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Police polissonne – Chapitre 15




 

  Tenez, enfiler cette combinaison par-dessus vos vêtements, vous aurez plus chaud, lui dit le mécanicien.

  Merci, mais il fait si froid que ça dans l’avion ?

  Parfois oui, mais je pense que cela devrait aller, tenez prenez ce blouson en plus, ces gants et essayez ce casque.

  

 Sonia est surprise par la rigueur et l’attention que lui porte le militaire ; elle se plie de bonnes grâce aux ordres. Elle enfile la combinaison, les gants, le blouson en cuir noir équipé d’un col en fourrure synthétique. Elle pose sur sa tête le casque qu’elle trouve relativement lourd. Le militaire ajuste la visière et lui donne les gants qu’elle enfile. 

  

  Eh bien tout est parfait, comment vous sentez-vous ?

  Très bien merci, répond-elle.

  Alors direction le tarmac, car vous n’allez pas tarder à décoller.

  

 Ils rejoignent le pilote et l’inspecteur qui interrompent leur conversation.

  

  Voici notre élève pilote, tout va bien Mademoiselle ? 

  Oui, merci mon Commandant.

  Mon Commandant, je me suis permis de lui donner un blouson déclassé, annonce le jeune mécanicien.

  Parfait. Inspecteur si vous en voulez un le caporal vous en donnera un, autant en faire cadeau plutôt que de les envoyer à la destruction. Inspecteur, je vous inviterai à un baptême de l’air lors des prochaines portes ouvertes.

  Merci mon Commandant. Alors, je vous la confie

  Oui, je sais que tout est organisé pour l’accueillir.

  Mais vous n’allez pas directement à Sissonne ?

  Non je vais rejoindre mon escadrille à Villacoublay et après c’est un hélico de l’armée de terre qui assurera le reste du voyage. C’est d’ailleurs une chance pour vous que mon avion avait un problème de maintenance Bon, élève pilote ; inspection de l’avion avant décollage et en route !

  Vous n’auriez pas l’intention de me piquer mon adjointe, par hasard ? 

  Vous savez que tous les moyens sont bons pour éveiller les vocations, mon cher Sachez que les femmes peuvent être de redoutables pilotes. Bien, assez discuté nous décollons dans cinq minutes.

  Bon, je vous laisse, bon stage Sonia. Je prendrai contact demain matin avec le commandant de la base pour avoir de tes nouvelles, ça va ?

  Oui, un peu stressée mais ça va, au revoir Marcet merci pour tout.

  Bosse bien ma belle.

  

 Ils s’étreignent un court instant et elle rejoint l’officier en masquant difficilement son émotion. Le pilote lui fait faire le tour de l’Alfajet, et lui explique rapidement le rôle des différents éléments ; puis donne l’ordre de l’installer dans l’aéronef. Un des mécaniciens s’adresse à Sonia :

  

  Mademoiselle, vous montez à l’avant.

  Hé, mais je ne sais pas conduire ce truc !

  C’est votre premier vol ? demande le commandant.

  Oui, j’ai juste joué à Flight Simulateur avec un ami.

  Ne vous inquiétez pas, cet avion peut-être piloté de la place avant ou de la place arrière, les commandes sont identiques ; devant vous aurez une plus belle vue.

  

 Le mécanicien l’invite à monter à bord, il l’attache solidement à son siège, lui donne son sac à dos et lui met son casque et son masque à oxygène ; puis ferme le cockpit. Dans les écouteurs elle entend :

  

  Paré, Sonia ?

  

 Surprise, elle répond machinalement « Paré, Commandant » puis elle suit une conversation avec la tour de contrôle :

  

  Tour de contrôle à Alpha 8 : autorisation de décollage, roulez !

  D’Alpha 8 à tour de contrôle : paré pour roulage, roulage. Terminé !

  

 Sonia sent l’avion vibrer, rouler puis s’immobiliser en bout de piste. Malgré le casque elle entend le bruit assourdissant des réacteurs, puis de fortes vibrations et l’avion se met à rouler de plus en plus vite. Elle est collée au dossier de son siège, l’accélération est impressionnante.

  

  WouaWouaWaouh ! La vache

  Sonia, ça va ?

  OuiiiSuper. Oh comme ça pousse !

  Ce n’est pas Flight Simulateur

  Rien à voir.

  Vous voulez essayer ?

