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Trahisons, ou le Retour de la Grande – Chapitre 19




Au fil des jours, Sophie continuait de gagner la faveur des filles d’Evnika, à la déception de cette dernière qui se sentait de plus en plus délaissée par celle qu’elle avait prise pour épouse. S’avérait-elle maintenant moins attirante aux yeux de Sophie ? Les termes intéressante’ ou rassurante’ eurent sans doute été plus adéquats. Cette femme aux traits physiques froids, à l’humeur instable et au comportement imprévisible n’était certes pas d’un commerce incitant à l’enthousiasme, bien que seule Sophie se trouvait pourtant en position non seulement de la comprendre, mais également de lui venir en aide. S’ajoutait aussi aux multiples frustrations de celle qui voyait lentement glisser de ses doigts son petit empire, la vague mais grandissante impression de rejet de la part de ses esclaves, ces filles qu’elle avait pourtant tirées de leur vie de misère en échange de leur soumission.

 D’autre part, d’étranges songes venaient maintenant régulièrement perturber les nuits de sommeil de la femme tyrannique. Presque chaque soir, un nuage blanchâtre lui apparaissait en rêve, au milieu duquel elle revoyait sa sur Olga qui, souriant tendrement, lui tendait les bras. Non contentes de se manifester de façon nocturne, ces apparitions alternaient également avec des hallucinations le jour, particulièrement lorsque Sophie occupait les pensées d’Evnika. De fait, plus la tortionnaire pensait à sa femme, plus ces vaporeuses manifestations diurnes se faisaient présentes.

 Soucieuse de connaître les besoins des esclaves qui lui étaient dorénavant soumises, Lady D, quant à elle, s’efforçait de passer le plus de temps possible avec chacune, cherchant entre autres à savoir quels étaient leurs attentes ainsi que leurs désirs, ces derniers souvent gardés au plus profond d’elles-mêmes. Sachant son groupe quelque peu instable et à l’occasion ardu à garder en bride, elle était pleinement consciente du besoin d’encadrement dont certaines filles faisaient preuve. L’experte en psychologie préparait ainsi doucement l’émancipation éventuelle de ces filles qui, au final, n’avaient jamais de leur vie connu mieux comme existence.

 Suite à l’échec de la tentative effectuée par Catherine, à la demande de sa dominatrice, ayant pour but d’amener certaines filles à une révulsion face aux expériences hétérosexuelles, Sophie s’était fait inonder par les soumises de requêtes lui formulant le désir d’avoir pour elles un jeune homme disposé à se prêter à leurs persistants fantasmes. Sensible à l’idée d’offrir à celles qui se confiaient à elle de nouvelles expériences favorisant éventuellement leur avenir, la femme dans la vingtaine avait une fois de plus intercédé auprès de la Grande Maîtresse.

 – Avec un mâle ? lui avait demandé, surprise, Evnika. Elles ne sont plus bien entre elles, mes cocottes ? Elles sont blasées ou quoi ?

 – Crois-tu les garder auprès de toi toute leur vie, chérie ? voulut lui faire comprendre Sophie. Elles sont encore jeunes et beaucoup ont peu ou pas d’expérience du tout sur cette question. Mais ouvre les yeux, à la fin, ma grande !

 Evnika soupira, partageant l’étreinte que lui offrait sa belle et soumise épouse. Elle gardait les yeux fixés sur cette petite vapeur blanchâtre qui les accompagnait dans ce court moment d’intimité. À la surprise de celle-ci, la maîtresse offrit ses lèvres à Sophie avec laquelle elle s’engagea, tous yeux fermés, dans un long et silencieux baiser.

 – Je souffre de plus en plus de ne pas sentir ta présence près de moi, lui avoua-t-elle au terme de ce tendre geste d’affection lesbienne. J’attends quelque chose de toi, sans savoir exactement de quoi il s’agit. Je te donne carte blanche, ma chouette, mais souviens-toi : mes filles sont habituées à la domination. Si tu leur donnes trop de corde, tu risques de perdre le contrôle de certaines d’entre elles.

