Lorsqu’on se décide à changer quelque chose dans sa vie, on dit souvent On sait ce que l’on perd mais on ne sais pas ce que l’on gagne. Lorsque l’on déménage, hormis les raisons du déménagement, c’est un peu pareil.
Si je vous parle de cela, c’est parce que justement je viens de déménager. Ma femme, mes deux enfants et moi-même nous trouvions trop à l’étroit et nous avions décidé de trouver un appartement plus grand. Celui que nous avons trouvé est superbe, entièrement refait à neuf, en rez-de-chaussée d’une résidence très calme, entouré de verdure, et en plus pas loin de mon boulot. Idéal.
Mais passé les préoccupations du déménagement et du déballage des cartons, j’ai commencé à penser que nous avions peut-être atterri dans un lieu trop calme. C’est l’été et tout le monde est parti en vacances, d’accord, mais la superbe résidence calme avait des allures de résidence pour personnes âgées. Et le troisième âge, même si à priori je n’ai rien contre, je n’y ai pas de grandes affinités non plus.
Donc je me posais ces questions quand – eh oui, je n’écrirai pas si cela en restait là – je remarquai un curieux manège de nos voisins d’en face. Nous avions identifié que c’était un couple de quadragénaires mais nous les apercevions que rarement. Nous avions également vu un jeune homme d’une vingtaine d’année sans savoir quel pouvait être le lien avec le couple.
Un soir donc, je devais m’occuper de ranger des cartons à la cave. En passant devant la porte des voisins, j’entendis des bruits sans équivoque: Madame gémissait pendant que Monsieur haletait. Après avoir tendu l’oreille un instant sur le pallier, je descendis à la cave pour faire ce que j’avais à y faire, essayant d’imaginer ce qui se passait chez mes voisins mais peu de temps après, j’entendis un bruit de porte. Je jetai un oeil et vis le voisin en petite tenue sortir d’une cave et refermer la porte derrière lui avant de monter l’escalier. Surpris, je retournai à mon travail et un bon quart d’heure plus tard, nouveau bruits de pas dans l’escalier. A cette heure tardive je m’y intéressai aussitôt et je vis le jeune homme, lui aussi en petite tenue, rentrer dans la même cave et y rester un long moment. En fait même je ne le vis pas en sortir car je remontai chez moi pour me coucher. En passant devant la porte des voisins, j’entendis encore des gémissements et des râles. L’esprit embrumé par la fatigue, je n’y prêtai pas attention et rentrai chez moi.
Au matin, je parlai de la scène vue la veille à ma femme qui me demanda, l’oeil pétillant Le beau jeune homme brun ? Tu crois que c’était lui avec la voisine ?
Je réalisai alors que l’homme aux râles avait certainement changé entre mon premier et mon second passage devant la porte.
– Merde alors ! Elle se tape deux mecs et les envoie attendre à la cave à tour de rôle! C’est original
– Remarque, je la comprends, vu les mecs…
– Heuu, ça va toi, tu ne veux pas que j’aille dormir à la cave aussi ?
Et nous en restâmes là ce jour là.
Quelques jours plus tard, je discutais de la tranquillité de la résidence avec un vieux résident qui commença à me raconter tous les ragots. J’essayais tant bien que mal de m’en défaire quand il m’accrocha en parlant des chambres du sous-sol. Il me demandait si nous en avions une parce que les dernières inondations, …
Des chambres. Ainsi les types se partageaient une chambre au sous-sol pendant qu’à tour de rôle ils allaient sauter Madame. Cela semblait plus sain qu’une cave, mais cela excita mon imagination et j’en parlais à ma femme dès mon retour.
– Ah! Une chambre, je comprends mieux maintenant.
– Parce que tu avais déjà compris quelque chose toi ?
– A dire vrai non mais comme j’ai revu le manège de l’autre soir plusieurs fois depuis, j’avais cherché à comprendre.
– Plusieurs fois ?
