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Ce n'était qu'une simple soirée – Chapitre 21




Toujours au bar, Vanessa et moi changeons de sujet et buvons la moitié de nos consommations. Vanessa me fait signe d’en remettre une couche par rapport à Jérémy. Suffisamment fort que que ce dernier entende, je dis à Vanessa :  

— En tous cas, tu es juste magnifique ce soir. Super élégante, sexy. Pour le porte-jarretelles, je ne me souviens pas t’avoir dit que j’aimais cela.

— L’intuition féminine !

Nous rions. Jérémy a à nouveau tendu l’oreille dans notre direction.

— Tu en portes parfois ?

— Je n’en ai pas souvent l’occasion mais c’est arrivé heu une dizaine de fois environ.

— Tu as essayé ton premier à quel âge ?

— La première fois, j’avais 14 ans et j’étais chez une copine. On était 6 et on s’était mis dans la tête de faire les pinups. On a été dans la chambre de sa mère et on a essayé ce qu’il y avait. Soutien-gorges, strings, porte-jarretelles, guêpières, bodies, tout ! On s’est promis que pour les 16 ans de la fille chez qui on était, on aurait toutes des porte-jarretelles sous nos vêtements. Deux ans après, on a tenu parole.

Nous ricanons. Vanessa ajoute :

— Depuis, j’en ai porté pour des occasions, anniversaires, mariages, etc. Mais c’est la première fois que j’en porte pour un homme.

— Quel privilège !

— J’ai envie d’un baiser

Je me lève et roule une pelle à Vanessa. Elle me regarde, l’air malicieux.

— J’ai envie de toi, mon amour.

— Mmmh Ma petite nympho Dois-je te rappeler que nous l’avons fait trois fois à ton retour de l’école ?

— Oh, c’est vrai ? Alors ça fera quatre si nous rentrons tout de suite

Elle m’embrasse et dit :

— Et il y aura certainement une cinquième.

— Demain matin ?

— Demain, ça sera la sixième ou la septième La cinquième, ce sera encore ce soir Je ne peux plus me passer de toi, mon cur

— Tu vas en cours demain matin ?

— Oui. Quand on baise au réveil, je me sens beaucoup mieux durant la journée !

Nous rions.

— Tu as pris des vêtements pour demain ?

— Oui, un débardeur avec une jupe, soutif, string et des sandales.

— Et si je cachais ton string ?

— Euuuh Non, pas une bonne idée, pas pour aller en cours. Mais par contre

— Quoi donc ?

— Si tu viens me chercher, j’enlève tout avant de sortir. Et avec ce débardeur

— Avec ces seins, surtout. Montre-les moi

— Pas ici, tu es fou.

— Si, allez, personne ne te voit.

— Bon.

Vanessa n’ouvre pas mais fait comme si. Et moi aussi.

— Ils sont tellement gros, tellement beaux.

— Arrête ! Non, pas ici ! Enlève ta main Oh mon Dieu Mmmh

Je regarde Jérémy. Il ne regarde absolument plus le match et il a la tête à moitié tournée vers nous. Au moment où je lève la tête vers lui, il regarde à nouveau le match. Vanessa, elle, ne s’arrête plus.

— Alors, tu viens me chercher demain à 16h30 ?

— Je vais voir, je dois pouvoir, oui.

— Si tu viens, tu auras une surprise.

— Une autre ? Une bonne, j’espère.

— C’est une bonne surprise si je te suce dans la voiture ?

— Devant l’école ?

— Devant l’école.

— Simple turlutte ou

— Tu seras en costume ?

— Oui.

— Alors je ne m’arrêterais qu’après avoir pris mon quatre-heure !

J’explose de rire. La réplique absolue. Je me demande comment Jérémy tient encore sur sa chaise tellement il y est assis de travers.

— J’ai envie que tu me suces.

— J’ai envie que tu me baises.

— Allons-y.

Nous nous levons et nous sortons immédiatement. Nous faisons quelques mètres et Vanessa est prise d’un gigantesque fou-rire qu’elle me transmet rapidement. Impossible de le calmer. Nous avons les larmes qui coulent. Nous nous dirigeons tout de même vers la voiture et finissons par partir.

Nous nous calmons seulement en arrivant à proximité de chez elle, Vanessa dit :

— Notre relation ne pouvait pas mieux finir.

Dernier baiser. Elle sort de la voiture, prend la valise et s’en va. Je rentre en riant encore. Je regarde les infos à la télévision puis je vais me coucher.

Quand je me lève jeudi matin, je pense à Vanessa et aux filles. Tout cela est désormais bien terminé. Je vais au travail. En entrant dans les locaux, je me souviens de la veille au soir. Je salue Sylvie et j’ai l’étrange impression de l’avoir réellement sautée la veille. Elle est d’autant plus excitante. En face, je salue mes collègues et notamment José. Un coup d’il à son bureau. Devant son clavier, la veille au soir, il y avait de la mouille de Vanessa

Le boss a fait son retour et lorsque j’arrive dans la salle pour boire le café, il est en train de raconter quelque chose.

— Samedi matin, je reçois un coup de téléphone sur mon smartphone. Il était environ 10h. Un voisin de mon chalet. Il était furieux. Il avait entendu du bruit toute la nuit, des cris de plaisir, des gémissements. C’était, selon lui, un vrai film pornographique ! Sauf que j’étais chez moi ! En raccrochant, je me suis aperçu qu’il manquait la clef et j’en ai déduis que ma fille était montée sans nous prévenir, mon épouse et moi. Elle nous avait même mentis puisqu’elle était censée être chez une copine. J’étais vraiment furieux. J’ai essayé de l’appeler mais évidemment, elle n’a pas répondu. J’ai voulu les surprendre en montant à mon tour, mais ils étaient déjà partis. Je ne sais pas combien ils étaient à vrai dire, le voisin n’a rien vu. J’ai retrouvé ma fille à la maison. J’ai supprimé le smartphone et je l’ai privée de sortie pour 6 mois !

Autour de moi, ça rit et il y a quelques commentaires. Moi, je dois être blanc comme un linge, mon cur bat comme jamais, j’ai l’impression qu’il va sortir de ma poitrine. J’aurais pu être surpris par mon boss, dans son chalet, avec sa fille. Et il avait déjà les détails de notre nuit. Je comprends également pourquoi Jessica n’était pas à la soirée chez Jennifer et son étrange message.

Le boss s’en va, mais je n’en mène toujours pas large. Mon collègue Patrick dit :

— Y en a un qui l’a déjà vue, la fille du patron ?

Hervé, Laurent et Massimo font non de la tête. Karim dit qu’il l’a déjà vue, mais c’était il y a près de dix ans.

— Moi oui.

Je me tourne. C’est José qui a parlé. Il semble faire durer le suspense. Comment ce mec-là peut-il connaitre la fille du patron ?

Patrick le presse.

— Alors ?

— Elle a 18 ans et c’est un bombe. Une grande blonde, très fine, une fille d’une beauté incroyable. Et puis le mec qui se l’est tapée, il a dû passer un sacrée nuit !

— Pourquoi ?

— D’après ce que je sais, elle a la réputation de ne pas avoir froid aux yeux et d’être assez portée sur le cul.

— Comment tu sais tout ça, toi ?

— C’est une des meilleures amies de ma fille, Vanessa.

FIN

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