber seul, en la regardant. Sara, remise de son plaisir, se redressa mais il lui ordonna de ne pas bouger et de lui donner sa culotte. Se demandant ce qu’il voulait en faire mais totalement sous son joug, elle lui rendit en se penchant en avant, dans un bruit de clapotis qui révélait sa jouissance.

Quand il l’attrapa, il la posa directement autour de son membre et continua de se branler vigoureusement avec sa culotte cette fois ci. Cette vision fut comme une décharge électrique pour Sara qui sentait l’excitation revenir…

Elle avait envie de le sucer, de le remercier avec sa bouche… Elle voulait goûter à ce sexe fièrement tendu devant elle…

Elle se redressa à nouveau et s’approcha à quatre pattes sur le lit. Il ne lui dit rien mais recula légèrement pour garder ses distances. Confuse, mais désespérément excitée, elle avança encore, jusqu’à se tenir au bord du lit et fixa ce sexe qui sortait parfois de sa petite culotte.

— Allez, viens chercher…

Il secoua sa bite d’un côté puis de l’autre, comme pour la narguer… Elle descendit du lit et s’agenouilla devant lui mais alors qu’elle penchait la tête pour l’engloutir, il recula encore, et contre le mur, il ferma les yeux, caressa frénétiquement sa hampe, poussa un râle plus ou moins discret et jouit, crachant de longs jets… dans la culotte.

Elle se redressa, frustrée de ne pas avoir pu participer à son plaisir. Quand à lui, il soupira et souleva la culotte dont l’intérieur était couvert de son foutre. Il écarta le tissu au-dessus de Sara et lui sourit, machiavélique.

— Pour te punir d’avoir joui trop vite, je veux que tu portes cette culotte.

Elle ouvrit la bouche, répugnée.

— Mets-la.

Il lui tendit et elle la saisit, regardant le liquide blanchâtre.

— Non, je ne veux pas…

— Fais ce que je te dis.

C’était étonnant le pouvoir que ses mots avaient sur elle. L’ordre n’appelait aucune contestation et elle obéit, comme si elle savait pertinemment qu’elle n’avait pas le choix. Alors, elle se releva, souleva une jambe, passa la culotte et la remonta doucement pour éviter tout contact avec le sperme. Puis, elle arriva à sa chatte, et là, elle la remonta d’un coup, les yeux fermés, légèrement dégoûtée au contact de la substance visqueuse contre ses lèvres trempées.

— Parfait…"

Il se rhabilla à son tour et sortit.

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