Chapitre 4 : 2 semaines plus tard
Voilà deux semaines que Javais rencontré Sophie et beaucoup de choses avaient changé Premièrement ma relation avec Antoine avait évolué, il semblait me considérer comme son meilleur ami. Durant lannée Antoine été apprécié de tout le monde, mais personne ne semblait très proche de lui. Depuis cette soirée il y a deux semaines, nous nous voyons tous les jours, conformément à mon plan. Cest horrible mais si jamais un jour Antoine découvre que je couche avec sa mère je nen naurai rien à faire. Ma relation avec lui nexiste actuellement que parce que je veux baiser sa mère, la sentir accro à moi, lui nest quun faire valoir pour ma présence chez lui. Il ne semble pas se rendre compte que dès que sa mère est là, je le délaisse complètement pour discuter avec elle, il est trop heureux davoir un véritable « ami » pour le remarquer.
Sophie, quant à elle mapprécie de plus en plus, nous rions beaucoup ensemble, elle me tutoie, même si moi je reste au vouvoiement. Ce refus du tutoiement sera mon arme fatale. Lorsque je sentirai quelle sera sur le point de céder je cesserai de la tutoyer et là elle sera mienne, je ferai ce que je voudrai delle, jen suis certain. A présent, lorsque nous nous voyons, cest la bise, les mains sur les épaules, les « tape men 5 » Je suis quasiment plus proche de Sophie que dAntoine. Jai aussi limpression quelle sarrange de plus en plus pour elle chez elle quand je vois Antoine, elle ne voit plus ses amies, ne se plains plus de son mari Je semble prendre une place de plus en plus importante dans sa vie, et ce nest pas pour me déplaire. Ce qui mamuse le plus (et mexcite le plus !) cest lorsquAntoine et moi nous allons dans la piscine se trouvant dans le jardin. Je suis en boxer puisque « zut, jai encore oublié mon maillot ! », quand je sors de leau le tissu me colle au corps, moulant à merveille mes fesses musclées. A ce moment là je vois son regard derrière une fenêtre ou percer au dessus de son livre alors quelle est allongée sur une chaise longue près de leau. Tout cela je le vois puisque je sors systématiquement au même endroit et en face de moi se trouve une vitre, et grâce à la luminosité je vois tout ce qui se passe derrière moi. Je vois bien que Sophie me reluque continuellement, mais je dois lui reconnaitre son talent pour le faire si discrètement. Si moi-même je ne passais pas tant de temps à lobserver je ne men serai jamais rendu compte.
Jen sais aussi un peu plus à propos de son mari et de sa vie en général. Richard voyage beaucoup, et passe beaucoup de temps au bureau. A travers les différentes remarques que Sophie lui décoche derrière son dos, jen ai déduis que la chose qui les reliait encore était leur alliance et leur fils unique. Daprès Antoine, son père aurait une aventure avec une de ses collègues. Pour que vous imaginiez bien la chose, vous devez savoir quen 2 semaines je nai vu Richard que 3 fois, dont une alors quil était dans sa voiture pour aller à son bureau. Je dois bien dire que sans le savoir, Richard maidait énormément à séduire sa propre femme de part ses absences répétées.
Aujourdhui était une belle journée. Le soleil tapait fort sur notre peau. Antoine et moi étions accoudés sur le bord de la piscine en train de discuter. Enfin, quand je dis discuter, il parlait et je lentendais. Je ne lécoutais même pas tant jétais absorbé par ce quil se passait à la chambre de ses parents au premier étage. La chambre parentale était très spacieuse et donnait sur le jardin et la piscine par une immense baie vitrée. A première vue, on ne voyait rien dans cette pièce. A moins de faire particulièrement attention, on ne pouvait discerner, dans un coin de la pièce un miroir dans lequel la silhouette de Sophie en train de se changer se dessinait. Elle était de dos et mettait son maillot de bain. Ses fesses rondes, fermes et généreuses légèrement voilées par le bain de son maillot saumon mattirèrent immédiatement le regard. Je rêvais dy aventurer mon visage et de laisser ma langue découvrir cette partie si charnue de sa divine anatomie. Cette pensée provoqua en moi une douce chaleur au niveau du bas ventre et de la dureté dans le manche, ce qui mincita à lâcher du regard ce si beau corps aux courbes parfaites.
