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Délivrance ! ou …c'est beau la bourgeoisie ! – Chapitre 10




Autorité, Autorité à toutes les unités ! Qu’est-ce que c’est que ce bordel, répondez !

— Monsieur, j’ai perdu le contact avec tous mes hommes. Toutes les liaisons cryptées ont été sabotées… c’est très high-tech, il ne peut y avoir qu’un autre joueur de votre importance dans cette affaire… De plus mes hommes ont été incapacités par un gaz de combat. On est seulement en train de les réveiller.

Ah, une seconde… Oui, Oui… eh bien allez-y bordel ! Magnez-vous le cul et retrouvez-la… exécution !

Monsieur, mon unité de secours de FU. MA. CO vient de rentrer dans la crypte. Il n’y a plus personne. Messaline a disparu… je répète Messaline n’est plus sous contrôle !

"Hé merde", pensa JMDL (Jean Michel Desprin-Lejean… en hommage à l’un de mes lecteurs préféré ! Note de l’auteur.) Mais quel con ce "Caïman", Super commando… mon cul… il s’est fait berner comme un bleu. Faudra que j’appelle Didier à la défense. Un petit séjour en Terre Adélie lui ferait le plus grand bien, à ce vieux con de "Caïman" !

Mais qui a fait ça ? Qui ? Un de mes ennemis politiques ou du business ?

Tout avait pourtant bien commencé… JMDL regardait sa petite femme chérie, enfin revenue au château, ramenée par le paysan. Elle avait été tout de suite emmenée par deux villageois armés, qui l’avaient remise entre les mains de gardes du corps en combinaison d’intervention noire, genre GIGN, et cagoule noire sur le visage. Ces derniers l’avaient ensuite introduite devant le tribunal", avec la Cape, Fantomas et le troisième acolyte.

Fantomas avait alors pris la parole:

Marie-C, tu as bien joué le jeu avec tes violeurs, par contre je trouve ton retour parmi nous un peu trop rapide… n’as-tu rien à me dire ? J’aurais largement préféré te voir rentrer dans deux jours, affamée, transie de froid, les pieds en sang… comme une bonne candidate au martyr qui se respecte…

— Non, Maître, je ne vois pas ?

(Regardant dans la direction d’une caméra dissimulée dans le mur de pierre, Fantomas se mit à crier) ! Tu n’es pas le seul à pouvoir profiter des aventures bucoliques de Messaline ! Moi aussi, j’ai mes snipers camouflés un peu partout. Et j’ai intercepté la transmission des caméras que tu as dissimulées dans la "Merco" ! Tu me comprends ?! Oui, c’est à toi que je parle… le connard derrière son écran de contrôle ! Bordel de merde ! Je t’ai doublé sur ce coup-là ! Pauvre con ! J’espère que tu as bien profité des aventures Messaline !

Mais plus pour longtemps ! Alors, comme on dit au casino : rien ne va plus !

Une intense nappe de brouillard artificiel envahit alors la pièce voûtée, et tous les moniteurs de contrôle installés dans le command car, s’éteignirent. JMDL entendit tout un cafouillage de voix, de cris et de jurons bien militaires, à l’extérieur du camion. Il sortit pour voir Caïman qui accourait vers lui, le visage fermé, pour lui signifier la perte de Messaline !

Jean-Michel sombra dans un profond mutisme, se posant une foule de questions… il reçut un SMS :

Alors, tu te demandes qui c’est hein, Jean-Michel ? Un indice : Deutsche Bank… Bonne cogitation !

— Merde, "Deutsche Bank", alors c’est du lourd… voyons, qui je connais là-bas ? " Se demanda Jean-Michel.

Après 20 minutes de réflexion, le portable sonna :

Desprin-Lejean… Oui ?

— J’ai pris "ta reine", Jean-Michel ! Ta petite Marie-C, que toi et tes jobards de militaires appelez " Messaline" !

— Putain, Jean-Raymond Leflic-Préjean ! Ordure, c’est toi qui as ma femme ? J’aurais dû m’en douter ! C’était toi alors, Fantomas !

— Eh oui, la Cape n’y est pour rien, c’est l’un de mes outils… En tout cas, tu as aimé le début ? Maintenant il faudra que tu me supplies pour avoir des nouvelles de ta chère et tendre ! Pour elle, rien ne change, elle va continuer son chemin de croix. Pour toi, tu seras sur des charbons ardents. Mais tu auras quelques photos et films, je te rassure ! Peut-être que cela finira en "snuff movie"… je ne sais pas.

— Tu ne vas quand même pas …

— Ça dépend de toi ! Mais non ! On est entre gens du monde… Tu te souviens de l’affaire Transgenism and development ? Tu m’as grillé sur ce coup-là … Tu me cèdes 51 % des parts, et déjà on pourra discuter !

— Jamais. Tu aimes jouer aux échecs… on va jouer !

Mu par une colère froide, JMDL appela son agent au Luxembourg, et fit s’écrouler l’une des actions phare de son ennemi financier. Il envoya par SMS:

Je viens de te prendre "un pion": l’action "HDV consulting", vient de prendre la tasse, elle a perdu 70 % de sa valeur ! Au bas mot, tu perds cinq millions de dollars.

