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L'histoire de Muriel – Chapitre 49




Nous regagnons nos cabines pour renfiler nos vêtements. Avant de fermer mon chemisier je regarde avec délice la couche brillante sur ma poitrine, souvenir de ma première fellation. Je brûle d’envie de montrer cela à Lima, et peut-être à Renée.

Je retrouve ma Tante à la sortie de la Cabine et nous remontons l’escalier. Trois clientes viennent d’arriver et nous profitons de la porte encore ouverte pour déboucher sur la cour intérieure. Finalement parvenues dans la rue, nous repérons rapidement le taxi qui nous attend.

Ma Tante indique au chauffeur qu’elle rentre à Bures mais qu’il faut au préalable me déposer à mon appartement. Le trafic est assez dense mais une demi-heure plus tard, je suis rendue devant mon immeuble.

— Tu embrasseras Lima de ma part, me dit ma Tante. Tu as été merveilleuse ma chérie !

Je remonte rapidement les escaliers et frappe à la porte. Lima ouvre aussitôt ! Nue bien sûr, de même que Renée qui apparaît derrière elle !

— Muriel ! S’exclame Lima. Renée et moi commencions à nous inquiéter ! Il est plus de huit heures !

— Je suis désolée, Tante Christine m’a invitée à boire un thé et cela a duré un peu.

— J’imagine que vous étiez au hammam !

— Tu imagines bien ! Tu y es souvent allé ?

— Plusieurs fois, oui ! J’ai adoré !

— Mais de quoi parlez-vous, demande Renée, du Hammam de la mosquée ?

— Non, il s’agit plutôt d’un club privé, précise Lima.

— Tu nous raconteras, Muriel, implore Renée.

— Je vais même vous montrer ! Mais je crois que nous devons aller dans ton « cagibi ». N’est-ce pas ce dont nous avions convenu hier soir ?

— Oh, ce n’est pas si petit que cela, dit Lima.

— Auriez-vous passé une partie de la journée ensemble, demandé-je ingénument.

— Tout juste, répond Renée ! Nous avons fait quelques courses et, une fois rentrées chez moi, nous nous sommes aimées jusqu’à six heures.

— Ensuite nous sommes venus d’attendre ici.

— Et bien allons-y, proposé-je. Je ne vais pas me déshabiller. Ce serait plutôt à vous de prendre une petit laine.

— Une laine par cette chaleur ? S’exclame Lima.

— C’est une façon de parler !

Renée enfile sa robe et ses souliers. Lima fait de même. Leur absence habituelle de sous-vêtements me rappelle ma mésaventure de la journée.

— Vous savez que je suis partie au lycée sans soutien-gorge ?

— Je l’ai aperçu ce matin par terre dans la chambre, mais je pensais que tu en avais changé. Çà y est ! Je suis prête !

— Moi aussi, dit Renée.

Je réfléchis quelques instants, puis déclare :

— Moi, pas tout à fait ! Autant ne pas faire les choses à moitié !

Je soulève ma jupe pour retirer ma culotte et imiter ainsi mes amies. Je la descend le long de mes cuisses jusqu’au genoux lorsque j’aperçois une tâche suspecte.

— Zut ! Mes règles ! Je suis bonne pour me mettre une protection ! Et garder ma culotte !

Je passe dans la salle de bain pour trouver une protection et l’appliquer avant de rejoindre mes amies.

— Je suis désolée, dis-je, je ne serai pas très érotique ce soir !

— C’est à voir ! Réplique Lima. Mais allons-y !

Nous descendons l’escalier pour notre courte promenade autour du pâté de maisons. Dans la rue parallèle à la mienne, Renée habite un immeuble du début du siècle, en assez mauvais état. L’escalier, légèrement délabré nous amènent jusqu’à son « cagibi ».

— Entrez, nous invite Renée, après avoir ouvert la porte.

