Les vacances enfin là, Chantal et Charlotte, comme prévu, sont parties dans leur résidence secondaire.
Antoine est installé dans une villa d’un village voisin d’une quinzaine de kilomètres. Il est arrivé le samedi, c’est-à-dire 2 jours après Chantal.
A peine sur place qu’il l’appela.
– Bonjour, c’est Antoine.
– Bonjour, comment allez-vous ?
– Bien, je viens d’arriver et vous, quand serez-vous ici ?
– Cela fait 2 jours que je suis déjà là.
– OK, j’espère que vous avez déjà bien profité du beau temps Je viens de décharger ma voiture et je n’ai pas envie de faire la cuisine, je vais chercher un petit restau sympa. Vous n’en auriez pas un à me recommander.
Elle lui donna l’adresse de trois ou quand restaurants en lui précisant que sa liste n’avait rien d’exhaustive.
– Si vous n’avez rien prévu, nous pourrions peut-être diner ensemble ce soir ?
– C’est-à-dire que
– Oui, je me doute qu’il est un peu tard et inconvenant de vous inviter si tardivement
– Non, c’est gentil, mais je ne voudrais pas abuser
– Mais c’est moi qui vous l’ai proposé si je me souviens bien, vous êtes venue avec votre fille.
– Oui.
– Venez toutes les 2, bien entendu.
Elle n’osa pas refuser l’invitation et puis, cela leur fera une sortie.
Elle trouvait Antoine sympathique et le fait qu’il invite sa fille avec elle signifiait que son invitation était amicale et sans arrière-pensée enfin d’après elle.
Charlotte ne connaissait pas cet Antoine et cela ne l’enchantait guère de devoir passer la soirée avec ce « vieux monsieur »
Sa mère lui avait dit qu’il s’agissait d’une relation d’affaire et qu’il avait l’air sympa. Charlotte l’avait taquiné en parlant de lui comme d’un courtisan.
– un petit béguin pour toi ? Et c’est réciproque ?
– Arrête, c’est un vieux
Avait-elle dit, puis se trouvant un peu injuste envers Antoine elle ajouta.
– Mais très cultivé et extrêmement sympathique.
Quand ils arrivèrent au restaurant, Antoine était déjà là. Il se leva, leur fit un petit signe discret et s’avança vers eux pour les saluer.
Chantal et Antoine hésitèrent un peu, quand elle le voyait au siège de la société, elle lui serrait la main, mais ici, en vacances
Finalement c’est Antoine qui prit l’initiative.
– Si cela ne vous gêne pas, on se fait la bise.
Il l’embrassa et embrassa aussi Charlotte.
– Bonjour Mademoiselle, je me présente, Antoine, mais je pense que votre mère à du vous parler de moi. Par contre, vous, vous êtes
Il fit mine d’hésiter et de chercher son prénom.
– Charlotte
Lui dit-elle en souriant.
Ils s’installèrent à table et discutèrent de tout et de rien.
Chantal demanda à Antoine comment s’était passé son voyage, il en fit de même.
La conversation n’avait rien d’extraordinaire, il ne se fit nullement séducteur, ni même charmeur. Il était galant, prévenant et montrait qu’il pouvait aborder n’importe quel sujet avec une réel compétence.
A la fin du repas, Charlotte dû reconnaitre qu’elle ne s’était pas ennuyée, enfin, autant qu’elle l’aurait imaginé.
Ils se virent souvent tous les 3, lors de ces vacances et Charlotte l’appréciait de plus en plus.
En fait, elle trouvait ses discussions intéressantes, il a une grande culture et sait très bien l’utiliser, à bon escient et sans se montrer prétentieux.
Il avait su leur tenir souvent compagnie sans leur imposer sa présence, sans s’incruster et tout cela s’était fait de manière naturelle.
Charlotte entrait à l’université à la rentrée prochaine, elle cherchait une chambre d’étudiant ou un petit studio.
– En rentrant, nous allons faire les petites annonces pour trouver un logement d’étudiant.
Avait répondu Chantal, alors qu’Antoine discutait avec elles sur les études de Charlotte.
– Si vous me le permettez, je pourrais, peut-être, vous en proposez un.
Antoine avait quelques appartements d’étudiant qu’il louait, mais aucun proche de l’université qu’allait fréquenter Charlotte, mais il savait qu’un couple libertin qu’il connaissait bien avait un studio à proximité de celle-ci.