  Vous êtes fous, on va se planter.

  Mais non ayez confiance en vous, je suis là. 

  J’ai la trouille, ne déconnez pas. 

  Allez profitez-en, car vous n’aurez pas d’autre chance.

  OK, je fais quoi alors ?

  Vous, je vais te dire Tu, c’est plus facile ; donc tu prends le manche.

  Ça, je sais faire ; et je suis le cap tout en douceur, je sais faire aussi.

  C’est parfait, eh bien tu vois que tu as des bases avec ton logiciel d’entraînement. Pas d’à-coup, tu as raison, et tu surveilles qu’il n’y ait pas d’avions, oiseaux, planeurs ou autre objets qui pourrait nous poser problème.

  À vos ordres mon Commandant.

  Tu n’es pas obligée de m’appeler mon Commandant, nous sommes entre nous.

  Bon, je dis quoi alors ?

  Reste sur le vous si tu y tiens, cela suffira. Ce que tu fais est parfait ; reste bien concentrée. Quand tu bouges le manche, déplace-le en souplesse tout en fixant l’endroit vers lequel tu veux aller.

  

 Sonia est aux anges, c’est un cadeau d’une valeur inestimable que lui offre l’officier. Intérieurement, elle jubile. Elle reste dans sa bulle, balaye en permanence dans tous les azimuts le ciel est à la recherche du moindre objet qu’elle pourrait se prendre dans la figure ; le temps passe très vite. 

  

  Nous arrivons dans une demi-heure, tu veux un peu de sensations fortes ?

  Avec plaisir Commandant.

  

 Ce pilote de voltige lui offre toute une série de loopings, de montées à la verticale, vrilles et autres figures plus impressionnantes les unes que les autres. Sonia, se retrouve la tête en bas avec le sol en guise de ciel, ce spectacle lui plaît énormément et l’excite. Elle est ballottée dans tous les sens à gauche, à droite en piqué presque verticale et dans des montées vertigineuses. À côté de ce qu’elle ressent, les grands huit ne sont que des manèges pour enfant. Elle se voit très bien piloter encore un peu cet engin et demande :

  

  S’il vous plaît, je peux piloter encore un peu avant de se poser ?

  HummJe vois que tu y prends goût, comme je te sens douée, tu vas le poser toute seule.

  Oh, putain ! Pardon, je suis

  Ce n’est pas grave, moi aussi je me lâche parfois. J’ai dit que tu vas le poser, et pour te rassurer ; sache que je suis là et que je reprendrai les commandes si besoin était. Tu vas bien écouter ce que je vais te dire, et tout reproduire exactement.

  Compris, Comm

  Bien, prête ? Tu vois au loin sur ta gauche, la piste d’atterrissage ?

  Oui.

  Tu vas te diriger vers elle et commencer à descendre.

  

 Sonia pousse le manche vers la gauche, le pilota ajuste la puissance et l’avion s’incline avec élégance ; il semble glisser dans l’air.

  

  C’est parfait. Nous allons faire un passage à très basse altitude, à une dizaine de mètres juste au-dessus de la piste ; trains rentrés.

  Oups, vous croyez que je vais y arriver ? 

  

 «  D’Alpha 8 à tour de contrôle, demande autorisation pour passage à très basse altitude au-dessus de la piste avant atterrissage.

  De tour de contrôle à Alpha 8. Autorisation pour passage à basse altitude. Alors Alain, tu veux encore faire peur à ton élève ?

  Non c’est elle qui pilote. Terminé »

  

  Pour répondre à ta question. Oui, tu vas y arriver, sache que quoi que tu fasses dans la vie, il faut que tu aies confiance en toi ; ne dis jamais : « Je ne vais pas y arriver ». Reste bien concentrée, c’est tout. Allez, tu es parfaitement bien dans l’axe de la piste, réduis les gaz, descendsEncoreEncore … Encore un peu Parfait.

  

 L’avion arrive face à la piste, à une dizaine de mètres au-dessus du sol, et à la vitesse de 300 Km/h. La montée d’adrénaline sur Sonia est impressionnante, son cur bat très fort ; elle à envie de crier mais reste extrêmement absorbée par ce qu’elle est en train de faire.

  

  Waouh ! C’est trop top !

