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La violoniste Laura Torillo a disparu ! – Chapitre 1




Le deuxième tome de ma saga bouclé, laissons-nous tenter par une nouvelle aventure du sergent Garcia. Bien qu’il ne s’agisse pas, à proprement parler, d’une suite de : « Comment j’ai pu sauter Surloca Zillon », il pourrait s’avérer utile de relire cette dernière, pour prendre connaissance des personnages et des lieux, ceux-ci étant, à peu près, les mêmes.

§§§§§§§

San Antonio (Texas) USA – Commissariat de district matinée du début septembre 1987

« La violoniste Laura Torillo a disparu !

Après avoir donné un concert au Grand Auditorium de notre ville, la violoniste a regagné son hôtel dans un taxi affrété par son imprésario. Si le chauffeur affirme l’avoir déposée devant l’hôtel, aucun membre du personnel ne l’a vue entrer. Sa chambre est demeurée vide. Une enquête pour disparition inquiétante a été ouverte ».

Le sergent Garcia replia le « San Antonio Cronicle » en soupirant, puis le plaça dans un tiroir de son bureau. « Eh bien ! Quelle publicité pour la ville ! » songea-t-il.

En ce lundi matin, peu d’activité au bureau des plaintes : seulement deux personnes s’étaient présentées, depuis 7 h. L’horloge du bureau indiquait 9 h 30, quand la porte s’ouvrit, arrachant le sergent à ses pensées. C’était le caporal Reyes, du bureau d’accueil :

Sergent, il y a quelqu’un pour vous…

Faites entrer, caporal ! répondit Garcia en rectifiant machinalement sa position.

Le caporal s’effaça, laissant entrer une jeune femme, avant de refermer la porte.

Le sergent fut saisi de stupeur en voyant la nouvelle plaignante : il avait en face de lui la Surloca Zillon de son rêve !! Il avait gardé une mémoire précise du physique de cette Surloca imaginaire. Et voilà que le hasard lui en envoyait une vraie ! Mais Garcia se méfiait tout de même… des fois qu’un autre rêve lui jouerait des tours… Alors, tout en invitant la jeune femme à s’asseoir, il se pinça discrètement la cuisse. Il ressentit une petite douleur, mais rien ne se passa. Il était toujours dans son bureau, face à cette belle inconnue.

« Belle » était bien le mot qui convenait. Une jeune femme, la trentaine, vêtue de ce qui ressemblait à une mini-robe de soirée : en taffetas, noire, sans manches et très courte. Elle dévoilait largement ses cuisses un peu rondes. Pour le reste elle avait une peau légèrement bronzée et des cheveux blonds, vraisemblablement teints, tombant sur ses épaules. Le sergent remarqua alors, à ses pieds, un étui qui devait contenir un violon.

Garcia prit une attitude professionnelle :

Vous venez pour une plainte, n’est-ce pas ? Je vous écoute… Mademoiselle ? Madame ?

Mademoiselle… Je suis venue de Laredo en autocar. A la sortie de la gare routière, j’ai été abordée par un taxi en maraude. Pour moi, ça tombait bien. Je lui ai indiqué l’adresse en toute confiance, c’était la première fois que je venais à San Antonio. J’avais mon étui à violon sur les genoux et mon sac à main posé à côté de moi. Une fois arrivé, il a ouvert la porte pour me permettre de descendre, ce que je croyais, du moins ; au lieu de cela, il a prestement saisi mon sac à main et s’est enfui à toutes jambes. Je suis alors descendue de voiture pour obtenir de l’aide. Et un complice, très certainement, a repris le volant, et la voiture a disparu. Voilà…

Le sergent soupira. Ces taxis clandestins, quelle plaie !

Puis, il reprit :

Votre sac à main contenait vos papiers, votre argent…

Tout ! Il ne me reste que mon violon.

Bien ! Je vais vous établir un titre provisoire d’identité. Ce document certifie seulement que vos papiers ont été volés. Et je le remplis sur la foi des indications que vous me donnez. C’est bien clair ?

Très clair ! fit la belle inconnue avec un léger sourire.

Alors, je vous demande : prénom, nom, profession et adresse.

D’une voix douce, elle annonça :

Laura Torillo, je suis violoniste de profession, et j’habite…

Garcia ne l’écoutait plus. Il était estomaqué.

Pardon… vous dites que vous vous appelez Laura…

Laura Torillo… Je m’appelle ainsi. Il y a un problème ?

