Bonjour à toutes et à tous.
Après de longues heures de lecture, je me suis décidé à jouer les auteurs. Je sais que la conjugaison n’est pas mon point fort, mais j’ai veillé à me relire et ai retiré les fautes les plus grossières. S’il en reste quelques-unes, j’espère que vous ne m’en tiendriez pas rigueur.
Je vous souhaite une bonne lecture.
Ca y est, mes enfants et moi venions de déposer ma femme, Julia, à l’aéroport Charles de Gaulle. Elle part en déplacement à droite à gauche en Europe pour une durée d’un mois. J’ai arrêté dessayer de comprendre son planning tellement il est complexe.
Etant mon propre patron et le mois de juin un des mois avec la plus faible activité, je vais en profiter pour passer du temps avec les enfants.
Sur la route du retour me vient une idée, appeler Amélie, la marraine du petit dernier et ma meilleure amie. Cela fait plusieurs semaines que nous ne sommes pas vus, juste quelques échanges par SMS et téléphone.
Cela fait cinq ans que nous nous connaissons, nous étions collègues. Dès qu’elle est arrivée, nous étions attirés l’un vers l’autre comme des aimants, toujours fourrés ensemble, d’autres collègues s’imaginaient bien des choses. Nous, ça ne nous a jamais effleuré l’esprit, il n’y a jamais eu de sous-entendus. Ca a été comme une évidence, un amour fort et sincère, un amour fraternel. Amélie c’est comme ma petite sur, et inversement, je suis comme son grand frère.
Je décide de lancer l’appel.
Coucou petite sur chérie, comment vas-tu ?
Super merci, et toi grand frère.
On échange quelques banalités notamment sur son mariage qui va avoir lieu dans deux mois
Du coup, je pensais te proposer de venir à la maison samedi ou dimanche prochain, qu’en penses-tu ?
Oui c’est une très bonne idée surtout qu’Eric est parti depuis quelques jours dans sa famille et va y rester encore une quinzaine de jours… un décès.
Ah toutes mes condoléances.
Merci, je lui transmettrais, ça me touche pas trop, je nai jamais rencontré cette personne, ça m’attriste de le savoir triste, mais je commence à m’ennuyer toute seule. Alors je peux venir tout le week-end, je profiterai plus de mon petit chéri, ça te dérange pas ?
Oui bien sûr, avec plaisir.
Super ! Je vois au boulot pour poser mon vendredi et mon lundi, ça devrait pas poser de soucis, je te confirme ça par SMS.
J’attends ton SMS, bisous petite sur.
Bisous grand frère, j’ai hâte.
Vendredi et lundi ?!? Visiblement, nous n’avons pas la même notion du week-end, mais peu importe, notre porte lui est toujours ouverte et je l’adore.
Quelques heures après, je reçois un SMS « OK pour vendredi à lundi, ça va être cool, amusez-vous bien les garçons ! Bises à tous les trois»
La semaine passe vite, avec deux garçons, un de quatre ans et l’autre de neuf mois, on na pas le temps de s’ennuyer entre l’école, les promenades, les jeux… nous étions déjà vendredi.
Midi tapant, on frappe à la porte. Amélie est là, je lui ouvre. Elle est magnifique dans sa petite robe d’été légère, sa taille très fine et ses jolies hanches sont bien mises en valeur grâce à sa ceinture, ce qui valorise aussi sa poitrine menue. Elle a un serre-tête dans ses longs cheveux châtains qui lui donne un air très sage. Je la trouve étonnamment grande (elle mesure 1m68 et de mon côté 1m86) et regarde ses chaussures, en effet, elle est chaussée de jolis escarpins ouverts qui font bien 5 à 8 centimètres de hauteur, mon regard remonte de nouveau vers elle, ces jambes… pfiou les plus jambes qui ne m’aient jamais été données de voir, elles n’ont pas changé.
Coucou…
…
HE HO ici la terre, faut atterrir !
Bonjour, excuse-moi, whaou tu es magnifique, ça fait un peu Blanche-Neige avec le serre-tête par contre, désolé j’ai bloqué.
Mouais, j’ai l’impression que c’est pas sur le serre-tête que tu as bloqué… tiens les clés de ma voiture, va me chercher mes valises mon prince charmant.