  

 Vu de sa place, l’effet de vitesse est impressionnant, le bitume et les pointillés de marquage au sol défile à une vitesse vertigineuse, d’ailleurs la ligne pointillée n’est plus qu’une ligne continue. Il ne faut à l’avion que quelques secondes pour parcourir les mille cinq cents mètres de la piste. Le commandant ordonne :

  

  Attention, il faut aller très vite. Mets les gaz à fond, tire sur le manche, Stop ! Point milieu ! Stop.

  

 Elle tire sur le manche et pousse la manette des gaz. L’avion se cabre la postcombustion s’enclenche et l’avion vrombit, vibre et monte en flèche. L’accélération la colle au fond de son siège. Sonia sent son entrejambe s’humidifier, son ventre lui fait mal, son plaisir est si grand qu’elle est au bord de l’orgasme.

  

  Oh la vache !

  Ce n’est pas fini, piqué ! Pousse le manche. Stop ! Réduis les gaz, bien.

  

 L’avion pique du nez et plonge vers le sol ; les aiguilles de l’altimètre tournent à l’envers à une vitesse folle. Sonia ne sait pas quand il va lui donner l’ordre de redresser l’appareil ; elle commence à avoir peur.

  

  Redresse-le, tire sur le manche. Stop. Virage à droite.

  

 L’avion bascule sur le flan et vire très vite.

  

  Parfait, point milieu. On va se poser

  

 Elle a très chaud, son tee-shirt est trempé ; mais son plaisir est immense.

  

  Tu fais une large boucle et on se pose. 

  Reçu Commandant.

  Écoute-moi bien : je m’occupe de sortir le train et toi de garder l’appareil bien dans l’axe de la piste. Tu vas le laisser descendre doucement. À cinq mètres au-dessus du sol tu tireras  un peu sur le manche, il va se cabrer et dès que tu sentiras le train principal toucher la piste, tu pousses sur le manche et tu coupes les gaz. Je terminerai la manuvre, reçu ?

  Reçu !

  

 Elle exécute la manuvre en répétant les ordres :

  

 « Alors, je descendsDoucementVoilà je pense que c’est bien. Sur Flight, il fallait y aller mollo ; si non c’était le crash assuré. Alors fait gaffe ma cocotte ! Là il faut que je tire maintenant, allez monte ton nez cocoOups, il a touché ! Pousse le manche et coupe tout. Super ma grande, tu es une pro ! » se dit-elle.

 

 L’avion se pose en douceur.

  

  Bravo, tu as été parfaite. Je prends les commandes.

  

   Cette expérience exceptionnelle la rend fière d’elle, elle vient de se prouver une fois de plus qu’elle est capable de réaliser des choses que jusqu’à présent ; elle ne pouvait pas s’imaginer. 

  

 Au sortir de l’avion, elle ne sait pas comment remercier son instructeur.

  

  Merci Commandant, pour ce merveilleux moment ; je ne sais pas comment vous remercier

  Je vais t’avouer que cette séance n’était pas prévue au départ, mais Marc est mon ami ; et je connais ta situation. Il m’a demandé de te tester, de te mettre à l’épreuve pour savoir si tu es capable de gérer sans paniquer des situations dangereuses. Quand tu m’as parlé de ton simulateur de pilotage que je connais ; j’ai pensé que tu pourrais aller plus loin encore. 

 Je suis heureux que cela t’a plu, et si tu veux apprendre à piloter, ce sera un plaisir pour moi. Je suis certain que tu ferais un excellent pilote. Dans le civil je suis instructeur dans une école de pilotage. Si ça te dit, tu n’auras qu’à demander mes coordonnées à Marc.

  Et si on s’était planté ?

  Aucun risque, j’ai l’habitude. 

  Merci, merci beaucoup, ça me plaît beaucoup et je viendrai ; si j’en ai les moyens.

  Il suffira de te les donner, alors je te dis à bientôt ?

  Oui, mais dans six mois ou plus.

  Je sais, alors bon courage pour la suite. Ah, j’allais oublier, il faut que je récupère la combinaison de pilote et le casque. Et j’espère qu’un jour tu aies la tienne.

  

 Elle ôte le vêtement et le restitue avec le casque. Ils échangent une poignée de mains chaleureuse ; Sonia est émue. Un militaire s’approche d’elle et lui dit :

  

  Mademoiselle Sonia Wolski ? 

  Oui c’est moi, bonjour.

  Veuillez me suivre, je vous prie.