Le sergent regarda l’étui à violon, aux pieds de cette Laura Torillo. Puis son regard se tourna vers la porte de son bureau : il allait se lever, l’ouvrir, et annoncer à tous ceux qui se trouvaient dans le couloir et le hall d’entrée que Laura Torillo était assise près de lui, et donc qu’elle était retrouvée ! La gloire…

Mais brusquement, une autre image se superposa, douchant son enthousiasme : le capitaine Eddy se trouvait, lui aussi, dans le hall d’entrée ; il était venu voir le caporal Reyes au bureau d’accueil et il était impossible qu’il n’ait pas reconnu la célèbre violoniste dans la jeune femme qui attendait assise sur une chaise dans le bureau même de Reyes. Il faut dire que la veille, il avait assisté à son concert. Et à son arrivée au commissariat, il avait montré, à qui le demandait, un programme du concert, orné d’une dédicace de la violoniste…

Qui était donc cette jeune femme qui disait s’appeler aussi Laura Torillo ?

Garcia essaya de retrouver une certaine contenance. Il avait failli faire une belle boulette.

Excusez-moi, mais comme vous portez les mêmes prénom et nom que la violoniste…

Celle qui a disparu hier soir ? Vous savez, Torillo est un nom assez courant à Laredo, où j’habite.

Tout à l’heure, elle va me dire qu’elles étaient deux bonnes copines… soupira le sergent.

Puis, sur un ton professionnel :

Puis-je vous demander la raison de votre venue à San Antonio ?

Elle gratifia Garcia d’un sourire enjôleur, tout en croisant généreusement ses jambes. Ce geste lui rappela que la Surloca de son rêve avait fait la même chose… Troublant…

J’étais venue pour passer une audition. L’orchestre symphonique de San Antonio cherchait un violon… je crois que c’est raté pour moi…

Elle regarda sa montre :

Je devais passer à 10 h 30. Apparemment, j’étais la seule candidate…

Elle semblait chercher de l’aide dans le regard du sergent. Il était 10 h. Puis ses yeux se posèrent sur le téléphone.

Garcia s’entendit dire :

Vous voulez que je les appelle ? Je leur ferai savoir que vous avez eu ce problème. Peut-être accepteront-ils de faire quelque chose ?

Intérieurement, il se traitait de fou. Ce qu’il s’apprêtait à faire n’était pas très réglementaire. Mais quand la voix douce lui énonça le numéro de l’auditorium, il le composa sans hésiter.

L’auditorium ? Vous faites passer des auditions pour un poste de violoniste, aujourd’hui, je crois.

Une voix masculine lui répondit qu’en effet une audition était prévue à 10 h 30 pour une dénommée Laura Torillo qui était d’ailleurs l’unique candidate. Le sergent lui expliqua la situation : victime d’un vol, elle se trouvait dépourvue de papiers d’identité, et donc de convocation. Au bout du fil, l’homme réfléchit un instant, puis demanda à entrer en communication avec elle. Quand elle raccrocha, la jeune femme était détendue : on comprenait sa situation, et son audition était reportée d’un mois, le temps, pour elle, de se retourner.

Puis, s’adressant au sergent :

Je vous remercie vivement pour votre initiative ! Vous m’enlevez une belle épine du pied. Maintenant, je voudrais bien rentrer chez moi, mais comment faire, sans argent ?

Et ce sourire si doux… Cherchait-elle à l’embobiner ? Ce joli brin de femme avait une attitude bien troublante.

Le sergent revisitait son rêve : Laura ne pleurnichait pas comme Surloca. L’air de rien, elle cherchait à se faire inviter. La sonnerie du téléphone le tira de ses pensées. Il décrocha : c’était Teresa March, la secrétaire du commandant Wolf.

Dites-moi, Garcia, je suis en train de contrôler les tableaux de service. Vous en êtes à votre sixième jour de service consécutif… Vous méritez bien un repos compensateur… demain, mardi, ça vous va ? Nous vous avons trouvé un remplaçant.

La satisfaction se lisait sur le visage du sergent :

Parfait pour demain ! Je vous remercie…

Ce cadeau lui tombait du ciel :

Mademoiselle, je viens d’apprendre que je suis de repos demain… je… pourrai vous amener chez vous, à Laredo. Ce soir, c’est un peu juste, car je termine à 16 heures.

