Réconciliation
Jai craqué ! Malgré ma rancur, ma colère rentrée, jai craqué ! Lundi matin Annie toute tremblante sest approchée de moi. Je lai ignorée faisant semblant de fouiller dans mon porte-document. Quelques secondes après, je me suis retourné. Elle était là, immobile les larmes aux yeux. Je nai pu le supporter. Jai craqué ! Jai failli la prendre dans mes bras et la serrer contre moi. Un reste de fierté masculine men a empêché.
— Quest-ce que tu veux ?
— Te te dire bonjour, balbutie-t-elle un peu interloquée par ma brusquerie.
— Bon ben euh tu mas dis bonjour. Que veux-tu de plus ?
— Oh ! Puisque cest comme ça
Elle serre les lèvres. Ses yeux sembuent. Elle tourne les talons. Je comprends que je suis allé trop loin. Je cours à sa poursuite et la rattrape.
— Excuse-moi Annie, je sais plus où jen suis.
— Lâche-moi !
Loin de lui obéir, je lenlace.
— Lâche-moi, gémit-elle.
Comme elle ne fait aucun mouvement pour se libérer, je serre sa taille flexible contre moi. Son ventre appuie contre ma virilité qui réagit au quart de tour. Je ferme un instant les yeux pour me transporter dans la salle de bal le soir des noces de ma sur la première fois que javais tenu Annie dans les bras Jouvre les paupières, elle me fixe de ses yeux grands ouverts. Jy lis une invitation Je penche sur sa figure
Non, pas dans la cour au vu et au su de tout le monde. Je lentraîne dans la bibliothèque inoccupée en ce début de semaine. Là, dans le silence et la pénombre je la reprends dans les bras Mes lèvres touchent les siennes Elle laisse ma langue forcer le passage et subit le baiser Passivement au début puis après presque une minute, et cest long une minute à fouiller une bouche en espérant une réaction, ses mains emprisonnent ma nuque et jai la joie de sentir sa langue vibrer à son tour et entamer avec la mienne un tendre ballet
Nos lèvres se séparent mais pas nos corps. Je la maintiens tout contre moi. Mon genou se fraye un passage entre ses jambes. Un peu inquiet de sa réaction, je marrête et contemple son visage. Elle me sourit. Encouragé javance jusquà buter contre son pubis. Nous restons quelques secondes immobiles, imbriqués.
— Tu sais
— Oui ? mencourage-t-elle.
Dun mouvement imperceptible, elle ondule, frottant le ventre contre mon sexe et son entrejambe sur ma cuisse.
— Jai eu beaucoup de peine lautre après-midi quand je tai surprise.
Londulation continue Une agréable sensation monte dans la verge.
— Quest-ce quil a de plus que moi mon beau-frère, que tu te jettes dans ses bras ?
— Jai honte
— Quest-ce quil a de plus ? Hein ?
Ma queue raide appuie contre son pubis ce qui me remplit de confusion. Ce nest pas possible quelle ne sen rende pas compte. Je desserre mon étreinte. Au lieu den profiter, elle se colle contre moi et accentue le mouvement. Le plaisir envahit mon bas ventre.
— Tu men veux tant que ça ? implore-t-elle.
— Euh
Que lui répondre ? Comment lui en vouloir en cet instant où jai la joie de la sentir se lover contre moi ?
— Tu sais ton beau-frère, je le euh
Elle continue de frotter lentrejambe sur ma cuisse. Je ferme les yeux pour emprisonner le plaisir qui diffuse à partir de mon sexe. Je me rends compte tout à coup quelle a laissé sa phrase en suspend.
— Que quest-ce que tu veux dire ?
— Ton beau-frère, ben euh Je le connaissais avant de te rencontrer.
— Ah ? Tu le connaissais Bien ?
— Oui.
— Tant que ça ?
— Oui.
Je suis effondré dapprendre quils étaient amants depuis longtemps. Je veux mécarter. Elle me maintient contre son corps sans cesser daller et venir sur ma jambe et mon ventre. Malgré moi mes mains se posent sur son postérieur et accompagnent le mouvement.
— Ça ma fait un choc de le retrouver en tant que mari de ta sur, poursuit-elle.
— Cest maintenant que tu me le dis ?
— Je ne voulais pas te faire de la peine
— Parce que tu crois que tu ne men as pas fait lorsque je tai surprise ?
— Tais-toi ! Si tu savais comme je men veux
La jouissance qui monte dans la verge mempêche de raisonner sainement. Oh ! Le frottement du pantalon sur le gland ! Annie aussi est émue. Je le sens à la vibration de ses mains qui maintiennent ma taille. Cest comme si nous nous caressions mutuellement comme si nous faisions lamour Cest trop ! Je ne résiste plus et mabandonne dans un profond soupir. Je crois deviner sur les lèvres dAnnie un petit sourire avant quelle ne ferme les yeux à son tour, tremblante, emprisonnant ma jambe entre ses cuisses serrées.
Waouh ! Aussi bon que la caresse le soir des noces ! Nous restons enlacés près dune minute, puis, jattire sa figure et nos lèvres se joignent pour un profond baiser.
— Eh les amoureux ! Ne vous gênez pas !
Un groupe détudiant fait son entrée. Une chance quils naient pas débarqué un peu plus tôt, ils nous auraient surpris dans une position plus compromettante quun baiser. Je néglige de leur répondre et entraîne Annie à lextérieur.
La lumière nous fait cligner les yeux. Ma copine saccroche à mon bras.
— Tu sais Je suis heureuse que tu maies parlé. Ça maurait fait beaucoup de peine si tu navais plus voulu me voir comme tu men as menacée.