 Un jeune Argentin de vingt-trois ans, de belle carrure et fortement pigmenté de poils et de peau, répondit à la demande en ligne formulée par Sophie. L’annonce avait fait appel à un jeune homme, puceau de préférence, désirant expérimenter une journée de soumission au milieu d’une dizaine de jeunes femmes avides de sensations nouvelles.

 Carlos parlait peu. Avec son physique athlétique et son expression virile, il paraissait, lors de l’entrevue en compagnie de la femme aux cheveux violets, le candidat idéal pour faire découvrir aux filles de nouveaux horizons sexuels. Possédant une musculature à faire fondre toute créature dans ses bras, il possédait un engin à faire baver les petites salopes autant de la bouche que de vous savez où

 S’étant préparées pour une surprise’, les demoiselles du harem s’étaient toutes réunies dans la grande salle commune, la plupart en bikini mais certaines ne portant simplement que leur petit slip. Chacune s’était coquettement poudré le corps alors que plusieurs avaient même accroché une fleur à leurs cheveux. Discrètement maquillées, les donzelles mettaient ainsi en valeur tous les charmes dont la nature les avait dotées. Leurs sourires envoûtants couronnaient leur aguichante présentation. La palpable fébrilité des lieux de même que le léger parfum de mouille qui montait doucement dans l’atmosphère ne purent toutefois dissimuler la coquine expectative éprouvée par ces demoiselles en chaleur.

 – Les enfants, voici Carlos, leur présenta Lady D. C’est un gentil Sud-Américain qui a accepté de se prêter de bonne grâce à tous vos désirs. Je veux que tout se passe dans la joie mais surtout dans le plus grand respect de tous.

 – Wow ! T’as vu le beau mec ? s’enthousiasma Lucie en s’approchant du mâle qui leur souriait.

 – C’est too much, Maîtresse, approuva Corinne en tâtant les pectoraux de l’homme avant d’aventurer ses mains sous son jogging bleu. C’est une punition ou une récompense ? Qu’est-ce qu’on a fait pour mériter ça ?

 – C’est parce que je vous aime toutes, mes chéries. Amusez-vous bien et surtout, ne me décevez pas !

 Rapidement le garçon disparut sous l’imposant groupe de jeunes nymphes qui le déshabillaient en gloussant de petits cris de joie, s’abandonnant aux innombrables mains et aux chaudes lèvres qui avaient bien l’intention d’explorer les moindres recoins de ce corps d’Apollon.

 – Il est vierge ? demanda la jeune Amélia qui tenait maintenant dans sa main un long et rigide pénis couleur café au lait.

 – Cent pour cent neuf ! blagua la maîtresse. Seulement rodé par des petites branlettes d’ado.

 – Regardez ça, les filles ! C’est ça qu’imitent nos godes et nos sextoys ! Ça, c’est le modèle original, le vrai produit de la nature ! commenta Josée avant de prendre en bouche l’organe qui frétillait d’impatience au milieu des gémissements du jeune homme qui se faisait assaillir de toutes parts.

 – Aïe, aïe, aïe, ce que c’est long et gros ! fit remarquer Andréanne. Qu’est-ce que ça doit faire quand on reçoit ça dans le con !

 – ou dans le cul ! ajouta Rachel. Il me fait baver, ce truc.

 – Doucement, les filles ! tempéra Sophie. Il faut pas le faire venir trop vite. Vous le sucez à tour de rôle, et par petits coups à la fois.

 Quelques expressions de dépit se firent discrètement entendre, alors que les petites bis, suivies des gouines qui ne voulaient rien manquer de l’occasion, faisaient la queue afin de se faire chacune la queue de ce mâle qu’elles s’apprêtaient à dévorer comme s’il s’était agi du dernier survivant d’une espèce à sauver de l’extinction totale.