Garcia avançait à pas comptés. Il ne fallait pas commettre d’impair.

Vous m’en voyez ravie… mais pour ce soir… je ne connais personne à San Antonio. Comment vais-je faire ?

Elle lui tendait une perche. Il s’y accrocha sans hésiter :

J’habite un petit appartement en banlieue. Je vis seul. Si vous êtes d’accord, je vous offre l’hospitalité.

Un sourire illumina le visage de l’inconnue :

Je ne voudrais pas vous gêner, mais… j’accepte avec plaisir !

La perspective de passer un si long tête-à-tête avec cette fille mignonne fit chaud au cur de Garcia… et pas seulement au cur, si vous voyez ce que je veux dire. Mais, en attendant, il fallait s’organiser. Il réfléchit un instant :

Bon, je termine à 16 heures et il est 10 h 15. Je ne peux pas vous garder ici aussi longtemps. Par contre, je connais très bien une coiffeuse qui tient un salon à 300 mètres d’ici. Je vais lui expliquer la situation. Elle acceptera de vous recueillir durant ces quelques heures.

Le sergent composa un numéro et une conversation s’engagea, plutôt enjouée. Quand il raccrocha, il avait un large sourire :

En sortant du commissariat, allez à droite. Au bout de cinq minutes de marche, vous verrez un salon de coiffure à l’enseigne Jennif hairs. Ce lundi, la patronne est seule présente et c’est une amie à moi. Entrez. Vous y serez très bien en attendant que je vienne vous chercher.

Garcia écrivit quelque chose sur une feuille à l’en-tête du commissariat et la lui remit ainsi que le certificat d’identité :

Comme ça, elle sera sûre qu’il s’agit bien de la personne envoyée par mes soins !

Elle se leva pour prendre les documents qu’il lui tendait. Sa très courte robe dévoilait de bien jolies jambes…

Tiens, vous vous appelez Garcia… vous êtes d’origine mexicaine, comme moi ? Je suis née en Californie, à Salinas, il y a vingt – six ans. Mes parents sont arrivés aux USA très jeunes, avec leurs parents. Et… vous ?

Comment ne pas répondre quand une belle inconnue se confie ainsi à vous ?

Je suis arrivé avec mes parents au Texas, à l’âge de sept ans. Nous venions de Monterrey…

Le sergent Garcia se leva à son tour et salua la demoiselle. Aucune odeur de parfum ne flottait dans l’air ; le sien devait être discret ou bien elle n’en mettait pas. Puis, elle sortit du bureau, son étui à violon à la main.

Quelques minutes plus tard, le téléphone sonna. C’était la coiffeuse : « Laura » était bien arrivée dans son salon. Il ne lui restait plus qu’à attendre la fin de son service.

Le temps paru bien long au sergent Garcia. Et quand l’horloge afficha 16 heures, il se leva, salua l’agent qui le remplaçait et se précipita au-dehors. Peu après, il entrait dans le salon de coiffure, le cur battant… Une délicieuse apparition s’offrait à son regard : celle qui se faisait appeler Laura était assise sur un des sièges du salon. Son regard se porta tout naturellement sur ses jolies cuisses un peu rondes largement exposées. Il se rendit compte aussi que sa poitrine était tout aussi avenante. Elle bavardait gaiement avec Juanita, la coiffeuse, qui se tourna vers lui, en le voyant entrer :

Eh bien, votre chevalier servant est arrivé !

Garcia soupira. Décidément, elle avait toujours le mot pour rire. Et tandis que Laura se dirigeait vers les toilettes. Juanita agita un papier devant le sergent :

Tu me dois vingt dollars, Manuel !

Hein ? Vingt dollars ? C’est quoi, ça ?

Juanita leva les yeux au ciel :

Madre de Dios ! Ah… les hommes… J’ai bien vu que tu matais les cuisses de ta copine, mais t’as même pas regardé sa tête, ses cheveux, plutôt… Quand elle est arrivée ici, j’ai vu que sa coloration avait besoin d’être refaite. Alors, comme je n’avais pas de cliente à ce moment-là, je lui ai demandé si elle voulait… et elle a accepté. Je savais que tu viendrais. Tu as bien vingt dollars ?

Garcia soupira encore une fois. Puis il tira un billet de son portefeuille. Juanita était en veine de confidences :

Elle est jolie ta nouvelle copine ! Ça change de celles que je vois parfois. A côté d’elle, elles ont l’air de grognasses !