  

 En jeans, tee-shirt, baskets et blouson de pilote, elle marche fière comme Artaban à côté de l’homme qui l’accompagne vers un hélicoptère. Il lui paraît monstrueux, haut comme une maison et long comme une semi-remorque, avec un énorme rotor au-dessus de lui. N’y connaissant rien elle ne sait pas qu’il s’agit d’un « Caïman » peint aux couleurs de l’armée de terre. Elle voit les pilotes installés et juste à côté de l’appareil ; le personnel au sol est prêt pour le départ. Le militaire passe devant le poste de pilotage, les hommes présents dans le poste de pilotage la saluent d’un signe de la main auxquels elle répond ; puis elle monte dans l’appareil. Un homme l’invite à s’installer sur l’unique siège disponible, il est fait de bandes de tissus très épais fixé à une armature en tubes ; il lui tend un casque antibruit. L’intérieur de l’appareil est rempli de caisses recouvertes d’un filet solidement arrimé au sol.

  

 Elle est à peine installée et attachée que l’engin démarre. Le bruit des turbines est aigu et assourdissant, elle pose le casque antibruit sur ses oreilles qui atténue considérablement le bruit qui devient plus sourd. Par le hublot elle voit les pales du rotor passer une à une devant elle, puis elles accélèrent jusqu’à former un cercle continu, l’engin vibre et décolle à la verticale, monte d’une centaine de mètres, puis pique du nez et accélère de plus en plus en prenant de l’altitude. C’est dans l’inconfort le plus total que le vol se déroule, seul point positif, elle peut admirer le paysage : en premier Paris puis la campagne champenoise et ses vignes à perte de vue. 

  

 C’est avec soulagement qu’elle sent l’engin descendre vers une immense base. Il se pose à proximité de bâtiments où toute une troupe hommes en treillis, genre camouflage, s’affaire autour de camions qui prennent la direction de l’hélico. On l’invite à descendre et à attendre. Les pilotes descendent, elle va à leur rencontre pour les remercier, mais les hommes l’ignorent et passent leur chemin ; elle est surprise de cette attitude. Les camions approchent et les soldats déchargent l’appareil.

  

 Au bout de quelques minutes, un homme s’approche et s’adresse à elle.

  

  Mademoiselle Sonia Wolski ?

  Oui, bonjour Monsieur.

  Veuillez me suivre s’il vous plaît.

  

 Il la précède et c’est le sac sur l’épaule qu’elle le suit. L’homme l’invite à monter dans une Jeep et roule à toute allure vers un bâtiment énorme et ancestral. Vu le bruit de l’engin, il lui est impossible de parler. Il arrête enfin l’engin devant une porte où est marqué « Accueil », il l’invite à descendre et à la suivre. 

  

 Ils pénètrent dans le bâtiment et elle se retrouve face à un comptoir si haut, que le plateau lui arrive au-dessus des seins. Son accompagnateur informe :

  

  Voici Mademoiselle Sonia Wolski, vous vous occupez d’elle ?

  Oui. Bonjour Mademoiselle.

  Bonjour Monsieur

  Carte d’identité, ordre de mission s’il vous plaît.

  Mais je suis désolé, je n’ai rien de tout ça

  C’est obligatoire. Bon, j’appelle l’officier de garde !

  

 Il se saisit d’un micro appuie sur un bouton et parle : « Communication générale ! » de l’intérieur, elle entend les haut-parleurs en forme de corne hurler ce que vient de dire l’homme assis de l’autre côté du comptoir. « Communication générale, l’officier de garde est demandé à l’accueil ! Je répète : Communication générale, l’officier de garde est demandé à l’accueil ! »

  

  Attendez ici, le capitaine ne va pas tarder.

  

 Sonia est un peu inquiète et surprise de l’accueil qui lui est réservé, elle ne s’attendait pas à ce qu’on lui déroule le tapis rouge mais à un peu plus de sympathie à son égard lui aurait fait plaisir. 

  

 Au bout de quelques minutes une voiture blanche s’arrête devant la porte équipée en son centre d’une vitre opaque. Une silhouette pousse la porte et un militaire fait son entrée.

  

  Bonjour, que se passe-t-il ?

  Mon Capitaine, cette personne vient d’arriver avec l’hélico, mais elle n’a aucun papier, ni ordre de mission ; alors je ne sais pas quoi faire.