 – Doucement, mesdemoiselles, les mettait en garde Sophie. Et n’oubliez pas que les hommes ont aussi des tétons qu’on peut lécher, et qu’ils ont également la rondelle très, très chatouilleuse !

 Toutes, maintenant totalement à poil, s’en donnaient à cur joie, le premier intéressé appréciant la fellation collective dont il faisait l’objet, sans compter les multiples bouches qui parcouraient son thorax et son ventre, de même que les langues frétillantes sur ses testicules et autour de son anus, deux des filles lui ayant remonté très haut les membres inférieurs afin de donner accès aux plus intimes régions de l’anatomie de cet adonis.

 Voulant jauger la dynamique de groupe, Sophie laissa aux filles la responsabilité de se désigner une leader qui choisirait la participante du premier coït avec le mâle. Andréanne fut ainsi nommée et à ce titre, elle désigna Lucie qu’elle récompensa de la sorte pour sa récente bonne conduite. Folle de joie en apprenait que l’honneur de dépuceler le jeune homme lui revenait, celle-ci sauta au cou de l’autre, sous les applaudissements du groupe, puis, chevauchant l’Argentin, toujours étendu sur le dos, en lui faisant face, alla s’installer en faisant cheminer le long manche de chair jusqu’au plus profond de sa grotte chaude et humide.

 Sophie observait avec satisfaction cette séance dans laquelle toutes pouvaient évoluer sans contrainte, sans tabou, dans une activité libératrice et salutaire. S’étant elle-même complètement dévêtue, elle décida d’offrir un extra à son invité. S’approchant à genoux au-dessus de la tête du jeune homme tout en observant les langoureux mouvements effectués par Lucie, elle lui offrit ses propres lèvres intimes à lécher :

 – T’as jamais savouré de la vraie cyprine de gouine, bébé ? Vas-y, laisse-toi aller. Tu vas sûrement y prendre goût !

 Sans se faire prier davantage, une langue masculine chaude et musclée entreprit une exploration dans le minou d’une fille qui semblait prendre un malin plaisir à déroger de son orientation sexuelle. Certes, sentir une langue féminine à cet endroit demeurerait toujours une sublime expérience, mais savoir l’organe lingual d’un macho sud-américain dans son intimité de lesbienne, alors que des mains robustes lui empoignaient les fesses, était d’un exotisme dont elle ne voulait nullement se priver.

 Alors que le sexe de l’éternelle gamine festoyait de ces délicieuses sensations et que le chaud lapin latin s’abreuvait de sa mouille abondante, Sophie eut la désagréable surprise de sentir une présence importune s’approchant d’elle par derrière. En moins de deux :

 – Aille ! Ouuuuh ! Mais qu’est-ce que tu fais là, ma fille ?

  le gode-ceinture que portait Emmanuelle envahissait l’espace anal de la femme qui se cambra aussitôt de douleur, mettant abruptement fin à la dégustation de l’Argentin.

 – Emma ! Veux-tu bien me dire ce qui t’a prise, espèce de dévergondée ? s’indigna la femme en se frottant le fond des fesses afin de soulager l’inconfort dû au spasme  sphinctérien.

 Sophie faisait maintenant face à la fille prise en défaut, s’étant rapidement dégagée de l’instrument malvenu.

 – C’était une gageure, Madame, répondit Emmanuelle, riant maintenant jaune et réalisant sa bévue. On m’avait mise au défi de vous prendre par derrière à votre insu Je je suis désolée. Des filles m’y ont poussée. Elles savaient comme je vous convoitais. Vous êtes si belle, si attirante

 – Ça ne me dérange pas d’être enculée par toi, petite garce, sache-le, grommela Sophie entre les dents. Tu le sais aussi bien que les autres que j’affectionne la sodomie. Par contre j’apprécierais le fait d’être avertie au préalable. On demande avant, c’est une question de respect, surtout à l’égard de ta maîtresse !