D’abord, ce n’est pas ma copine. Je lui rends service, c’est tout !

Ne te fâche pas, Manuel. En tout cas, elle est vraiment sympa… elle a même joué du violon. Mais je trouve qu’elle a un truc bizarre, ta cop… oh, pardon !

Un truc bizarre ? Comment ça ?

Elle a de beaux yeux gris-bleu ; mais si elle te fixe du regard un moment, tu te sens « tout chose ».

Garcia se remémora la scène : Laura l’avait interrogée du regard et, sans hésiter, il avait appelé l’auditorium, alors qu’elle ne lui avait rien demandé de tel. Vraiment troublant…

Mais Laura réapparut et cette fois, le sergent observa sa coiffure : de beaux cheveux blond clair qui lui tombaient sur les épaules. La couleur cadrait superbement avec celle de sa peau, légèrement hâlée. Le résultat valait bien ces vingt dollars…

Dans un geste chevaleresque, Garcia se saisit de l’étui à violon et ils quittèrent le salon, sous le regard amusé de Juanita.

Ils revenaient vers le commissariat, dans l’enceinte duquel le sergent avait garé sa voiture, quand Laura suggéra :

Comment vous le dire… je n’ai rien mangé depuis le petit-déjeuner de ce matin et j’ai… une petite faim.

Garcia était sur le point de lui répondre qu’elle pouvait bien attendre un peu et qu’on serait chez lui dans un moment. Mais la suggestion était accompagnée d’un sourire enjôleur, arme de séduction massive, s’il en est !

Hum ! Il y a un restaurant près du commissariat, mais je n’ai pas envie de tomber sur des connaissances… vous voyez ce que je veux dire. Voilà ce qu’on va faire. Nous allons prendre ma voiture et aller dans une brasserie située à un bon kilomètre d’ici.

Laura attendit donc sur le trottoir que le sergent aille chercher sa voiture. Quelques minutes plus tard, ils étaient assis, face à face, dans la grande salle de la brasserie. Une table insérée dans un petit box, ce qui assurait une relative intimité.

Vous voulez des tacos ? Je viens très rarement ici, mais suffisamment pour savoir qu’ils sont bons. Avec une petite bière, peut-être ?

Laura acquiesça. Moins de dix minutes plus tard, le garçon déposait deux tacos devant Laura et un devant le sergent ainsi que deux verres de bière. Laura regarda l’assiette de Garcia :

Vous n’avez pas très faim, on dirait.

C’est que j’ai mangé un bon casse-croûte pendant ma pause au commissariat.

Leurs regards se croisèrent… et il se souvint de l’intuition de Juanita.

« Elle a vraiment de beaux yeux » pensa-t-il.

Son taco terminé, il acheva de siroter sa bière, tout en regardant Laura manger de bon appétit. Il ne put s’empêcher de sourire :

Eh bien, vous aviez vraiment faim ! Ce soir, je préparerai quelque chose…

Il allait ajouter « pour nous deux », mais se retint.

Vous savez cuisiner ? Sinon, laissez-moi faire, je préparerai quelque chose pour nous deux !

Elle l’avait dit, elle.

Une fois l’addition réglée, ils se levèrent. Quand ils furent dans la voiture, Garcia dit :

D’ici, il faut compter vingt minutes jusqu’à chez moi. Mais je pensais à une chose : comme vous n’avez rien pour la nuit, on peut s’arrêter dans un supermarché… pour vous acheter le nécessaire…

Il avait l’air un peu gêné. Cela la fit sourire et elle le rassura :

Je vois : acheter un pyjama, ou une chemise de nuit, des sous-vêtements, le nécessaire pour la toilette… je vais vous ruiner, sergent !

C’était la première fois qu’elle l’appelait par son grade. Elle reprit :

Vous savez, j’ai l’habitude d’être à l’aise chez moi. Et voyez ce chaud soleil de septembre ! Alors un pyjama… Mais des sous- vêtements, pourquoi pas ?

Garcia dut stopper à un feu rouge. Laura, assise nonchalamment sur son siège, exhibait largement ses jolies cuisses. Et quand elle remarqua qu’il les matait, elle lui adressa un regard qui le troubla.

