Des semaines, des jours passèrent. Je commençais à loublier, progressivement. Qui était-il lui pour me faire perdre la tête ? Simplement, un inconnu à qui javais écrit deux fois. Rien de plus. Je ne lavais jamais vu, jamais entendu. Cétait absurde.
Il ne donna aucun signe de vie. Evidemment, je ne lui en avais pas laissé la possibilité. Le seul moyen quil avait de me contacter, cétait par le biais de ce site.
Je passais le plus clair de mon temps à mavancer pour le programme de lannée prochaine. Les examens de cette année passés, javais beaucoup de temps libre que je ne savais pas comment tuer.
Début juillet, la chaleur était déjà accablante. Mes activités favorites consistaient à me prélasser sur la terrasse du jardin. Parfois, aller à la piscine du quartier qui ne pouvait me faire que du bien et généralement, en fin de soirée, je divisais mon temps entre la lecture, la préparation de la prérentrée et occasionnellement, je sortais avec des amis. Un soir, où je décidais de mamuser un peu car la routine me tombait dessus et les vacances filaient à toute vitesse, je pris linitiative de mhabiller de manière aguichante, chose qui nétait pas dans mes habitudes. Je me préparais donc ce soir-là en attendant larrivée de deux copines de fac. En fouillant dans mon armoire, joptais pour une robe serrée couleur beige munie de deux bretelles fines, qui marrivait juste au-dessus des genoux et des sandales compensées blanches qui mettaient mes fesses en valeur en les cambrant. Rien de plus, je navais pas besoin de superflu. En effet, on me rappelait souvent mon physique avantageux : Ma chevelure dun noir de jais soulignait mon teint dune blancheur diaphane. Je nétais pas particulièrement grande mais plutôt fine. Mère nature ne mavait pas fait don dune poitrine opulente et je len remerciais tous les jours, je nai jamais apprécié les fortes poitrines, je préférais mon 85b ferme qui ne nécessitait pas le port dun soutien-gorge.
Mes deux amies, Jules et Sandy ont débarquées en klaxonnant et nous avons fini par prendre la route en direction dun bar bondé tous les week-ends qui faisait aussi boîte de nuit à létage supérieur. Nous nous sommes installées et nous avons pris commande ; je naimais pas particulièrement boire mais ce soir nétait pas nimporte quel soir. Au bout dun certain temps, lalcool me montait à la tête et à mes deux amies aussi dailleurs. Elles commençaient à parler de sexe comme à chaque fois quelles étaient ivres :
— Et toi Lola, ça a été quand la dernière fois que tas pas couché ? Je me suis toujours demandée si tu nétais pas lesbienne ! me taquina Jules en sapprochant de moi, la bouche tendue
— La pauvre, elle se fait mater depuis toute à lheure et elle ne remarque rien ! Regarde-moi le gars-là bas, à la table du fond, il narrête pas de la dévorer du regard ! Dailleurs ses amis ne sont pas mal non plus.
En tournant la tête, je distinguais trois garçons plus ou moins du même âge que nous, lun dentre eux, blond, les cheveux coupés courts en tee-shirt coloré, la cigarette au bec me souriait lorsque je surprenais son regard. Il me fit un clin dil en écoutant ses amis dune oreille. Il ne mattirait pas particulièrement mais il était beau garçon. Je me suis levée et approchée de leur table dun pas hésitant, je navais jamais abordé un garçon auparavant. Mes amies, surprises, mont laissé faire, amusées. Je les défiais du regard, quelles ne me fassent pas passer pour une coincée ! Jallais leur prouver le contraire.
— Aurions-nous limmense plaisir de vous accueillir à notre table. ?
— Cest Lola, avec plaisir.
Le blond ma devancée. Tant mieux, je nétais pas vraiment à laise pour ce genre de chose. Je pris place et la conversation se fit naturellement. Ses deux amis mécoutaient, intéressés mais ils finirent par se retirer, laissant la place à leur ami. Il navait rien de particulier, étudiant, il se détendait avant de commencer sa troisième année de licence. Il parlait beaucoup, sans discontinuer, peut-être dû au stress ? Je ne sais pas. Il mennuyait et il sen est rendu compte. Le silence se fit, brusquement. Il se confondait en excuse, il était très bavard.
— Ne texcuse pas. Est-ce que tu voudrais sortir dici ? Jétouffe.
Une lueur traversa son regard, il se leva, régla la note et nous nous sommes aventurés dans lobscurité de la nuit après avoir prévenu nos amis respectifs. Je sentais son regard pesait sur mon corps moulé dans cette robe, je men rendis compte, elle était presque indécente ! La pointe de mes seins, mon ventre plat, mon cul cambré, tout était visible ! Il devait me prendre pour une de ces putes qui baisent des inconnus, tous les soirs.
Mal à laise, nous arrivions chez lui. Un silence pesant sinstalla, je savais ce qui allait suivre. Malgré la situation, son regard mexcitait, je le voyais me détailler de la tête aux pieds, sans retenu, affamé.
— Tas envie de me baiser ? Dis-je, je paraissais sûre de moi mais je nen menais pas large.
Il ricana et sapprocha de moi dun pas léger, presque félin. Jentendis la pluie battre contre les fenêtres, cela me fit sourire, jaimais menvoyer en lair lorsquil pleuvait.