 Sophie était maintenant écarlate, retenant sa colère. Espérant faire un franc succès de l’activité qu’elle offrait à ses filles, elle venait de se faire prendre comme une enfant, ayant baissé la garde pendant la supervision qu’elle exerçait sur les esclaves dont elle avait la responsabilité. Discrètement, elle garda l’incident clos durant le reste des activités, ne voulant pas gâcher le plaisir que connaissaient les autres membres du groupe.

 L’heure avança rapidement. Toutes les filles eurent droit à leur juste part d’expérience et de plaisir.

 D’une vitalité exceptionnelle, c’est à plusieurs reprises que Carlos s’était déchargé, tantôt dans un orifice, tantôt dans un autre, faisant découvrir la sodomie masculine ainsi que le facial à plusieurs des petites salopes qui se présentaient à lui. L’homme eut même droit, à sa grande stupéfaction, au spectacle de gouines se partageant sa semence dans de passionnés baisers d’échanges saphiques.

 Le jeune homme, comblé et ravi, prit congé du harem après avoir longuement embrassé et remercié chaque fille pour sa délicatesse et ses marques d’affection.

 Laissées seules après le départ du groupe, Sophie retint la fautive Emma auprès d’elle, celle-ci demeurant silencieuse, tête baissée devant sa dominatrice.

 – C’est très vilain comme conduite, la réprimanda l’autre. Tu m’as beaucoup déçue, tu sais.

 – Pardonnez-moi, Madame. J’ai été sotte d’agir de la sorte.

 – Ce corps que tu as pris par surprise est le mien, poursuivit Lady D. Le cul que tu convoitais m’appartient ainsi qu’à ma femme Alicia que tu connais maintenant. Sache que je l’offre à qui je veux et quand je veux.

 – Oui, Maîtresse, comprit l’autre à voix basse, les yeux pleins d’eau.

 – Si tu veux une baise, tu n’as qu’à le demander tout simplement. Tu le savais pourtant, petite chienne !

 – Alors, osa demander la jeune, est-ce que je peux vous le demander maintenant, si vous m’avez pardonnée ?

 Sophie l’arrêta et souleva de la main le menton d’Emmanuelle. La fille exprimait toute l’innocence dont Sophie elle-même faisait preuve à son âge. Elle observa avec pitié cette petite fleur qui l’implorait de ses yeux larmoyants de chatte en chaleur.

 – Tu mérites plutôt une bonne punition, ma cocotte. Et je vais te corriger comme il faut. Je dois m’assurer que tu saisisses bien l’importance de la consigne. Tu dois porter respect à tes surs d’esclavage et à plus forte raison à celles qui te dominent. Tu vas à présent me suivre dans ma chambre et finir de te dévêtir complètement. Tu y recevras ton châtiment.

 Les deux gagnèrent la chambre où se trouvait déjà Alicia qui, ce jour-là, était de corvée pour le nettoyage des sextoys du harem.

 – Tiens, il a l’air cool celui-là, se dit tout bas l’esclave personnelle de Lady D en examinant de près un des instruments encore gluants entre ses mains. Faudrait bien que je me l’essaie un de ces quatre À moins que je prenne Sophie avec. Ma petite cochonne de rouquine raffole toujours de mes petites surprises 

 – Je vais avoir besoin de toi, mon beau minet, s’adressa Sophie à celle qui était maintenant perdue dans ses réflexions salaces.

 – Tu as toujours besoin de moi, ma biche. C’est pas nouveau, ça, répondit Alicia sur un ton nonchalant et moqueur sans même lever les yeux.

 – Oui, mais cette fois, c’est pour une punition. La petite Emma m’a enculée pendant notre petite partouze et j’ai pas aimé ça.