Dix minutes plus tard, le sergent se gara sur le parking d’un supermarché. Une fois à l’intérieur, Laura se dirigea vers le rayon sous-vêtements de femme. Il n’était pas très à l’aise au milieu de tout cela et il la laissa choisir. Elle fouilla dans un bac contenant des ensembles culotte-soutien-gorge et en choisit deux : un rouge et un bleu.

Dites-moi, sergent ; ils sont tous les deux à ma taille ; lequel prendre ?

Ils étaient tous les deux en lycra, mais le rouge se distinguait aisément : le slip était petit, taille basse, proche du string, et le soutien-gorge, pigeonnant, devait sublimer sa poitrine. Bien que la couleur préférée de Garcia fût le bleu, son choix se porta naturellement sur le rouge.

Elle acheta aussi une crème pour le visage, tandis qu’il en profitait pour prendre quelques provisions. A 18 heures sonnantes, le sergent garait sa voiture devant son immeuble. Encore quelques minutes, et ils se retrouvèrent dans l’appartement.

C’est mignon, ici… petit, mais suffisant pour deux personnes, n’est-ce pas ?

Laura fit valser ses sandales dans un coin du séjour. Cela devait faire partie de ses habitudes. Maintenant, elle était pieds nus. Et avec ses jambes très largement dénudées, il émanait d’elle une forme d’érotisme.

Garcia la suivait du regard, tandis qu’elle faisait le tour du propriétaire. D’autres étaient déjà venues avant elle, mais il ne se souvenait pas d’une seule qui puisse lui ressembler. Cette Laura était divine. Et puis ces yeux…

Elle était maintenant dans la salle de bain.

Hum ! Elle est proprette votre salle de bain. Pour un homme, chapeau ! Cela me donne très envie de prendre une douche. Je peux ? Vous devez avoir ce qu’il faut.

Le sergent se précipita sur la petite armoire placée sous le lavabo et en retira une serviette éponge et un gant. Puis il lui désigna un gel sur une étagère de la cabine de douche.

Ah ! Mais il y a aussi un lave-linge ! Ce serait chic si vous acceptiez de laver les vêtements que je porte. Pour demain, j’aurais ainsi tout propre.

Garcia se racla la gorge :

C’est que… je n’ai aucun vêtement féminin de rechange ici, à part ceux que nous avons achetés.

Avec un brin de malice, Laura lui susurra :

Ce n’est pas grave. Je ferai avec… ou sans.

Et elle disparut dans la salle de bain. Il entendit couler l’eau. Elle chantonnait, des airs d’opéra, lui semblait-il. En plus, elle prenait son temps. Au bout d’une bonne demi-heure, la porte s’ouvrit. Laura apparut. Garcia se pinça la cuisse. Il voulait être certain qu’il n’était pas en train de rêver. La petite douleur le persuada que non.

Laura avait revêtu l’ensemble slip/soutien-gorge qu’il lui avait acheté ; elle ne portait rien d’autre. Le mini-slip lui dévoilait largement le ventre et à l’arrière il découvrait une partie des fesses, qu’elle avait fort belles. Le soutien-gorge tenait bien ses seins tout en en découvrant le dessus. Des seins assez gros, enfin pas trop, juste comme les appréciait Garcia. Elle n’était ni maigre, ni même mince, sans être dodue pour autant. Juste ce qu’il fallait d’adorables petites rondeurs : le corps féminin idéal, selon le sergent Garcia.

Ah ! Une bonne douche comme ça… j’en rêvais depuis un moment.

Laura était radieuse. Puis, il vit son petit nez se froncer :

Dites-moi, sergent, vous avez bien un prénom, n’est-ce pas ? Vous savez que je m’appelle Laura. Et vous ?

Manuel, ou plus simplement Manu.

Manu, vous avez des sandales ou des mules ? C’est pour ne pas me salir les pieds.

Il revint avec des nu-pieds, qu’elle enfila. Puis elle entra dans le séjour. Avec ses cheveux teints en blond et sa peau légèrement hâlée, elle était sublime. Maintenant, il la voyait de dos. Tout aussi sublime.

En voyant qu’il la matait sous toutes les coutures, elle lui lança une pique :

Alors, Manu, jamais vu de plaignante en sous-vêtements ?

Oh que non ! Laura. Vous êtes bien la première.

Le regard de Laura fut accroché par la petite horloge placée au-dessus du poste de télévision.

Déjà 19 h 10. Si vous preniez une douche, Manu ? Pour le dîner, on verra plus tard. J’ai aperçu des conserves dans un placard de la cuisine.