Debout, immobile, les bras le long du corps, je le regardai se passait la langue sur les lèvres. Le cochon. Il passa derrière moi, je sentis ses mains monter de mes poignets jusquà mes épaules. Il était doux. Il ouvrit la fermeture éclair, lentement, sans se presser. Cela mexcitait, il me faisait languir, pour ensuite me donner plus de plaisir. Je sentais mon entre jambe shumidifiait. Je tentais de me tortiller pour retirer ma robe mais il me retint dune main ferme, il menait la danse. Les bretelles glissèrent sur mes épaules, mes bras et bientôt, la robe tomba autour de mes pieds. Il se pencha sur mon cou quil lécha du bout de la langue, jinclinais la tête dun côté pour le laisser faire mais aussi pour lencourager. Il remarqua labsence évidente de soutien-gorge, je sentis la bosse caractéristique dune bite en érection, il bandait. Il empoigna fermement mes seins en les massant, il les pressa lun contre lautre, sans retenu. Lune de ses mains parcouru son chemin jusquà ma petite culotte blanche, il passa sa main sous celle-ci, je pressais mon corps contre le sien, jétais mouillée, jen voulais plus.
Dune main experte, il vient titiller mon clito, il descendit un peu plus jusquà mes lèvres quil caressa, dune caresse ferme et tendre à la fois. Jondulais contre son bas ventre.
— Tes vraiment quune salope en chaleur. Taimes ce que je te fais, hein ? Je lai senti dès que je tai vu, une perverse comme toi, ça ne court pas les rues.
Je pressais ma bouche contre la sienne pour le faire taire. Quil me baise au lieu de jacasser. Je retirais ma culotte et pris les choses en main, je voulais son sexe au fond de mon vagin, il me la fallait, ça me démangeait, ça faisait trop longtemps. Mais il nétait pas de cette avis, il me plaqua brusquement contre le mur en fouillant ma bouche de sa langue, il devenait comme fou. Il retira son jean et tee-shirt en toute hâte et se mit à genoux, entre mes jambes. Jécartais instinctivement celle-ci et il y plongea sa langue en léchant la cyprine qui coulait sur lintérieur de mes cuisses. Poussant des gémissements, je décollais mes fesses du mur pour aller à la rencontre de sa langue, mes mains dans ses cheveux. Il me léchait à grands coups de langue, comme jaimais, elle tournoyait autour de mon clito, sur mes lèvres, et parfois même en passant à lintérieur de mon vagin, moite de désir. Je nen pouvais plus, à sa grande surprise, je le repoussais et lenjambais.
Je guidais son sexe, dune taille appréciable, entre mes jambes sans le sucer, ce nétait pas ce que je voulais. Il ne sen plaignit pas, se laissant faire, totalement sous lemprise de mes pulsions. Son chibre glissa en moi et je poussais un exquis gémissement, jétais enfin comblée. Son pubis contre le mien, son sexe enfoncé en moi jusquà la garde, je me sentais remplie. Jentamais les vas et viens, dabord lent, puis, plus prononcés. Mon jus de femme coulait sur ses couilles. Il plaqua ses mains fermement sur mes hanches pour donner la cadence, je jouais avec son sexe, allant de plus en plus vite. Ses mains pressèrent mes seins, les malaxant sans retenu, ça ne faisait que me rendre un peu plus folle. Brutalement, il me tourna contre le sol, en se positionnant sur moi, sa bite raide plaquait contre son ventre quil réintroduisit dans ma chatte. Il me fixait du regard, le regard dun mâle en rut qui était sur le point dassouvir son besoin. Il me léchait le cou, descendant jusquà mes seins, sa langue courait sur mes tétons quil agaça du bout de la langue, cétait jouissif. Je soulevais le bassin pour le sentir plus profondément en moi ; jétais chaude, en chaleur et sur le point davoir un violent orgasme. Il me besognait comme un fou, sa bite enserrée dans ma chatte qui se contractait autour de sa queue. Ce que cétait bon ! Il y allait toujours plus fort, plus profondément, baignant dans ma cyprine.
Je criais, il grognait, sur le point de décharger. Cest alors que je jouis, un orgasme me terrassa au moment même où il lâcha son sperme dans mon ventre. Il saffala contre moi, plein damour, ses bras menlacèrent dans une étreinte amoureuse. Jétais flageolante, un bien être menvahit. Après quelques minutes, je le repoussais, récupérer mes vêtements. Il napprécia pas
— Où est ce que tu vas comme ça ? dit-il, revêche.
— Je rentre chez moi. Lui répondis-je tout en mhabillant, son jus coulait sur mes cuisses, je les serrais.
— Tu peux dormir ici et puis, je nen ai pas fini avec toi, nous avons encore toute la nuit !
— Tu peux toujours rêver. Moi, jen ai fini avec toi. Adieu !
Je ne le regardais même pas et quittais lappartement sans un regard en arrière.
Soudain, je me suis sentie coupable. Je repensais alors à Daniel, quaurait-il pensé de moi ? Javais honte, je naurais jamais fait ça. Cétait de sa faute. Ce désir, grandissant, de sexe. Cétait de sa faute. Je me hâtais de rentrer chez moi, il était tard.