– Oui, une fois Monsieur, une fois le jeune, une fois Madame, une fois Madame et Monsieur. Une fois même ils sont descendus tous les trois.
– Ouahh! Ca bouge chez eux !
Dégoûté, je laissais la conversation dériver sur un autre sujet.
Vous devez vous dire que ça démarre doucement et vous avez raison. Mais c’est pour mieux vous mettre dans les conditions dans lesquelles j’étais au moment des faits. Et les faits, c’est pour bientôt.
Il reste juste une (enfin plusieurs) chose(s) que je dois vous dire avant de poursuivre.
D’abords que je suis en couple depuis dix ans, marié depuis sept. Pendant tout ce temps je n’ai jamais trompé ma femme. Mais plus les années passent et les enfants grandissent, plus la monotonie s’installe, … enfin rien de très exceptionnel. Le positif au moment des faits était que nous étions parvenus à échanger beaucoup d’idées et de fantasmes et que nous avions pris l’habitude de ponctuer nos ébats avec des scénarii exotiques. Par exemple, pour chatouiller mon fantasme de voir ma femme avec plusieurs hommes en même temps (dont moi), je lui bandais les yeux et je m’occupais d’elle avec un ou deux gode en prenant soin de ne jamais lui permettre de deviner lequel de ces pénis était le vrai (sauf en bouche malheureusement). Quant à elle, elle s’autorisait d’approcher un de ses fantasmes en me demandant de sucer un gode ou elle me sodomisant avec, tout en essayant de me sucer ou de me faire la baiser. Vous l’avez compris, elle fantasmait de me voir en sandwich en train de la prendre et moi-même pris par un autre homme.
Un soir, après dîner, me femme me dit qu’elle descend à la cave pour trier le contenu de quelques cartons. Je m’installai devant l’ordinateur aux commandes d’un jeu en attendant son retour. Une heure plus tard, elle revint et me dit toute émoustillée qu’elle avait croisé le jeune homme et qu’elle avait discuté avec lui. Il lui avait offert un café qu’il avait sortit de sa chambre pour lui porter dans le couloir mais elle l’y avait finalement suivit pour en prendre un second.
– Et alors, c’est comment?
– C’est chouette, il y a un grand lit et tout le nécessaire
– Et il est comment ?
– Sympas, très sympas, et mignon, hmmm
– Je voulais parler du lit …
– Aller, arrête.
– Je ne sais pas …?
– Non, …c’était la première fois qu’on parlait, …
– Donc une prochaine fois ?
– Peut-être, …
Et elle se jeta sur moi pour faire l’amour.
J’analysai rapidement la situation et décidait que c’était l’occasion de tenter de diversifier notre sexualité.
Après nos brefs ébats (elle l’avait voulu ainsi), je repris notre conversation:
– Tu sais, si tu veux faire quelque chose avec …
– Joël
– Avec Joël, vas y. Je ne te demande qu’une chose c’est de tout me raconter, ou de m’inviter.
– Je préfère que tu sois là
– Tu pense que tu pourrais?
– Oui, je pense, mais je voudrais que tu sois là, c’est bien ce qui te plairait non ?
– Si, bien sûr.
– Alors on verra.
Jamais je n’avais imaginé qu’un jour nous serions si près de mon but, et j’avais encore de la peine à croire que cela pouvait effectivement se réaliser. Pourtant …
Un autre soir, les enfants étaient endormis depuis longtemps, ce fut moi qui descendis à la cave pour ranger deux trois trucs. Lorsque j’entendis des pas dans l’escalier je me débrouillai pour provoquer la rencontre et je tombai nez à nez avec Joël.
– Salut, je suis le mari de Julie, au Rez-de-chaussée
– Salut, je m’appelle Joël. Moi je vis ici dit-il en ouvrant sa chambre.
– Ah oui, les chambres du sous-sol, je peux voir comment c’est ?
– Oui bien sûr, entre. C’est marrant, ta femme m’a demandé la même chose la dernière fois.
– Ah bon ?