Il expliqua à Chantal et Charlotte qu’il avait un ami qui en avait un à proximité, mais qu’il ignorait si celui-ci était déjà loué pour la prochaine rentrée.
Finalement l’appartement n’était pas occupé. L’étudiant qui l’occupait était parti en juin et il attendait août pour repasser une annonce.
Quand Antoine a parlé à son ami d’une étudiante qui cherchait une chambre, celui-ci lui demanda si elle était belle.
– Dans ce cas, je pourrais lui proposer de venir partager notre lit
Ils plaisantèrent un peu sur le sujet en évoquant un ménage à 3, Antoine savait que l’épouse du couple ami était bi et connaissant ses goûts, n’ignoraient pas qu’elle en ferait sans problème son « 4 heures ».
Antoine précisa ensuite plus sérieusement qu’elle n’était pas libertine et qu’il ne fallait pas chercher à la dévergonder. Il ne précisa pas ses intentions, mais indiqua simplement qu’il s’agissait de la fille d’une bonne amie.
Chantal fut ravie quand Antoine lui annonça la nouvelle, elle rencontra le propriétaire du studio avec Charlotte.
Celui-ci ne put s’empêcher d’envoyer à texto à Antoine lors de la visite.
– Mère comme fille plus que convenable si tu te tapes la mère, t’a d’la chance la fille pas mal non plus.
– Ouais, mais l’une comme l’autre chasse gardée
Antoine savait que son ami blaguait et qu’il pouvait avoir confiance en lui, que celui-ci ne tenterai rien sans sa bénédiction.
– Dommage.
– Pour l’instant, plus tard, qui sait, je t’en offrirais peut-être une voire les 2
Marc, en apprenant qu’Antoine avait réussi à lier amitié avec Chantal et que le courant passait bien avec Charlotte était ravie. Il était aussi content d’apprendre que Charlotte allait prendre un studio et ainsi être seule la semaine.
– Cela te facilitera l’approche.
Dit-il à Antoine quand celui-ci lui annonça la nouvelle.
Mais il pensait aussi à lui, dès que son ami lui aura donné les clés pour séduire Charlotte, il irait la rejoindre dans son repaire et
– Mais ne t’emballe pas trop vite
Répondit Antoine quand celui-ci commença à délirer sur la suite de son aventure avec Charlotte et de ce qu’il ferait d’elle.
– Je sens qu’elle accroche, qu’elle m’apprécie, mais pour l’instant je ne peux pas affirmer que c’est dans la poche.
Antoine était plus mesuré dans ses propos et aussi plus patient et méfiant que Marc.
– Il ne faut jamais savourer le drap maculé avant d’avoir défloré.
Marc éclata de rire. Ils continuèrent ensuite à discuter de Charlotte un petit moment, puis Antoine avoua à Marc qu’il aimerait aussi essayer la mère.
– Mais quand tu veux, j’adore la baiser, mais je n’en veux pas forcément l’exclusivité.
Ils s’imaginèrent un plan à 4, la mère la fille et eux deux
– J’imagine bien un truc vraiment marrant.
Marc expliqua à Antoine ce jeu qui le faisait éclater de rire.
– Après t’être fait la fille, tu te fais la mère
Ni l’une ni l’autre, d’après Marc ne saurait qu’elles sont maitresses des mêmes mecs.
Dans son scénario, Charlotte aurait succombé au charme d’Antoine puis au sien, Chantal serait aussi devenue la petite amie d’Antoine.
– Tu profiterais des vacances scolaires pour emmener Chantal dans la piaule de sa fille.
En arrivant, ils auraient trouvé Antoine et Charlotte au lit. Chantal aurait alors été surprise de voir sa fille nue avec un vieux et Charlotte aurait été surprise de voir sa mère arriver au bras de Marc.
Dans son imaginaire, tout aurait été simple et se serait terminé par une partouze à 4
Mais bien entendu, rien n’était aussi simple Antoine tempéra d’ailleurs son enthousiasme.
– T’inquiète Antoine, je sais que ce n’est qu’un fantasme et la seule chose que j’ai pour l’instant vraiment envie, c’est tremper de mon biscuit dans la chatte de Charlotte.