-Sinon tu as vu Avengers ?
-Euh je détournais mon regard de la maison pour me concentrer à perdre de laltitude et trouver une réponse à une question aussi terre à terre. Ouais, ouais je lai vu
Antoine se lança alors dans un long monologue comme quoi ce film navait aucun intérêt à part les scènes dactions et la combinaison moulante de Scarlett.
Sophie arriva dans le jardin, vêtue de son maillot de bain saumon et dun chapeau aux bords très larges en paille. Ses yeux étaient couverts dune paire de lunettes de soleil mouches cachant toute la partie supérieure de son visage. Ses lèvres étaient rehaussées dun léger rouge à lèvre tandis que 4 gros bracelets en fer de couleurs vives pendaient à son poignet. Habillée de la sorte, sa profession ne faisait aucun doute.
-Alors les garçons, elle est bonne ?
-Très ! répondis-je avec un sourire en changeant mon regard de direction.
De longues minutes sécoulèrent ainsi, sans un seul mot déchangés. Je nosais la regarder de peur de me faire cramer par elle, ou son fils, et elle non plus nosait pas, pour les mêmes raisons.
-Bon, je sors, lançai-je alors en nageant vers mon bord habituel. Je mextirpais de leau par la force de mes bras, dos à Sophie. Je la voyais, sur son transat, caché sous ses lunettes jétais sûr quelle matait ferme pour ne pas en perdre une miette. Une fois debout, je contractais mes fesses lespace dune seconde et je vis un sourire imperceptible se dessiné sur ses lèvres, elle baissa immédiatement la taille feintant de régler le transat. Javais bien raison, elle me reluquait la MILF ! Me la faire serais plus simple que je ne limaginais. Je retournais massoir sur ma chaise longue, mettais mes lunettes ainsi que mes écouteurs tandis quAntoine faisait de même. À présent nous jouions sur le même terrain. Aucun de nous deux ne pouvais voir où les yeux de lautre se posaient. Le jeu des suppositions et du langage corporel commençait.
Je limaginais mobserver, ses yeux sattardant sur mon torse musculeux perlé deau, être accroché par la légère ceinture dapollon que jarborai puis être attirée par la fine bande de poils noirs liant mon nombril à lintérieur de mon boxer. Cette pensée me fit chauffer la tête tout comme la voir se changer tout à lheure. Tout chez elle était une incitation au vice, à commencer par son soutient gorge dévoilant quasiment toute sa poitrine. Ce nétait plus un décolleté mais des journées portes ouvertes. Je profitais de ce beau temps et cette magnifique vision pour somnoler. Il faut dire que javais du temps, je dormais chez Antoine ce soir Son père était en voyage et sa mère était seule. Javais donc un plan pour massurer quAntoine ne soit pas un obstacle pour cette soirée avec Sophie. Mais avant je devais voir Lise. Et oui, Lise est lautre gros changement dans ma vie depuis deux semaines. Encore une fois vous allez me trouver amoral et odieux mais je sors avec elle, la baise, alors que je rêve dêtre avec Sophie au lit au lieu dêtre avec elle. Lise nest quune passade quelconque sans importance me permettant uniquement de me vider.
1 heure plus tard je fus réveillé par Antoine qui me frappait pour mindiquer que mon téléphone sonnait. Cétait Lise, jétais en retard. Je quittais rapidement Sophie et son fils, leur disant à tout à lheure.
Je sortais de la maison, jallais voir Lise, jallais baiser.
A suivre