– Oui, alors je lui ai offert un café, tu en veux un ?
– Oui je veux bien, mais tiens, je vais monter demander à Julie si elle en veut un aussi, ça ne te dérange pas ?
– Non, non, vas-y
Et dare-dare je remontai chercher ma femme.
– Julie, viens, Joël t’invite à boire un jus en bas
– Tu l’as vu ?
Elle était un peu inquiète. Je la rassurai:
– Oui, il m’en a proposé un comme à toi l’autre jour, j’ai pensé que nous pourrions nous retrouver tous les trois, c’est l’occasion, non? Tu as peur ?
Avant de me répondre, elle se serra contre moi, m’embrassa profondément en jouant de la langue et me dit
– Non, avec toi je n’ai peur de rien, allons-y
Nous descendîmes donc, après avoir branché le baby phone et pris le récepteur mobile avec nous.
Joël nous attendait, les tasses de café aussi, la cafetière gargouillait pendant que le café coulait. Nous échangeâmes deux trois banalités sur le confort, la résidence, le déménagement, le temps, puis je lui demandai s’il était toujours aussi cool avec les inconnus. Il répondit qu’il ne s’était jamais posé la question et qu’il n’avait jamais peur de faire de nouvelles rencontres. Il nous avoua aussi que c’était dans la cave qu’il avait rencontré nos voisins de palier.
– Ils sont charmants.
– Surtout Madame dis-je en riant
– Les deux, je t’assure, tout comme vous d’ailleurs
Et en disant cela, il posa des yeux caressants sur Julie qui rougit légèrement.
– Tu sais, je pense que tu ne déplais pas à Julie n’est ce pas ?
– Hmm, si. Enfin je veux dire non. Enfin c’est vrai tu es plutôt beau gosse. Et tu le sais, ça se vois à ta façon de bouger.
– Ah! Les femmes, toujours les reines des pirouettes pour se tirer des situations embarrassantes. Je décidai d’attaquer par un autre chemin. Je me collai à Julie et lui dis à l’oreille
– Si tu es toujours OK je prends les choses en main
Elle me donna un profond baiser en guise d’acquiescement. Je prolongeai celui-ci et commençai à la caresser, faisant passer ma main successivement sur sa nuque, ses épaules, ses seins et sa taille. Comme je sais qu’elle adore que je la tienne par là, j’y arrêtai ma main et rompis le baiser pour dire
– Il ne faudrait pas gêner notre hôte, à moins que …
– Non, non, au contraire, ne vous gênez pas pour moi, je me régale toujours de ce genre de spectacle.
Julie était tremblante dans mes bras mais je repris mes caresses et la fit tourner de façon à ce qu’elle fasse face à Joël et, posant sa tête sur mon épaule, je repris possession de ces lèvres. Elle s’abandonna un peu plus et je repris mes caresses sur sa poitrine en passant la main sous son chandail. Du coin de l’oeil, j’observai Joël qui ne ratait rien du spectacle. De mon autre main, je remontai la jambe de Julie de sa cheville à son haut de cuisse ou je pressai pour lui faire écarter. Elle s’abandonna encore plus. A ce moment, je repris la parole:
– Si Joël est tenté, tu pourrais lui montrer ce que tu sais faire de ta bouche mon amour
Joël eu la bonne idée de ne pas tergiverser et se leva aussitôt pour venir se planter devant nous, à quelques centimètres.
Vas-y mon amour, je suis là. Encore hésitante, je pris la main de ma femme pour l’amener sur le bas ventre de Joël. Je l’aidai même à défaire le ceinturon pendant qu’elle déboutonnait la braguette.
Je me plaçai derrière ma femme et entrepris de lui caresser les siens à deux mains. Je sentais ses tétons se dresser sous le contact de la caresse et elle émit un soupir et arrêta de manipuler le pantalon de Joël.