Tout est dans une seule pièce, un évier qui doit également servir de lavabo, une petite gazinière à bouteille, le lit, une armoire, une petite table et une chaise.

— Comme je n’ai qu’une chaise, je m’assiérai avec l’une de vous deux sur le lit. La troisième prendra la chaise. Je vais fermer les volets et nous pourrons nous mettre à l’aise.

— Je crois pourtant, qu’en face, il n’y aura personne pour nous voir, dis-je en plaisantant.

— C’est vrai, mais je préfère tout de même !

Une fois les volets clos, Renée retire sa robe, bientôt imitée par Lima.

— Et toi ? Me dit Lima, tu vas rester habillée pendant toutes la soirée ? Que tu gardes la culotte, d’accord, mais le reste.

— Non, non ! Je vais effectivement me déshabiller, mais je tenais à vous montrer quelque chose.

— C’est vrai, tu nous l’as dit ! Réponds Renée. Qu’est ce que c’est ?

Pour toute réponse, je me tourne de façon à ce que mes deux amies ne puissent me voir que de dos dans un premier temps. Je me déshabille alors lentement en commençant par le chemisier, puis en ôtant mes souliers, mes soquettes et ma jupe.

— Vous êtes prêtes ? Demandé-je.

— Bien sûr, affirme Lima ! Ne nous fait pas plus languir.

Je me tourne alors pour présenter ma poitrine encore recouverte du résultat de mes exploits.

— Qu’as tu sur les seins et le ventre ? Et également sur les cuisses ! Demande Renée

— Moi, je crois deviner, indique Lima. Tu as joué avec un homme au Hammam, pas vrai ?

— Tout juste ! Je l’ai d’abord masturbé et il a joui une première fois, puis il m’a lavée et j’ai ensuite pratiqué ma première fellation sur lui ! Voici ce qui reste de cette fellation et qui a coulé et séché sur mon corps. J’ai voulu garder ce témoignage pour vous le montrer.

— Et tu en es heureuse, me demande Renée ?

— Oui, je me suis sentie un peu gourde au départ, mais ma Tante Christine m’a félicitée, me disant que je m’étais bien débrouillée. Même le serveur m’a complimentée et remerciée du plaisir que je lui avais donné !

— Tu n’as rien reçu en retour, questionne Lima ?

— Non, sauf une réelle excitation ! Et une certaine fierté !

— Et tu as eu l’idée toute seule ? Demande Lima.

— Non, c’est quand j’ai vu ma Tante le faire avec son serveur que j’ai voulu l’imiter ?

— Ta Tante a fait une fellation ? Je ne l’aurais jamais cru ! Pour moi, elle n’aime que les femmes.

— En tout cas, elle était particulièrement à l’aise. Elle m’a même tirée par la main pour voir une femme qui se faisait pénétrer par son serveur. J’ai trouvé cet accouplement un peu brutal ! En revanche, Omar était très doux et attentionné.

— Omar, c’est celui avec qui tu étais ? Quel drôle de prénom. C’était un arabe ?

— Non un noir, beau comme un dieu. Il m’a promis un massage la prochaine fois que je viendrai. Mais avec mes règles, il me faudra attendre quelques jours avant d’y retourner.

Renée s’approche pour passer la main sur la zone brillante.

— C’est du sperme ? Me demande-t-elle.

— Un mélange de sperme et de salive qui s’est étiré en long filets entre ma bouche et son sexe lorsque je lui ai permis de se retirer.

— Tu veux dire que tu l’avais avalé ? Demande Lima intriguée.

— Je ne sais pas ce que tu veux dire exactement mais lorsqu’il m’a dit qu’il allait jouir et qu’il voulait se retirer, J’ai au contraire collé ma tête à son bassin et essayant d’aller le plus loin possible. Et oui, j’ai avalé une bonne partie de sa semence.

— Je peux lécher ? me demande Renée.

— Tu m’en laisseras un peu, intervient Lima. Je crois que Muriel sera contente que nous partagions son offrande.

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