 – T’avais juste à l’arrêter, j’vois pas le problème

 – Le problème, c’est qu’elle ne m’avait ni avertie, ni même demandé la permission. Elle m’a fait la sodo par surprise, annonça Sophie sur un ton ferme.

 – Ben compte pas sur moi pour la fouetter. J’ai pas apprécié ça du tout quand j’ai fait crier les filles de mon fan club, la dernière fois.

 Emmanuelle était à présent nue au centre de la pièce, transpirant d’inquiétude et craignant un scénario similaire à celui évoqué par Alicia. Sophie se tourna vers elle en saisissant le gode des mains d’Alicia :

 – Je devrais te faire prendre ça dans les boyaux à mon tour pour te faire comprendre qu’assaillir une personne sans prévenir, c’est non seulement irrespectueux mais également très douloureux. Qu’en penses-tu, petite effrontée ?

 – Madame, je je comprends et je regrette ! Croyez-moi, c’était un défi qu’on m’imposait et

 Sophie lui coupa la parole :

 – Tu n’as pas à écouter toutes les sottises de tes surs d’esclavage ! Quand vas-tu enfin manifester un peu de maturité et prendre toi-même tes propres décisions ?

 La fille baissa la tête et garda le silence.

 – Alors je ne vais pas t’enculer maintenant, ma fille. Je sais que tu t’attendais à cela. Je sais également que tu y prendrais presque plaisir, venant de ma part. Je vais donc te punir en te faisant souffrir mentalement.

 La pauvre Emmanuelle avala difficilement. Elle était consciente que les souffrances psychologiques sont souvent plus cruelles et plus difficiles à supporter que quelques coups de fouet bien ciblés. Sophie avança une chaise près du lit et y déposa une ratine blanche. Après avoir forcé la jeune châtiée à prendre place, cul nu, sur le tissu, elle lui ligota les mains derrière le dossier et lui lia les jambes.

 – Tu me convoitais, à ce que tu m’as dit, chérie, alors tiens-toi bien car tu n’as pas fini de le faire. Pour ta punition, je t’offre un spectacle qui va t’en faire baver.

 Alors qu’elle tirait Alicia vers le lit en commençant à la déshabiller, Lady D poursuivit :

 – Tu vas m’observer dans les bras de ma tendre épouse. Tu vas voir Alicia me prendre comme il se doit, en amoureuse et non en importune et détestable petite garce que tu es. Ça te permettra de voir à quoi ressemblent de véritables échanges entre deux gouines qui s’aiment et ça te fera mourir d’envie de venir participer à nos ébats. Rince-toi bien l’il car ta participation ne sera malheureusement que visuelle.

 – Oh, c’est ça, l’aide que tu me demandais ? ronronna une Alicia soudain toute coquine et mielleuse. Tu sais que je ne serais jamais capable de refuser une telle requête !

 C’est devant des yeux passifs et envieux que les deux tourterelles entreprirent leurs gomorrhéens ébats à quelques pas d’Emma. Debout devant le lit et complètement nues, enlacées et les yeux clos, elles échangèrent d’abord une série de doux baisers sonores précédés d’un long frenchkiss. Un jeu de mordillements de lèvres sans fin compléta le doux prélude.

 Souriante et la tête levée au plafond, Sophie laissa sa femme caresser de ses mains et de sa bouche ses petits seins aux aréoles rosées dont les mamelons étaient déjà au garde-à-vous. Au son voluptueux des mouvements de succion exercés sur les tétons et aux gémissements de plaisir exprimés par la jeune maîtresse se mêlaient maintenant les plaintes de moins en moins discrètes d’Emma qui se tortillait de désir sur sa chaise, envoûtée par cette saphique scène à laquelle il lui était interdit de se joindre activement.

 – Oh, Madame, je vous en prie ! Arrêtez ! Vous me faites horriblement trembler de désir. Mon bas-ventre entre dans des contractions insupportables !