Celui ci le descendis donc lui-même jusqu’au chevilles ainsi que son caleçon et se retrouva le sexe légèrement bandé devant ma femme. Il avait de quoi être fier de son engin qui était aussi long que fin et d’une forme harmonieuse, se terminant par un gland bien sculpté. Attendant que ma femme se décide, il commença à se masturber doucement. Je l’arrêtai d’une main et dis à ma femme d’y aller maintenant.
Ce qu’elle fit, d’abord du bout des lèvres, puis franchement à grande bouche, joignant ses mains à la caresse de ses lèvres en un va-et-vient compliqué qui m’a toujours grandement satisfait.
Au vu et à l’entendu de Joël, il appréciait cela autant que moi.
– Olivier, tu ne veux pas essayer, si cela ne dérange pas notre hôte, bien sûr ?
Un regard suffit pour bénéficier de son accord et je me lançai vers cette colonne de chair que ma femme tenait en main pour me la tendre.
– Prends le bien au fond et appuis avec ta langue quand tu remonte. Oui, c’est cela, n’oublie pas de pomper le gland, voilà. A moi maintenant, regarde
Elle repris possession du mandrin de Joël et l’enfonça dans sa gorge jusqu’à ce que son nez se perde dans les poils pubiens de ce dernier.
– Rhaaaa !!!
– Continue ma chérie, je vais te déshabiller pendant ce temps.
Après quelques positions inconfortables et quelques rires, nous nous retrouvâmes tous trois nus comme des vers, et Julie qui pris de l’assurance me poussa à m’allonger sur le lit au côté de Joël pour pouvoir nous sucer tout à tour. Moi qui avais rêvé de cela, j’étais au comble du bonheur. Mais je savais que les possibilités étaient encore grandes. Je demandai à Julie de se retourner pour nous offrir la vue de son cul et nous permettre d’y mesurer l’état de son excitation. Pendant que nous lui écartions allègrement les fesses pour effacer tout obstacle à notre spectacle, elle continuait de nous pomper et de nous masturber tant et si ben que je sentis le moment de la jouissance approcher à grand pas et je rompis la combinaison.
J’allongeai Julie sur le dos au milieu du lit et proposai à Joël de continuer à profiter de sa bouche. Pendant ce temps, je me plongeai goulûment dans son sexe béant et trempé de jus. Elle gémit sous la caresse et je commençai à lui faire mon cuni spécial orgasme, celui auquel elle ne résiste jamais.
Lorsque ses gémissements se transformèrent en cris de jouissance, je proposai à Joël de venir s’enfiler dans son vagin bien préparé. Je pris ensuite la place de Joël à la bouche de ma femme, et profitait de la vue privilégiée du spectacle. J’attrapai les chevilles de ma femme et les tins haut en l’air pour offrir un accès plus aisé à son intimité à notre hôte qui approuva. Comprenant mon désir de pouvoir admirer le tableau, Julie attrapa un coussin et se le blottit sous les fesses. De cette façon, je pouvais parfaitement voir la tige de notre ami entrer et sortir de la chatte de ma femme. A chaque aller et venue, je voyais ses petites lèvres onduler et son clitoris se dresser à chaque fois que Joël s’enfonçai au plus profond. Ma femme continuai de me sucer de façon consciencieuse en me regardant d’un oeil ou je lisais amour, dévouement mais surtout excitation et plaisir, plaisir de se trouver ainsi remplie de part et d’autre, mais aussi de se monter si salope. Ce qui me plus fut de ne pas douter un instant de sa jouissance, ses gémissements étouffés par mon sexe et les ondulations de son bassin étaient en effet sans équivoque.
A ce rythme et compte tenu de l’excitation extrême de la situation, je ne tins que peut de temps et j’avertis Julie de l’imminence de ma jouissance. Elle me surprit alors car elle qui n’appréciait jamais que je jouisse dans sa gorge, elle me retint le bassin en passant une main sur mes fesses et m’obligea à décharger dans sa bouche.
