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Blandine et les loups – Chapitre 11




Le garde parti, Blandine nen menait pas large ; même à trois mètres delle, Lioubovson la dominait de toute sa taille. Il devait mesurer trente bons centimètres de plus que le garde qui avoisinait les deux mètres. Et peser cent-soixante kilos au moins. Enveloppé dans une longue tunique, entre robe de chambre et sortie de bain, il croisa ses bras sur son ventre, des bras si velus que la peau était masquée de poils bruns qui semblaient soyeux. Même ses immenses pieds nus semblaient chaussés daprès-ski marrons qui montaient jusque sous la tunique.

Songeant à ce quelle ne voyait pas, Blandine pouffa et mit la main devant sa bouche pour masquer son rire.

Tu veux bien me faire partager ton hilarité ?

Euh, je…

Elle sinterrompit, songeant que si le large visage de Lioubovson était entièrement glabre, sans le moindre poil à part des sourcils fins, son corps était celui dun grizzly ou dun gorille. Incapable de se maîtriser, elle partit dun éclat de rire vite stoppé par le regard meurtrier du Maître.

Je… Je suis désolée, Monsieur. Je ne voulais pas paraître vous manquer de respect, mais…

Mais ?

Vous êtes impressionnant…

Et ça te fait rire ?

Cest à dire que…

Tu es nue en face de moi, sans défense. Mes hommes me sont dévoués corps et âme, ils te tortureraient pendant des jours si je levais le petit doigt. Et tu te moques de moi ? Et arrête de te tortiller, tu ménerves. Reste immobile, les mains croisées sur la nuque, coudes écartés. Les jambes aussi, bien écartées. Plus que ça. Ne bouge plus ; tu fais moins la maligne, là.

Le visage rouge brique, Blandine vit le géant sapprocher à deux mètres delle. Il défit alors sa ceinture et fit glisser sa tunique, apparaissant nu. Elle hoqueta de frayeur : une épaisse toison brune recouvrait tout son corps qui semblait plus animal quhumain. Seuls ses testicules étaient lisses, énorme bourse beige contenant deux masses oblongues chacune de la taille dune noix de coco. Avec effroi, elle vit sortir dun fourreau velu une tige rouge et veinée qui gonfla lentement pour prendre des dimensions ahurissantes. Fascinée à la vue de ce sexe hors norme ne ressemblant en rien aux verges quelle avait pu voir jusquici, la jeune fille comprit soudain que Lioubovson nétait pas humain, du moins pas entièrement. Il comprit ce quelle pensait :

Eh oui, je suis le fruit de lunion dun homme et dune succube de lenfer. Mon père, vieil érudit féru de sciences occultes, a réussi, en son manoir du Périgord, à asservir un démon femelle et à la faire procréer. Je suis le fruit de cet amour contre-nature.

Votre père est toujours vivant ?

Oui, il sacharne à chercher la pierre philosophale et dirige une société doccultisme. Ma mère est repartie en enfer après ma naissance. Je ne la vois pas souvent. Alors, tu nas pas peur de moi ?

Un peu, admit la blondinette. Vous êtes tellement grand, tellement puissant… Et vous avez un si grand… Machin… Zut, une si grande bite…

Cest pour mieux te baiser, mon enfant.

Ouais. Celle-là, je le sentais venir. Je ne sais pas si vous allez pouvoir… Enfin, sans me tuer !

Dhabitude, les femmes partent en hurlant quand elles me voient. Pas toi. Et pourtant tu es si jeune, tu sembles si innocente.

Je ne sais pas trop où jirais, non ? Alors je reste. Et puis vous nêtes pas si moche que vous le pensez, non plus.

Se traitant de folle, Blandine avança de trois pas et sagenouilla aux pieds du Maître. Mais même en levant la tête, elle se retrouvait un peu trop bas pour ce quelle envisageait. Tout au plus put-elle lécher les gigantesques couilles et caresser la bite à deux mains, en faisant à peine le tour.

Tu es trop grand, se plaignit-elle. Je ne peux pas te tailler une pipe comme ça !

Tu en as envie ?

Ben oui, bien sûr, sinon je ne serais pas ici ! Tu ne comprends décidément rien à rien !

Elle réalisa quelle tutoyait le Maître ; mais il ne paraissait pas sen offusquer. Il lui désigna un repose-pied dune vingtaine de centimètres de haut.

Prends ça, tu seras à bonne hauteur, je pense.

En effet, la jeune fille se retrouva juste devant la bite du Maître. Devant un mètre de bite, songea-t-elle avant de pouffer. Certainement non, pas si longue quand même !

Décidément, tu es dhumeur à rire, petite. Je ne savais pas être si drôle.

Excuse-moi, je suis un peu nerveuse. Jespère pouvoir la prendre en bouche. Je ne vois pas de gland, le bout est effilé, mais ensuite pardon ! cest aussi gros que mon bras !

Cest que tu nas pas de gros biceps. Tu ne fais pas de sport ?

Au lycée, je faisais de la course de fond, et jétais plutôt douée, protesta-t-elle.

Pardonne-moi, mes hommes tont fait une réputation de salope, et je ne connais pas ta vie. Tu me raconteras quand on ira à Brighton.

Brighton ? En Angleterre ?

Oui, dans le Sussex.

Blandine partit dun éclat de rire si fort que Lioubovson dut la retenir, elle pleurait et riait sans pouvoir sarrêter sous le regard stupéfait du Maître. Il dut attendre de longues minutes que la blondinette se calme, allant lui chercher un verre deau pendant quelle reprenait son souffle.

Cest vrai, tu habites dans le Sussex ? Cest trop une tuerie ! Et ici, on est où ?

Si je te le dis…

Tu seras obligé de me tuer, je connais ; cest une vanne de cour de récré ! Non, sérieusement ?

Nous sommes dans mon manoir de Bourg-la-Reine.

Blandine ouvrit de grands yeux ; elle crut dabord quil plaisantait, mais non, apparemment. Son fou rire repartit, inextinguible, et à nouveau le géant la maintint assise en la tenant par les épaules. Il lui fallut longtemps pour reprendre ses esprits et son souffle. Sérieuse, elle leva ses yeux pétillants vers ceux, presque noirs, du Maître, et lui dit :

Merci, ça faisait si longtemps que je navais pas ri que ça ma fait un bien fou. Après tout ce qui mest arrivé… Bon, ta verge est toujours aussi impressionnante…

Elle posa les deux mains au-dessus du fourreau velu et commença à masturber la hampe rouge sillonnée de grosses veines sombres, en léchant lextrémité. Sous ses doigts, la bite gonfla encore et durcit ; glissant le bout de la langue dans le méat, elle cueillit quelques gouttes de sperme avant de gober le hampe. Enfin, juste le bout bien sûr, quelle pompa vigoureusement, au grand plaisir du Maître. Elle tenta davaler plus loin mais lépaisseur de la verge devenait telle que ça devenait difficile.

Difficile, mais pas impossible, jugea la jeune fille et reculant pour jauger lengin diabolique. Elle adorait le goût de cette bite, son odeur de musc et aussi sa taille inusitée. Son ventre se tordait denvie dans lattente de le recevoir. Même si elle savait quelle ne pourrait laccueillir en totalité dans son sexe, elle attendait cet instant avec impatience et fascination. Elle songea que son petit trou, maintenant bien exercé, pourrait peut-être…

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