  Expliquez-vous Mademoiselle.

  BonjourCapitaine Je m’appelle Sonia Wolski, je suis de la BS et je viens pour un stage de formation.

  Ah oui, j’ai vu passé un mail à ce sujet ; suivez-moi.

  

 L’homme la précède et la fait entré dans un bureau où sur la porte une pancarte indique : « Officier de garde »

  

  Asseyez-vous, je vous prie.

  

 L’homme s’installe à son bureau et consulte son ordinateur, il pose son coude sur le bureau, appuie son menton sur la paume de sa main gauche et pilote la souris de la main droite. 

  

  HummAh ! Voilà, Sonia Wolski, c’est ça ?

  Oui, Monsieur ; c’est ça.

  Mon Capitaine, s’il vous plaît.

  Pardon mon Capitaine.

  Alors voyons, vous venez de Marseille et vous faites partie de la BS, mais vous ne deviez arriver que demain.

  Oui, mais il y a eu un contrordre, mais vous avez normalement été informé, mon Capitaine.

  Ah, nonAh si, voilà Effectivement, mais je n’ai pas été informé de l’arrivée de ce mail Voyons tata .tata Dossier joint ?Mot de passe ?…Demandez à Sonia Wolski son code mission.

  Donnez-moi votre code mission, s’il vous plaît.

  EuhC’est XA2TT tout en majuscule.

  Merci, oui c’est le bon, voyons

  

 L’officier consulte le dossier, hoche la tête, se racle la gorge puis s’adresse à Sonia.

  

  Je ne comprends pas pourquoi vous n’avez pas de document, dit-il en regardant toujours son ordinateur.

  Je ne sais pas, on m’a dit que tout était fait et que là-haut ils étaient au courant. S’il le faut, appelez l’inspecteur Morard. 

   Non ce n’est pas nécessaire, j’ai un second mail venant du ministère de l’intérieure qui confirme votre arrivée pour aujourd’hui 17 heures. C’est parfait ! Ah si, un détail ; on me dit que vous portez un tatouage comme signe distinctif de la BS. Je peux le voir ?

  Oui, naturellement mon Capitaine.

  

 Sonia se lève, dégrafe son jeans, baisse la ceinture et montre sa fesse droite au militaire. Celui-ci observe longuement le dessin et sans doute la fesse de Sonia puis regarde son ordinateur, hoche la tête et dit :

  

  OK, c’est bien un des sigles de la BS. Donc tout est en règle. Je me présente : Capitaine Jean Michaud, chef des sections d’instruction des unités Spéciales, ou pour faire court la « SIUS » Je serai votre patron durant toute votre formation. 

  

 Sonia écoute sans broncher cet homme à l’allure stricte et sévère, le genre de personnage qui rigole que quand on le pince.

  

  Considérez-vous, à partir de maintenant comme une militaire avec tout ce qu’il va avec. Votre vie civile s’arrêtera demain matin. Je vais vous faire accompagner dans vos quartiers et le jeune homme qui attend sera avec vous. Ce soir vous pouvez accéder au foyer, il y a un bar mais pas d’alcool (c’est interdit) ; vous pourrez, si vous le souhaitez,  regarder la télévision. Je vais vous faire délivrer un badge pour accéder au restaurant, et aux divers clubs. Mais pour aujourd’hui, je pense que vous ne ferez pas la fête. 

  Merci mon Capitaine, mais je crois que je vais rester me reposer, je suis un peu fatiguée.

  Ah oui, je vois sur votre dossier que vous avez eu une journée éprouvante.

  Oui, assez

  Je vais lire votre dossier et je vous revois demain après la visite médicale et les tests d’aptitudes. Je pense que médicalement c’est pour vous une formalité ; mais ici c’est obligatoire. Et puis il nous faut une base de départ pour vous suivre, du moins si vous passez les tests physiques avec succès. 

  Pourquoi, j’ai encore des tests à passer ? s’inquiète-t-elle.

  Oui, sur le plan intellectuel et sportif. Je vous conseille de bien manger ce soir et de bien vous reposer, car demain la journée va être très fatigante.

  

 Sonia est abasourdie par cette nouvelle, elle qui croyait déjà se retrouver avec une arme et apprendre à tirer ; sa désillusion est si grande que le cafard la gagne.

  

  Bien, suivez-moi dit le commandant en se levant.

  

  

 [À suivre]

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