Ma surprise lui fut alors transmise et elle manquât de s’étouffer car alors que je me répandis en jets puissants contre son palais, Joël accéléra le mouvement et elle du s’écarter pour ne pas s’étrangler. Notre attention se tourna donc vers Joël qui limait maintenant avec un rythme effréné. Sentant que sa jouissance devait être proche, et soucieux que Julie ne soit pas en reste, je plongeai vers son entrecuisse et glissait ma langue sur son clitoris.
La place était limitée et je sentais la toison pubienne de Joël venir frapper contre ma joue. La vue de son pénis juste sous mes yeux, luisant du jus intime de ma femme eut tôt fait de me redonner une érection. Ce fut lorsque Julie aboutit à l’orgasme que Joël se lâcha. Il sortit son membre et éjacula fugacement sur la chatte ouverte de ma femme. Vu ma position, je pris la première giclée sur le visage et me reculai alors prudemment. Mais l’envie qui me prit alors me reconduit à ma première position et je recueillis la semence en léchant le sexe de Julie puis en finissant de le pomper à la source.
Heureusement que mon excitation avait redonné de l’ardeur à mon pénis car j’appréhendais énormément ce moment. Lorsque chacun a jouit, dépassant dans le feu de l’action ses limites normalement infranchissables, le tabou reprend le dessus et un sentiment de honte vous submerge. C’était en tout cas ce qui m’arrivait chaque fois que ma femme m’avait sodomisé et pourtant, notre intimité de couple aurait du être pour me rassurer. Mais à cet instant, je ne ressentis rien de tel, simplement parce que mon vit dressé montrait bien mon état : je n’étais pas du tout assouvi. Et Julie non plus semble-t-il car aussitôt elle se mit à quatre pattes devant moi et, attrapant ma queue dressée, se l’enfila dans le con d’un seul coup. Il m’était déjà arrivé de prendre plusieurs fois de suite ma femme, bien sûr, mais lorsque je la sentis intérieurement toute chaude, dégoulinante et légèrement écartelée par le passage de la tige de notre hôte, cela redoubla mon excitation. Joël ne resta pas en reste et retourna se placer devant le visage de ma femme. Elle qui n’aimait pas le goût et l’odeur du sperme du se surprendre autant que moi en reprenant en bouche le pénis tout penaud qui se présentait à elle et eu vite fait de lui redonner une allure plus engageante. Pendant ce temps, je bourrai son con à grands coups de pilon, et elle se balançait d’avant en arrière, coincée entre ces deux bites avides de plaisir.
Cette fois ce fût elle qui proposa de changer. Attrapant d’une main experte le pénis de Joël pour libérer sa bouche, elle se tourna vers moi et me dit entre deux coups de buttoir :
– Olivier, viens là que je te fasse une feuille de rose, Joël pourra prendre ta place.
Sans attendre de me le faire dire deux fois, je vins me placer à quatre pattes devant elle en attendant cette gourmandise dont je raffole. Dans ma position, je ne pouvais plus rien voir et cela me frustrait mais lorsque je sentis la langue de ma douce s’occuper de mon fondement, je me concentrai sur mon plaisir, tout en savourant l’exception de la situation. J’entendais Joël qui se démenait sur Julie et je ressentais les saccades qui l’animaient à chaque fois que son visage venait brutalement s’enfoncer entre mes fesses. Mais bientôt sa langue fut remplacée par un doigt, puis deux. Je me sentais comme une salope qui se donne et pour augmenter ce sentiment, je tins mes fesses écartées des deux mains, le visage appuyé sur le matelas, haletant de plaisir.
– Olivier, en veux-tu plus ?
– Oui, vas-y, tu en as déjà combien répondis-je, pensant qu’elle parlait de ses doigts agiles qui me pénétraient profondément.