Manu lui décocha un sourire auquel elle répondit. Une complicité s’installait entre eux. Puis, la laissant seule, il entra dans la salle de bain.

Quand il en ressortit vingt minutes plus tard, simplement revêtu d’un peignoir de bain en tissu éponge, il ne la vit pas dans le séjour. Mais, remarquant que la porte-fenêtre donnant sur le balcon était ouverte, il s’approcha. Laura était là, accoudée à la rambarde. Elle semblait admirer le coucher de soleil. L’air ambiant était très doux, presque chaud. Garcia ne put s’empêcher de sourire : le spectacle, ce n’était pas le coucher de soleil, mais Laura elle-même. Elle était nue, n’ayant gardé que les nu-pieds qu’il lui avait prêtés. Elle se retourna :

Ah ! Vous voici, Manu. Une bonne douche, ça remet en forme, n’est-ce pas ?

Puis consciente de sa tenue :

Il fait un peu chaud ici alors je suis allée sur le balcon. Et comme je n’ai vu personne, je me suis dit que je pouvais me mettre à l’aise… Cela ne vous gêne pas au moins ?

Si cela le gênait ? Quelle question ! De toute façon, il avait senti une certaine ironie. Laura le testait.

Laura, vous ne savez à quel point vous êtes mignonne… surtout comme ça !

Laura se tourna vers lui, lui offrant la vue de ses seins fermes, de son petit ventre, de ses cuisses, de son sexe… Elle était entièrement épilée.

Hum ! Je vous plais tant que ça ? Et je vous excite, sans doute, n’est-ce pas ?

Laura le regarda dans les yeux et, de nouveau, il fut troublé. Cette jeune femme devait être une ensorceleuse.

Puis elle reprit :

Maintenant que nous n’avons rien à cacher, si l’on se tutoyait ? Nous ne sommes plus au commissariat et je suis l’invitée, non ?

Le calme du sergent n’était qu’apparent. Il se sentait « tout chose » comme disait Juanita.

Bien sûr, Laura… tu es mon invitée.

Puis, un petit air coquin à la clé, il désigna l’extérieur, du menton :

Tu n’as pas peur d’être vue ? On a beau se trouver au 7e étage, il peut y avoir des mateurs en embuscade.

Ces propos la firent rire :

Tu sais, ça ne me dérange pas les mateurs. Après tout, tu as passé de bons moments à reluquer mes cuisses… c’est vrai que j’ai des belles cuisses ?

Oh oui ! Et pas seulement les cuisses… tes seins… tes fesses… tout quoi !

Il s’enflammait. Il sentait Laura prête. Ils étaient face à face. Laura abaissa son regard :

Mais c’est que Monsieur bande, on dirait ! Je te fais tant d’effet que ça ?

Sous le tissu du peignoir de bain, la protubérance, bien visible, ne laissait aucun doute.

Laura avança sa main droite et la passa sur la bosse. Instantanément, sa queue se raidit un peu plus.

Dis donc, tu m’as l’air bien pourvu, on dirait. Je peux voir ?

Mais, sans attendre sa réponse, elle défit la ceinture du peignoir et en écarta les pans.

Le sexe du sergent apparut, dressé, le gland décalotté, bref, triomphant.

C’est ce que j’appelle une grosse queue. Hum…

Elle se passa la langue sur ses lèvres. Cette fille devait être une gourmande. Le rêve lui revint en mémoire : « Ce n’est pas une nympho, au moins ? Je n’ai aucune envie d’appeler le lieutenant Siffredo… ah, ça, non ! »

Il ôta son peignoir, se retrouvant nu, à son tour. Elle recula d’un pas pour l’observer :

Tu n’es pas mal non plus ! Des muscles… Mais tu es poilu, hein ? Bon, pas trop quand même. Mais tu as un bel engin… tu sais t’en servir, j’espère !

Elle éclata de rire. Cette Laura se révélait finalement bien délicieuse. Elle se mit à le masturber doucement.

Il sentait cette main s’activer sur son sexe qui devenait dur comme du bois. L’excitation le gagnait. Laura s’était rapprochée et lui offrait la vue de ses seins, telles deux grosses poires juteuses. Mettant ses mains en coupe, il se mit à les lui masser. C’était doux, satiné, moelleux et ferme à la fois. Les tétons commençaient à se dresser…

Ils te plaisent mes seins ?

A suivre…

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