 Ignorant totalement les suppliques exprimées, Sophie répondait à sa partenaire de jeux sexuels par des attouchements coquins sur les fesses et les seins. Ayant déposé son amoureuse sur le lit défait, la femme aux cheveux d’ébène entreprit de ses chaudes lèvres de nouvelles stimulations sensuelles sur sa poitrine, son abdomen et son bas-ventre. De temps à autre, des bouches de nouveau assoiffées l’une de l’autre renouaient ensemble, offrant un spectacle digne des meilleurs films porno tirés du répertoire lesbien.

 Littéralement torturée à la vue de ce spectacle qui lui était imposé, Emmanuelle inondait à présent la ratine d’une abondante cyprine, exprimant à la fois sur son siège désir, jalousie et frustration. Dans son supplice, la fille tentait par tous les moyens de se cambrer sur son siège afin d’exciter son bouton d’amour en le frottant directement sur le tissu qu’elle mouillait, mais sans toutefois y parvenir.

 – S’il vous plaît, je n’en peux plus, arrêtez ! implorait la fille maintenant en pleurs, solidement retenue en place par ses liens. Ayez pitié de moi ! Pardon !

 La tête dans le giron de Sophie, Alicia avait écarté à deux mains les volets donnant accès à ce sanctuaire des sanctuaires qui vibrait d’expectative. S’enivrant des chaudes vapeurs féminines et parfumées qu’exhalaient des muqueuses rouges et congestionnées, elle approcha son visage, puis ses lèvres et son nez qui goûtèrent un abondant jus d’amour à peine acidulé. Deux doigts caressèrent le clito déjà boursoufflé et en repoussèrent à fond le capuchon, exposant au grand jour le luisant et turgescent bouton.

 Une langue musclée balaya de coups successifs le petit organe, le faisant rebondir à chaque instant sur la lèvre inférieure de l’amante, arrachant ainsi chez notre petite gouine des cris exprimés en crescendo. Finement à l’écoute de ce concert de plaintes exprimant un pervers plaisir, Alicia guidait caresses et touchers en vue de combler de sa copine les plus profonds désirs.

 L’imminence de l’explosion de joie se fit bientôt présente, l’esclave personnelle de Sophie ayant redoublé d’ardeur. C’était dorénavant un doigt qui frétillait sur le point G de celle qui se déhanchait maintenant éperdument sur ses draps. 

 Emmanuelle tressautait sur sa chaise, faisant sautiller celle-ci sur ses pattes qui retenaient ses membres inférieurs. D’amères larmes ruisselaient sur son thorax, s’égouttant sur la pointe de ses mamelons érigés d’excitation. La pauvre mesurait l’ampleur de sa bévue alors que regrets, remords et désirs tordaient son esprit repentant. Une simple demande, respectueusement formulée, aurait transformé le supplice qu’elle subissait en moments de sublimes plaisirs en compagnie de cette jeune maîtresse qui avait à cur d’inculquer à ses filles les bonnes manières.

 C’est dans une transe sans précédent que Lady D exprima son orgasme, faisant gicler une fois de plus un jus clair au visage d’Alicia, alors que les cris aigus s’échappant de sa bouche faisaient place à un fou-rire d’extase hors de contrôle.

 La suppliciée vécut ces derniers moments la tête abattue et le visage voilé par ses longs cheveux bruns mouillés de larmes, sanglotant silencieusement alors que ses fesses trempaient dans la cyprine imbibant la ratine, le ventre endolori par les tiraillements de ses désirs inassouvis.

 Au terme d’une pause de dix minutes, la maîtresse d’Alicia se leva, toujours nue, et se mit à doigter doucement son sexe liquéfié et brûlant.

 – Tiens, lèche ! ordonna-t-elle à Emma en lui tendant une main fortement parfumée et dégoulinante de mouille. Console-toi avec ça.