Ignorant ma réponse, elle s’adressa à Joël Joël, viens là, je t’ai préparé son cul, je voudrais que tu l’encule
Sans répondre, celui -ci vint se placer derrière moi et je sentis son pénis pousser sur mon anus. L’appréhension de cette sodomie homosexuelle fut vite dominée par mon envie d’essayer et abandonnant toute retenue, je me concentrai pour faciliter son passage. Je sentis le gland gonflé se frayer un passage à peine douloureux puis je poussai en arrière pour m’empaler plus profondément dessus. La sensation faillis me faire chavirer et une énorme vague de plaisir m’envahi. Je restai deux secondes transpercé par sa bite avant de commencer à bouger, lui donnant le signal qui l’autorisa à commencer à véritablement me besogner. Ceux qui doutent que la sodomie puisse leur apporter du plaisir aurait tord de ne pas essayer. Celle-ci étant à la porté des deux sexes, elle permet ensuite d’en partager les sensations. Mais surtout, quel plaisir ! Les zones érogènes qui tapissent l’intérieur du rectum sont vite saturées et c’est la sensation d’avoir un fourreau duquel des vagues de plaisir sans cesse grandissantes se répandent dans tout le corps qui prend rapidement le dessus. Enfin pour moi en tout cas ça se passe comme ça. Joël avait l’air d’apprécier son rôle car je l’entendais souffler derrière moi. Il me tenait fermement par les hanches et me limait doucement mais profondément. J’étais complètement perdu et je ne savais plus ce qui se passait jusqu’à ce que Julie vienne se placer devant moi. Elle me fit signe de me relever et se faufila entre mes bras tendus. Je compris alors ce qu’elle voulait faire et je lui facilitai le passage pour qu’elle parvienne jusqu’à la hauteur requise. Elle se calla un coussin sous les fesses et attrapa mon sexe tendu pour se l’enfiler. Elle n’avait pas perdu la tête et était en train de réaliser son fantasme.
Nous étions tous trois tellement chauds que le régime auquel nous nous adonnions eu vite raison de notre volonté de faire durer le plaisir. Joël jouit le premier au fond de mon cul. Je sentis les saccades qui rythmaient son membre au moment ou il lâchait sa purée. Cela me fit monter immédiatement et je fit de même dans Julie qui se tordit sous l’orgasme qu’elle atteint à ce moment précis.
Ce fut à ce moment que le mal-être dont je vous parlais tout à l’heure montra son nez mais je refusai d’y céder et je vint me blottir contre Julie. Joël, très pro nous demanda, comme s’il ne s’était rien passé :
– Alors, vous le voulez ce café ?
Et nous partîmes tous les trois d’un bon fou rire.
Ma femme était aux anges, et je dois dire que moi aussi, quand j’oubliais le petit feu qui chauffait mon anus.
Nous étions exténués et nous prîmes notre café en continuant à rire bêtement. Puis nous remerciâmes notre hôte (pour le café) avant de remonter chez nous. Heureusement que les enfants ne s’étaient pas réveillés car je ne sais pas ce qui se serait passé. Notre appartement était silencieux, nous allâmes voir les enfants qui dormaient profondément puis encore troublés, nous allâmes nous coucher pour faire encore deux fois l’amour. Et vraiment l’amour car notre aventure nous avait donné une telle intimité, nous avait permis d’assouvir des pulsions individuelles, que nous étions remplis d’égards pour l’autre et nous échangeâmes une quantité astronomique de caresses, manuelles et buccales, nous nous enlaçâmes doucement, et nous parvinrent deux fois de suite à un orgasme simultané ce qui, reconnaissez-le, n’est pas évident.
En m’endormant après cette folle soirée, je songeais de nouveau à mes idées noires de quelques temps avant, quand je pensais ’on sait ce qu’on perd mais jamais ce que l’on gagne’. Maintenant, je savais ce que nous avions gagné et je m’endormis comme un bienheureux.
J’avais réalisé quelque chose que jamais je ne pensais pouvoir faire et pourtant, je ne me doutais pas de ce qui allait se passer les jours suivants. Mais ça, je vous le raconterai plus tard, dans mon second récit que j’ai intitulé LA RESIDENCE.
Eireys
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