— T’inquiète, je me vengerai …

Et cinq heures plus tard, il reçut une petite vidéo, avec ce commentaire :

Je malmène "ta reine", et je viens de te prendre "une tour": j’ai racheté en sous-main la tour Héliotrope, au quartier de la Défense… Tu perds ton plus beau joyau architectural !

Énervé, JMDL secoua la tête. La vidéo lui procura des frissons d’horreur et de plaisir à la fois. Il vit sa femme amenée nue, par un homme et une femme en tenue de cuir très suggestive. Chacun avait un fouet à la ceinture, et un vrai, pas un martinet. La salle dans laquelle ils se trouvaient, avait une ambiance médicale. Murs blancs, sols impeccables. Une table qui supportait divers instruments de SM, certains avaient l’air de véritables instruments de torture. Toujours cet aspect psychologique pour faire peur à la victime, créer un sentiment d’angoisse et de révulsion, pensa JMDL.

Marie-C fut amenée devant une poulie, avec un ensemble de cordes. Elle fut attachée et soulevée du sol par un petit treuil électrique, qui la maintint à environ un mètre cinquante du sol. Par un savant bondage, l’homme lui lia les jambes pour que les genoux soient relevés, et les cuisses écartées. Marie-C avait sa vulve et son anus à découvert et facilement accessibles. Alors l’homme amena une espèce de pal" d’un mètre de longueur, avec une extrémité en latex figurant un gland humain de belle dimension. Il lubrifia l’ensemble avec du gel, pendant que la femme s’occupa des parties intimes de Marie-C. Cette dernière se mit à gémir sous les palpations, et l’intromission des doigts de la femme dans sa chatte et son petit trou.

Tu aimes ça ma salope, hein ? (la femme avait son pouce enfoncé profondément dans le rectum de Marie-C, tandis que ses autres doigts étaient engoncés dans sa chatte. )

— Oui Madame, j’adore !

— Tu vas aimer la suite alors …

Marie-C fut laissée seule au-dessus de son pal, et l’homme, activant le treuil électrique, descendit Marie-C offerte. Le pal entra au contact de son sexe béant et luisant de gel lubrificateur.

Poussant un long mugissement de plaisir, Marie-C se vit empaler sur au moins 20 centimètres du pal. Elle était remplie et comblée. La femme s’amusa alors à remonter et descendre Marie-C sur le pal, tandis que l’homme imprimait un léger mouvement de rotation sur son corps. Les cris de plaisir de Marie-C augmentèrent, révélant l’intense jouissance qui la submergeait. Alors les deux tourmenteurs se placèrent à environ deux mètres de part et d’autre de Marie-C, en proie à son plaisir, et saisissant leurs deux longs fouets, les firent d’abord claquer près de cette dernière. Marie-C qui avait les yeux clos de bonheur, les rouvrit, et regarda le couple, avec une lueur de frayeur dans le regard. Elle comprit qu’elle allait subir un nouveau supplice. Mais, telle Blandine devant les lions, elle acceptait son sort, avec presque un fanatisme pervers.

Les fouets claquèrent cette fois-ci sur la peau de la jeune femme, laissant deux sillons sanglants mais très fins. JMDL se doutait que le cuir des fouets devait être bien léger et pas trop mordant, suffisant néanmoins pour infliger une douleur rude, mais supportable. De plus ils étaient maniés de main de maître. L’intention du couple étant de ne pas faire trop mal.

A chaque coup, Marie-C, la bave aux lèvres criait : encore. Dans son délire mystique d’expiation, elle ne savait plus si elle jouissait des trépidations qu’elle subissait sur le pal, ou bien des coups de fouet. JMDL comprit, au regard de ces images, que sa femme était une véritable masochiste, qu’elle prenait vraiment du plaisir à ces séances de SM parfois très poussées… Il se demandait jusqu’où elle pourrait aller ? La vidéo s’interrompit à ce moment-là.

Jean-Michel réfléchit, et sur un coup de tête entra en conversation avec une femme, par vidéoconférence. Une très belle femme, d’une quarantaine d’années, brune, les cheveux longs, qui trônait dans un conseil d’administration assez select. Lorsqu’il présenta l’objet de sa requête, la femme fit interrompre le conseil d’administration séance tenante, et fit évacuer tout le monde.

Au bout de 40 minutes de conversation animée, elle se leva, et avant de couper la communication, dit simplement :

J’arrive Jean-Michel… cette ordure m’avait promis de ne plus "jouer", on va lui faire payer.

Sept heures plus tard, JMDL appelait Jean-Raymond Leflic-Préjean :

Alors Jean-Michel, tu as aimé les derniers exploits sadomasochistes de ta ravissante épouse ? Et encore, tu n’as pas encore vu le meilleur !

— Toi, non plus Jean-Raymond… j’ai "ta reine" !

Et passant en mode vision, JMDL montra à JRLP la femme qui était à ses côtés. C’était la magnifique brune du conseil d’administration… Edwige Leflic-Préjean, l’épouse de Jean-Raymond !

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