Moi aussi je suis heureux mais ma fierté minterdit de le dire. Nous croisons un couple détudiants qui nous dévisage un large sourire aux lèvres. Je me retourne et les vois pouffer de rire dans notre dos. Deux filles les suivent qui dissimulent mal leur hilarité à notre niveau.
— Quest-ce quelles ont ?
— Je ne sais pas, répond Annie.
Tout à coup elle éclate de rire à son tour. Ça devient sérieux ! Cest moi qui en suis la cause.
— Pourquoi tu ris ?
— Hi ! Hi ! Hi !
— Vas-tu me répondre à la fin !
— Hi ! Hi ! Excuse-moi Regarde un peu ton pantalon Hi ! Hi !
Je baisse les yeux, une large tache sétale à côté de la braguette et une autre plus discrète sur le dessus de la cuisse. Honteux, je tente de dissimuler sous mes mains lampleur des dégâts ce qui me rend encore plus grotesque. Annie sèche ses larmes de rire.
— Viens, on va arranger ça.
Elle me conduit aux toilettes pour fille.
— Je ne peux pas entrer là !
— Ne fais pas lidiot. Tu tenfermes dans un cabinet et tu me donnes ton pantalon que je le nettoie.
Je me sens ridicule. Pour passer le temps pendant quAnnie rince les taches suspectes, je baisse le slip et massied sur la cuvette mon slip lui aussi est maculé Je ne peux le garder sur moi sinon le travail dAnnie sera inutile. Je lessuie tant bien que mal avec du papier toilette et lenferme dans mon porte document Mes cours auront une drôle dodeur tant pis !
— Dis Annie !
— Oui ?
— Ten as pour longtemps ?
— Encore un peu Chut ! Tais-toi y-a du monde qui vient.
Quelquun entre dans le cabinet voisin. Si je montais sur la cuvette je verrais par-dessus la cloison Non, ce nest pas une bonne idée la cata si la fille levait la tête et me surprenait Je nose bouger Jentends un bruit découlement jimagine la fille assise sur son trône ma tenue facilite la caresse
La chasse deau interrompt ma rêverie. Une porte qui souvre et se referme, un banal échange de bonjour entre fille, puis le silence.
— Annie ?
— Oui.
— Tes là ?
— Ben évidemment sinon je te répondrais pas ! Tas peur que je men aille ?
Une frayeur rétrospective métreint. Je me vois courant à moitié nu dans le campus, cible de tous les regards
— No-non Tas pas fini ?
— Bientôt.
Le bruit du sèche-main électrique. Je prends mon mal en patience, mes pensées mentraînent dans le parc le soir de la noce de ma sur quand la main dAnnie fouillait à travers la poche percée Je ne veux me souvenir que de mon plaisir et occulte quen même temps Jacques et elle
Le sèche-main ronfle toujours. Elle en met du temps à se sécher les mains !
— Annie que fais-tu ?
Le bruit de la soufflante couvre ma voix Ah ! Je comprends : elle lutilise pour sécher mon pantalon Je replonge dans mon rêve
— Hé ! Hé ! Tu ne tembêtes pas !
La voix qui vient den haut me réveille. Annie hilare me surprend en pleine masturbation par-dessus la cloison de la cabine voisine. Je cache ma queue raide entre les cuisses serrées.
— Oh ! Ce nest pas la peine davoir honte tu sais. Tu as bien fait denlever le slip.
Elle me passe le pantalon.
— Tiens, tu peux te rhabiller. Attends que je te fasse signe pour sortir.
Jinspecte le vêtement. La tache est presque effacée, Annie a fait du bon travail. Quelques instants plus tard elle toque doucement à la porte.
— Tu peux venir, il ny a personne dans les parages.
Nous retrouvons les allées du campus.
— Merci Annie, sans toi je ne sais pas ce que jaurai fait.
— Sans moi, il ny aurait peut-être pas eu de tache
— Tes bête.
Je la serre contre moi. Je suis heureux de cette complicité. Je regarde ma montre.
— Dis, tas vu lheure ?
— Non, pourquoi ?
— Ben on a loupé lentrée du cours. Ça te dit darriver en retard et dêtre la cible de tous les regards ?
— Euh non pas vraiment.
— Que dirais-tu dune promenade dans le parc en attendant lautre cours ?
— Je ne suis pas contre.
Nous asseyons à lombre. Elle repose la tête contre mon épaule.
— Dis Jean
— Oui ?
— Tout à lheure quand tu euh dans les toilettes À qui tu pensais ? À moi ?
— Oui, cest à toi que je pensais
Elle se love contre moi comme si elle voulait entrer dans mon corps.
— Je me souvenais de la soirée de la noce de ma sur quand tu me caressais
— Comme ça ?
Elle glisse la main dans ma poche.
— Oh ! Tu las réparée.
— Je ne portais pas ce pantalon.
Ses doigts habiles tentent de saisir la verge redevenue dure. Je ferme les yeux La prudence me réveille.
— Annie ! Voyons ! Tu veux à nouveau nettoyer mon pantalon ?
Elle ôte la main.
— Tu as raison embrasse-moi
Nous marchons côte à côte enlacés. Ma main glisse sur la hanche, épouse la rondeur dune fesse. Pas de bourrelet dourlet
— Tu nas pas de cul
— Tais-toi ! Moi aussi jai dû lenlever comme ton slip
Je tente de soulever le tissu de la jupe.
— Non Jean, pas ici.
— Où alors ?
— On naurait pas le temps avant le prochain cours Une autre fois Je promets.
A suivre…