Elle me tend ses clefs, et dans ses yeux verts, je lis plutôt un air rieur que mécontent
Mes petits chéris !
AMMMEEELLLLIIIIEEEEEEE !!!!!!!!!
Loic mon aîné arrive en courant, suivi de Raphaël, son filleul qui fait son curieux, en essayant de suivre tant bien que mal son frère à quatre pattes.
Je reviens avec sa valise, ouf, j’avoue avoir eu peur quand j’ai entendu mes valises !
Bizarrement, c’est bien calme dans l’appartement. Elle est assise en tailleur et un gosse sur chaque jambe. Ca fait très famille idéale, la maman avec ses bambins. Je n’ai pas eu un niveau sonore aussi bas depuis le début de la semaine, c’est très agréable.
Ce ne sont pas mes enfants, ils sont trop calmes, d’où est ce que tu sors ceux-là ?
Rapproche le sac que j’ai laissé dans l’entrée, ce sont des cadeaux, ils ont promis de rester sage jusquà ce que tu reviennes pour les ouvrir.
Ah bah bravo, tu achètes leur silence.
Le mariage approche, je teste différentes techniques une fois que j’aurai les miens !
Profite un peu quand même, c’est plus la même vie une fois que tu en as.
Trop tard, j’ai même arrêté la pilule comme ça, la nuit de noces : paf, c’est dans la boîte !
Ton langage ne colle pas trop avec ta tenue toute sage.
Elle se contente de me grimacer.
AMELIE PAF.
Non Loïc, ne retiens pas ça.
MELIE PAF PAF.
Tiens, un cadeau pour mon filleul, et aussi un cadeau pour Loïc.
MERRCCCIII.
Tu vois, je sais y faire, ils sont passés à autre chose.
La séance de déballage se passe dans la bonne humeur et les rires, tout le monde est content. Le repas ensuite également, facilité par la présence d’Amélie.
Mais pourquoi ils t’écoutent toi ? Je suis obligé de répéter dix fois les choses.
Ah Ah, la magie de blanche neige grand frère !
Mouais tu es peut-être plutôt une sorcière qui les as ensorcelés AIE !
Tout le monde éclate de rire, je ny crois pas, elle me pince, le week-end va être long !
Il ne faut pas faire ça les enfants, mais votre papa disait des bêtises alors je l’embête un peu.
Je couche les enfants pour leur sieste et me retrouve avec Amélie autour d’un café. Nous discutons notamment de son mariage qui approche. Elle m’explique que son stress est redescendu, elle avait très peur de ne pas s’en sortir avec tous les préparatifs, mais que tout est enfin finalisé, il ne reste que quelques détails mineurs. Par contre, elle m’avoue être épuisée par tout ça et que ça a valu de sacrées engueulades avec Eric.
Je la rassure, tous les futurs mariés passent par là !
Je lui propose de s’installer dans le salon devant un film. Sans surprise, elle choisit une amourette légère. J’adore son côté fleur bleue.
Le film n’a rien d’exceptionnel, mais se regarde bien. Je sens Amélie s’affaisser progressivement contre moi. Je lui ouvre mon bras pour que ce soit plus confortable pour elle, et rapidement, elle s’endort sur moi recroquevillée dans la banquette. Sa robe légère est remontée haut sur ses cuisses, et mon regard parcourt le galbe si délicieux de ses jambes. Sur n’importe quelle autre femme, cela aurait sans doute commencé à provoquer une envie chez moi, mais pas avec Amélie. J’apprécie regarder la beauté qu’elle dégage à la façon dont on regarde ses enfants ou ses frères et sur.
Malgré la chaleur ambiante du mois de juin, je la sens frissonner. Je me débrouille alors pour attraper le plaid et la recouvrir et continue à visionner le film.
Le soir venu, une fois les enfants couchés, nous nous préparons à faire de même.
Je t’ai changé le lit, tu dormiras bien entendu dans notre chambre, j’irai dormir dans le lit de Loïc.
Ah OK… cool un lit de 180 pour moi toute seule, je vais pouvoir faire l’étoile de mer !
Après une bise, chacun rejoint son lit
A suivre…