 Sans se faire prier davantage, la jeune toujours attachée se mit à balayer de la langue l’offrande qui lui était faite, tout en suçant chacun des doigts avec l’avidité d’une femme prenant son premier repas après trois jours de jeûne. La maîtresse observa la fille, maintenant convaincue que la leçon avait porté fruit. N’écoutant que son cur, elle fit un geste supplémentaire de compassion.

 – Tu peux m’embrasser un sein également, si tu désires, ajouta Sophie en se penchant contre le visage de la fille fautive. Et humer mon conin, il est encore fumant.

 Contre toute attente, Sophie ne reçut qu’un baiser sur la joue, la fille déclinant les dernières invitations.

 – Je ne mérite pas ces grâces, Madame, laissa-t-elle tomber tout bas. Je me déteste maintenant, et je sais que je ne mérite pas une bonne maîtresse comme vous.

 Sophie la délia et la reconduisit à la porte de la pièce.

 – Je vois que la chose a porté fruit, ma chérie, et j’en suis heureuse. Tu es consciente que ce que je t’ai fait subir, c’était uniquement pour ton bien ?

 – Oui, Maîtresse, je le sais, et je vous en suis très reconnaissante, répondit l’esclave avec un sourire timide.

 – Va en paix, alors, conclut Lady D, je ne t’en veux plus. Considère cette histoire close.

 Emmanuelle tourna le dos et s’éloigna de quelques pas hors de la chambre des tourterelles.

 – N’y avait-il pas une requête secrète qui dormait au fond de ton cur, ma belle ? l’arrêta soudain Sophie en haussant légèrement la voix afin d’être bien entendue.

  – Que voulez-vous dire, Madame ? demanda l’autre, surprise, en se retournant.

 – Eh bien, disons, une petite demande pour une baise avec la dominatrice que tu reluquais ?

 Emma ramena ses mèches de cheveux derrière ses oreilles, comme pour être sûre de bien comprendre.

 – Je maintenant, Madame, vous vous m’accepteriez dans votre lit ? Comme ça, après ce que je viens de vous faire ?

 – Je te l’ai dit, Emma, c’est maintenant du passé. Alors, cette petite demande coquine ?

 – Je puis-je avoir une baise avec vous, Maîtresse adorée ? formula finalement la jeune d’une voix presque hésitante.

 – Allez, approche ! acquiesça Sophie, toute souriante, en accueillant sa petite esclave dans ses bras.

 Les deux rejoignirent Alicia qui était demeurée nue sur les draps. Sophie étendit doucement l’heureuse esclave sur le lit en l’embrassant tendrement. Rapidement, dans les minutes qui suivirent, les deux amoureuses de Saint-Hyacinthe s’affairèrent à faire oublier le singulier supplice qu’avait subi la jeune Emma, par des caresses et des touchers qui amenèrent rapidement celle-ci à une joie renouvelée et à un moment de plaisir lesbien sans bornes. Jamais Emmanuelle n’aura autant apprécié non seulement ces deux corps que lui offrait sa maîtresse bien-aimée, mais également son amour et sa compassion.

  – C’est pour ça que les filles t’aiment tant, conclut Alicia après le départ d’une Emmanuelle heureuse et consolée. Elles savent toutes que tu te soucies d’elles et que ce que tu fais n’est que pour leur bien.

 – Tu as raison, gros minet. Ce sont toutes pour la plupart des petites salopes, mais elles sont adorables. Mais je crains qu’Evnika ne soit pas en mesure de saisir ce détail.

 Sophie compléta en soupirant, ayant enlacé son amoureuse de toujours :

 – Plus je m’occupe des filles de la Grande Maîtresse, plus elle se sent délaissée de ma part. J’ai l’impression qu’elle développe envers moi des sentiments de plus en plus négatifs. Jusqu’à quand tiendrons-nous toutes dans ces conditions ?

 (À venir : L’anneau de délivrance)

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